Session XLIX : Les Enfers et l'Élysée peuvent-ils s'entendre ?

General Summary

Le rituel se termina sans encombre durant le reste de la nuit. Ce n’est qu’aux aurores que finalement le disciple de Sarenrae mit fin à la malédiction qui touchait Malar. Ils laissèrent le corps épuisé de l’elfe s’abandonner à un repos enfin réparateur pour eux-mêmes aller dormir. Avant d’aller se coucher, ils croisèrent Baltazar et Jueïa qui déjeunaient. L’iruxi, qui s’était senti mal après le repas de Dal’ris, avait rejoint l’Auberge des Parias, après vérification qu’il n’avait pas été empoisonné ou maudit plus qu’il ne l’était déjà.

Ils se tinrent au courant des dernières nouvelles, puis ils allèrent dormir pour ne se réveiller qu’en fin de matinée, après quelques heures de repos. Il fut décidé alors de rendre visite à Malar afin de savoir s’il serait prêt à parler sur sa situation. Après l’avoir sauvé et délivré de son pacte, les aventuriers supposèrent qu’il serait peut-être disposé à leur révéler davantage sur ce qu’il s’était passé. Marduk particulièrement, voulait savoir à quel point il avait commis ses actes sous l’influence de quelque sortilège ou s’il l’avait fait de pleine conscience. Jueïa leur proposa qu’elle aille enquêter sur les autres grands prêtres de la cité, et ils se séparèrent, se promettant de se faire un rapport sur leurs découvertes en fin de journée à l’auberge.

Ils se rendirent à cellule de l’archiprêtre d’Abadar pour débuter son interrogatoire. L’elfe était misérable, les marques de la fatigue et des tourments étaient visibles sur son visage, sur sa peau, et dans le fond de ses yeux. Il avait retrouvé une lueur de conscience, mais elle semblait perdue au loin dans l’iris de ses yeux bleus. Sa longue tunique blanche ornée de traits dorés et bleus enveloppait son corps décharné. On aurait dit que la présence du démon lui avait aspiré son énergie vitale.

Marduk s’assit sur le banc à droite de la couchette, et observa quelques seconde l’elfe qui avait le regard dans vitreux, assis sur le lit, le dos contre le mur. Puis, ne voyant pas réaction, il décida d’engager la conversation.

« Malar Vahandra, je m’appelle Marduk Rabadashur et je suis un disciple de Sarenrae. Avec mes amis ici présents, nous enquêtons sur les difficultés que la cité de Glenwyrm rencontre et concernant votre cas… nous avons du mal à comprendre. Nous aimerions comprendre. Vous, archiprêtre d’Abadar, comment en êtes-vous arrivés là ? Vous aviez le statut, le pouvoir, la richesse. Que vous fallait-il de plus ? » débuta le kéleshite avec une voix emprunte de compassion et de bienveillance. Il fallait qu’ils puissent creuser ses mystères et pour Marduk, il était important de savoir si la rédemption était un chemin envisageable pour cette âme perdue.

L’elfe ne bougea pas, quelque chose au fond de son regard sembla s’illuminer, comme si sa conscience revenait à la surface. Après quelques secondes toujours sans bouger, il finit par répondre :

« Quand cela peut-il s’arrêter ? Quand aurons-nous assez ? L’immortalité ? La reconnaissance ? La puissance ? Nous n’en aurons jamais assez. Je n’ai jamais eu l’impression d’avoir assez. J’avais cette petite voix dans ma tête qui me disait que ce n’était pas assez et que j’avais la possibilité d’avoir plus, le droit d’avoir plus. » répondit Malar avec une certaine nonchalance, sa voix était emplie d’un souffle profond.

« Je suis certain que vous n’avez pas toujours été comme cela. Nous évoluons par nos expériences, par nos rencontres et nos choix. Quand avez-vous ressenti la première fois ces sentiments ? » répondit Marduk, décidé à recevoir des réponses plus claires.

« Je ne sais pas exactement. Il y a longtemps. Il fronça les sourcils comme s’il réfléchissait, puis se détendit à nouveau. Peut-être est-ce lié à la chute des dragonniers. Il me semble que le plus lointain souvenir de cette insatisfaction remonte à cette époque. » continua l’elfe, comme pour se rappeler d’un rêve à moitié oublié.

« Pourquoi la chute des dragonniers ? » encouragea le champion.

« Je crois que c’est lorsque nous avons finalement renversé l’Ordre des Dragonniers que j’ai commencé à ressentir un certain dégoût pour moi-même. Un besoin de compenser, de prouver ma valeur et mon ambition. Me plonger dans quelque chose qui me ferait oublier ce qu’il s’était passé. ». Malar parlait presque de manière automatique, enfoui dans ses souvenirs.

« Vous avez orchestré la chute des dragonniers ? » Marduk s’était presque levé d’un bond. Il sentait depuis le début que quelque chose clochait avec cet évènement et là il avait enfin l’aveu. Les autres aventuriers le regardaient avec un air encourageant. Ils voulaient également en savoir davantage.

« Pourquoi avoir orchestré cela ? Et comment ? »

« Ils étaient idolâtrés à Glenwyrm, la population les suivait aveuglément. Et cela leur montait à la tête. Pas tous, évidemment. Mais certains se pensaient au-dessus des lois, au-dessus du commun des mortels, tout cela parce qu’un dragon les avait choisis. Cela ne fait pas de vous un dieu. Avec Rudri et les autres grands prêtres, nous avons donc décidé de mettre un terme. Certaines tensions étaient déjà apparues à cause des comportements arrogants de certains dragonniers. Entre la population et les plus hautains des chevaucheurs de dragons, mais également entre eux. Nous n’avons fait qu’allumer le feu aux poudres. Une fois la machine lancée, tout fut très rapide de par la témérité des deux camps. ». Un moment de silence suivi cette déclaration. Le groupe sentit cependant qu’il allait encore dire d’autres éléments.

« Je pense que j’ai depuis, toujours ressenti une certaine amertume. J’ai dû condamner certains des miens, des elfes honnêtes, mais qui avaient choisis le mauvais camp. » finit par dire Malar, avec un air neutre.

« Vous dites que Rudri faisait partie des personnes instigatrices de cette action. Qui étaient les autres grands prêtres à participer ? » ajouta le disciple de Sarenrae. Il sentait que maintenant qu’il avait commencé à parler, il était prêt à dire tout, comme s’il faisait une réflexion sur sa vie avant de passer l’arme à gauche.

« C’est exact. Il y avait également Grektor pour l’église de Torag, vous pouvez constater que son dieu n’a pas vraiment apprécié la manœuvre. Pour Irori, il y avait la grande prêtresse Vylris, qui je pense à aussi mal vécu cet épisode. C’est suite à cette tragédie qu’elle a décidé de créer la Sororité du Silence. Un lieu où garder les souvenirs de ce drame, sans pour autant les révéler au grand public. Pour le culte d’Iomédae, il y avait Vulkras, qui refusa dans un premier temps, mais lorsque le Culte du Dieu Griffu prit la tête de la cité, il décida que sa place était avec nous. »

Malar avait toujours les yeux perdu dans le vague, à ressasser ses souvenirs de manière morose.

« Je crois que c’est à partir de là que tout à commencé. Je pense que je suis arrivé sur une pente glissante et que je n’ai jamais réussi à m’en échapper. Un méfait en entraîne un autre, et c’est le début d’un cercle vicieux infini. »

Marduk l’avait observé avec attention durant toute la conversation afin de voir des signes d’influence extérieure, de contrôle d’une entité maléfique qui l’aurait guidé dans cette direction, mais il semblait qu’il avait fait tout cela de son plein gré. Il avait été mal influencé par Rudri et les autres grands prêtres, mais il était en total contrôle de ses capacités durant tous ces évènements terribles. Cette lucidité sur son parcours faisait froid dans le dos, pensa le champion de Sarenrae.

« Et qu’en est-il du démon qui voulait vous attaquer ? » ajouta Vidar.

« Que voulez-vous dire ? », répondit l’elfe en tournant légèrement sa tête vers le nain à la peau grisâtre.

« Pourquoi venait-il vous chercher ? Vous aviez réalisé un pacte avec cette créature ? » continua l’oracle.

« Cela fait seulement quelques temps que je le vois dans mes rêves. Je vois une colombe qui vole dans un ciel nuageux… ombrageux devrais-je dire. Elle fuit comme si quelqu’un la poursuivait et puis… elle est transpercée de part en part par des épées. Mais le pire, c’est que je sens cette présence démoniaque. Je ressens cette aversion de la proximité avec les Abysses dans lesquelles je pourrais tomber. Et d’où viennent ces créatures ? Les démons font partie de la boucle cosmique des vices. Sont-ils attirés par nos méfaits ou sont-ce nos méfaits qui les créent ? La réponse est un peu des deux. » finit-il par dire dans un souffle.

Ils laissèrent Malar dans sa cellule, puis se rendirent chez Dal’ris afin de voir ce qu’il avait à dire.

Les aventuriers firent leur entrée dans un bureau en pleine effervescence. L’oncle de Marduk était à moitié debout derrière le grand bureau qui débordait de documents ayant appartenu à l’elfe prisonnier. Il fronçait les sourcils un peu plus à chaque fois qu’il posait ses yeux sur un nouveau manuscrit confirmant les méfaits de Malar.

« Mais vous rendez-vous compte ? Dit-il avec emphase sur le dernier mot. Ce scélérat de Malar est également derrière les attaques des caravanes et coupures des voies commerciales entre Glenwyrm et Marchefer ! ». Il souffla un grand coup pour extérioriser sa frustration.

« Pardon ? » firent les aventuriers, presque en cœur.

« Enfin, oui et non. Il n’a pas lui-même orchestré les attaques, mais il a fait exprès de minimiser les fait, tout en sachant les véritables risques au conseil pour que nous n’agissions pas. Puis, une fois que Marchefer a décidé de fermer les routes commerciales à cause de notre inaction, il a organiser un réseau de contrebande où il percevait une énorme part afin de s’enrichir sur le dos de la cité. J’avais des soupçons de fraudes et de détournement de fonds, mais là il s’agit de véritable conspiration ! ». Il fulminait dans sa barbe, et les aventuriers ne savaient pas quoi ajouter.

Finalement, Marduk prit la parole. En regardant les documents, ils purent voir que cela se déroulait principalement autour d’une taverne à la place du Griffon d’Émeraude qui se trouvait dans la Voie de la Pioche et du Marteau.

« Nous avons interrogé Malar, et il me semble que vos informations confirment les nôtres. Malar semble s’être fait influencer par des êtres maléfiques, des démons, qui l’ont considéré comme une proie facile suite au renversement des dragonniers par … le Culte du Dieu Griffu. » dit-il tout en observant la réaction de Dal’ris. Ce dernier leva un sourcil.

« Oui. J’étais au courant de ces faits. En prenant la tête de l’église d’Asmodéus, quand Rudri est parti, j’ai été mis au courant. N’ayant pas assisté aux faits, je ne me considère absolument pas impliqué dans cette histoire. Enfin bref, j’avais des soupçons sur Malar, mais je ne me doutais pas que cela allait si loin. Le plus grand disciple d’Abadar, dieu des lois. Quelle ironie... »

« Vous vouliez nous dire quelque chose en particulier mon oncle ? Ou c’était pour nous dévoiler l’ampleur de son système corrompu ? » finit par dire Marduk.

« Ah oui ! Étant donné les bases fragilisées de la cité, étant donné les nombreux vices qui s’infiltrent un peu partout dans nos meneurs, vous l’avez également constaté chez Éléanore qui a exécuté tous les prisonniers, étant donné que j’ai le sentiment qu’il ne s’agit là que du début, j’aimerais vous proposer quelque chose. Je pense que le peuple a besoin de sécurité, il a besoin d’être rassuré et il a surtout besoin que l’ordre revienne au sein de leurs vies. Je pense que vous êtes des personnes altruistes et bienfaitrices, qui pourraient apporter beaucoup aux habitants dans le besoin. Je vous propose donc de réaliser un marché. » expliqua Dal’ris avec un air grave, s’appuyant de ses deux mains sur le bord de son bureau. Les aventuriers, ne s’attendant pas à cela, restèrent bouchée bée quelques secondes. Finalement, son neveu prit la parole, sentant qu’il devait faire l’intermédiaire dans la communication avec le groupe.

« Quel genre de marché ? Pourriez-vous être plus précis ? ».

« J’entends par là une résolution de notre part à réaliser deux choses bien précises : protéger la population de Glenwyrm et faire respecter les lois de la ville. »

« Et qu’est-ce que cela implique ? Que nous signions un contrat ? ». Marduk savait que c’était la façon de faire des disciples d’Asmodéus, et c’était ce qu’il redoutait.

« Assurément. Ce n’est que cela qui nous permettrait de tenir parole et de nous faire confiance à cent pour cent. »

Marduk se retourna vers ses compagnons, et il put lire dans les yeux de ceux-ci, un « non » se dessiner. Les sourcils froncés, Baltazar était clairement le plus réticent, directement suivi par Drark, qui n’avait jamais aimé la notion de contrainte. Pour Vidar, il s’agissait plus d’une certaine prudence. Il avait encore du mal à faire totalement confiance à l’oncle de Marduk, même s’il semblait avoir ses bons côtés.

Marduk refit face à Dal’ris, puis répondit :

« Je m’excuse mon oncle, mais nous ne sommes pas aussi impliqué dans la politique de Glenwyrm que toi. Nous voulons bien vous aider, mais signer un contrat entraverait trop notre liberté. Nous avons encore de nombreuses affaires en dehors de l’instabilité dans la Cité du Dragon. Nous partons d’ailleurs demain avec Éléanore pour l’aider à réaliser son expédition dans les montagnes. J’espère que nous en apprendrons davantage. À bientôt mon oncle. »

Et ils prirent congé. La prochaine destination fut l’auberge de Xalistar. Les aventuriers voulaient tracer leur cercle de téléportation dans la journée, car ils savaient que cela pourrait leur être utile si quelque chose de grave se produisait dans les montagnes. Ils demandèrent à Udeo et Aru, qui leur proposèrent un prix raisonnable, mais surtout ils se renseignèrent sur les endroits propices pour le placement de ce cercle.

« Un endroit sec, qui n’est pas exposé au vent, avec peu de passage, car il est en partie tracé à la craie ou avec d’autres composants pouvant être déplacés ou effacés. Le mieux serait dans une pièce fermée, un sanctuaire ou une grotte. » répondit Aru.

« Ce qui est important, c’est la pérennité. Les composants coûtent cher, donc il faut bien prendre garde à ce que personne ne puisse avoir accès à cet endroit mis à part pour l’utilisation du cercle. » compléta Udeo.

« Et par hasard… combien coûterait une chambre ici à l’année ? » demanda par curiosité le disciple de Sarenrae.

« Ouf…, les deux magiciens se regardèrent d’un air circonspect, nos chambres vont de trois pièces d’or la nuit, jusqu’à deux cent pièces d’or. Cela vous reviendrait à … plus de mille pièces d’or au minimum. »

« Moui, fausse bonne idée de ma part. » conclut Marduk en réalisant un petit geste de main pour dire de laisser tomber.

Après quelques temps de discussion, en évaluant s’il était possible de réaliser cela dans un creux de grotte à l’extérieur de la ville ou dans un tunnel des Sentiers Secrets, ils finirent par tomber d’accord sur le fait qu’ils n’avaient peut-être qu’à demander à Dal’ris s’ils pouvaient avoir une chambre à leur disposition.

Ils allèrent demander au grand prêtre d’Asmodéus, qui leur répondit par l’affirmative, puis ils conclurent le marché avec les deux magiciens. La chambre donnée n’était pas fort grande, et ils durent pousser les lits sur le côté pour tracer le cercle de téléportation.

Une fois les incantations faites et qu’ils eurent vérifier que la magie fonctionnait, ils payèrent Udeo et Aru pour leur service. Une fois cela fait, ils décidèrent d’aller jeter un œil au marché noir de Glenwyrm instauré par Malar. Pour cela, ils commencèrent par aller boire un verre à la Soif sans Soif, et questionnèrent la patronne. Après quelques hésitations, elle leur répondit :

« Vous voyez… sur cette place il y a une taverne du nom de La Pépite d’Adamantium, pas vrai ? Eh ben, c’est là que les échanges se font. Et pour savoir ce qui est au programme et quel est le court actuel de tel ou tel matériel, ils utilisent un barde qui utilise un code. S’il s’agit d’armes, la chanson mentionnera un chevalier, s’il s’agit d’or, un roi ou une reine, et en fonction de si la chanson se termine bien ou si c’est une fin tragique, les prix seront avantageux ou pas. » dit-elle avec un petit sourire aux lèvres. Les aventuriers s’échangèrent quelques regards.

« Très ingénieux comme méthode. » en conclut Drark en se grattant le menton.

« Et je suppose qu’il doit y avoir des personnes qui dirigent le marché, non ? Des personnes que l’on pourrait contacter si nous voulons faire des affaires ? » ajouta Vidar.

« Parmi les personnes connues qui chapeautent la contrebande, il y a d’abord Krirr, un homme impulsif et assez violent. Il a fait sa place de manière sanglante et je vous conseille de l’éviter si vous êtes des petites natures. Puis il y a Celdan, un elfe. Lui est plus calme, plus… raffiné si on peut dire cela. Il aime la prudence et est du genre patient. Et finalement il y a Essa, une orque. Je crois qu’elle s’occupe particulièrement des personnes qui sont un peu moins dans la normes. En tout cas peu de nain lui font confiance. ». Ils avaient les informations qu’il leur fallait. Après avoir remercié la patronne, ils finirent leurs pisses de dragon puis se rendirent à la Place du Griffon d’Émeraude.

Arrivés à la place, ils purent entendre la douce mélodie d’une ballade chantée dans la douceur du soir. En effet, non loin de la place se trouvait un petit belvédère autour duquel des gens étaient rassemblés. Un barde, un humain d’une trentaine d’année, était occupé à chanter une histoire sur des chevaliers combattants des dragons, dans laquelle des fées étaient impliquées, mais cela ne semblait pas gagné d’avance. Si la tenancière de la Soif sans Soif disait vrai, il devait, entre autre, y avoir des armes au menu des contrebandiers, mais les aventuriers avaient du mal à dire si c’était un bon jour pour vendre ou acheter. Ils virent la taverne nommée « La Pépite d’Adamantium » et entrèrent en passant devant deux sorteurs aussi grands que larges. La pègre devait gérer les lieux avec beaucoup de précautions, bien que jusque là Malar avait fait en sorte que tout se passe sans risque pour eux.

Une fois à l’intérieur, ils purent constater que malgré la grande taille des lieux, toutes les tables ou presque étaient prises. Les temps étaient durs, et c’était à ce moment-là que la contrebande était la plus florissante. Ils prirent une table au fond, dans un coin, et commandèrent une boisson afin de discuter de manière innocente tout en jugeant l’atmosphère présente. Apparemment, les gens avaient fort à discuter car les discussions faisaient un boucan assourdissant.

Drark, qui avait récupéré les grands cimeterres sur le corps de la séraptis, décida qu’il n’avait pas de temps à perdre et proposa aux gens de la table voisine de les racheter. Après une négociation acharnée, il parvint à les vendre à un prix au-dessus de ce qu’il espérait et il revint s'asseoir à sa table.

Alors qu’ils finissaient leur bière avant de partir, ils purent entendre à l’intérieur de la Pépite d’Adamantium qu’une délégation du Royaume d’Onclair était arrivée, menée par le surintendant Nador, et qu’ils promettaient minerais et armes à prix réduits. Cela annonçait également de grands changements dans la dynamique politique de la cité…

Date du Rapport
29 Nov 2024
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