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Gafni

Gafni est une des 2 anciennes cités majeures naines, abandonnées depuis maintenant environ 4 siècles. Elle est un des joyaux architecturaux de son époque, faisant partie des 7 merveilles du monde avant son abandon. Sa chute représente de manière symbolique les coûts extraordinaires de la Guerre de l'éviction pour l’ensemble des races du continent d’Apore.
La cité construite à même la montagne, elle était gardée par 4 immenses tours de garde, eux aussi taillés dans le roc, qui la défend du monde extérieur. La ville en son cœur était constituée d’un immense dôme avec une sortie à son sommet, inaccessible pour quiconque qui souhaiterait y accéder. Cette particularité, qui oblige l’unicité de l’architecture de la ville, se trouve expliquer par le fait que l’endroit s’était bâti dans un ancien volcan, maintenant éteint depuis de millénaires.
La ville est construite en elle-même en quatre quartiers importants : la ville haute, constituée en hauteur tout autour du dôme, le quartier commerçant, qui se trouvent tout autour du pourtour de la base de la coupole, le centre du dôme composé de jardins et de champs et finalement complètement sous les jardins, les bas-quartiers, là ou se réfugiait et survivait durement une grande partie de la société. C’est aussi en cet endroit que se fabriquaient la plupart des objets et des biens.
Gafni, de sa grandeur et de son importance d’antan, accueillait en son sein, au sommet de sa gloire, près de 400 000 âmes. Sa population était constituée d’individus appartenant à la race naine, sans oublier aussi une importante présence gnome, issu de vieilles collaborations historiques qui disparaitront avec la chute de la cité.
L’endroit est situé en plein dans une des plus imposantes chaînes de montagnes au monde et la plus importante de cette partie du monde, nommé le Bouclier de la résistance . L’endroit, constitué d’une pierre extrêmement solide, elle aura permis à moindre risque aux nains de ne creuser sans peur excessive de faiblesse structurelle importante nulle part dans la cité et permettant aussi d’éviter la construction de piliers ou de colonnes dans les salles la plus imposante, sauf exception. De plus, les nains dans leur volonté de faire de cet endroit un joyau construisirent les réseaux souterrains majeurs dans le style d’architecture rappelant un réseau de rivières souterraines, épousant jamais totalement des lignes droites dans la plupart de ses endroits importants.

Les différents quartiers

Pour accéder à la ville par le monde extérieur, ils s’imposaient de faire une longue marche de près d’une journée complète vers le centre de l’ancien volcan dans un immense corridor d’une largeur de près de 300 pieds et d’une hauteur presque équivalente, exposant très clairement les idées de grandeurs qui habitent les autorités de la ville avant même d’y arriver. Le long de cette longue approche plutôt directe et en légère pente descendante vers la ville, il n’était pas possible d’y croiser quelconque marchand ou vagabond qui s’installait pour vendre quelconques objets ou demander l’aumône, des lois des autorités régionales l’interdisant purement et simplement. Seuls éléments brisant la monotonie du parcours étaient les entrées des 4 tours de garde de la ville.

La ville haute

La ville haute s’est construite afin d’y accueillir les habitants les plus riches, les clans ayant les mieux réussis à s’établir dans la société naine de l’époque. Cette partie de la ville se trouvait elle-même divisée en plusieurs sous-quartiers différents, chacun abritant un clans qui pouvait vivre de manière relativement autonome par rapport aux autres, possédant leurs propres bâtiments religieux, politiques, récréatifs et même de spectacles. En fait, chacune des 12 régions de ce quartier se trouvait en constantes rénovations et en expansion dans une compétition à la reconnaissance de son prestige. Cette compétition sans fin avait pour but de se prouver plus honorable, plus riche et donc supérieure aux autres clans. Cette compétition sans but aura pour conséquence à travers les siècles d’appauvrir la population naine peu à peu, investissant toujours et encore dans les constructions gigantesques et majestueuses, malgré les grands risques pour la vie des ouvriers qui œuvraient pour l’accomplissement de ces majestueuses œuvres. C’est tout de même cette compétition malsaine qui fera de cette ville un des plus grands joyaux, couplant le tout avec un régime violent qui réprimera les sans-clans et les clans les plus pauvres dans des coins de la ville les plus oubliés. On trouvait donc de fabuleuses constructions, de places publiques, de sculptures massives à la gloire des ancêtres et des dieux dans cette première partie de la ville.
Comme pour se situer autant de manières physiques que spirituelles au-dessus du reste de la population, les élites de la ville habitaient la ville haute qui se situait tout autour du dôme central de la ville dans un important dédale de couloirs qui se construisaient de manières hétéroclites. Les règlements de la ville étant établi par les hauts membres des clans les plus importants qui étaient en compétition permanente, il n’est pas étonnant de remarquer l’absence absolue, ou presque, de réglementation à cet égard dans la ville haute. Cela provoquait, bien évidemment, en un cauchemar architectural pour toute personne responsable de prévoir les expansions de ce quartier de la ville.
Les endroits les plus prisés de la ville haute se trouvaient bien entendu en bordure de la coupole, permettant d’admirer les jardins en contrebas par de fenêtres, et même, dans quelque cas, par des pans de murs inexistants. Affiché ainsi l’intérieur des propriétés était considéré comme un signe de richesse et de succès ultime.

Le quartier commerçant

Le quartier commerçant pour sa part était construit de manière un peu plus sobre que la ville haute, mais demeuraient un lieu d’affichement de la grandeur des différents clans d’importances et secondaires. Ces lieux qui étaient à l’époque bourdonnante de vie étaient l’endroit où les habitants se rendaient afin d’acquérir les principaux nécessaires pour vivre. Ils devaient toutefois négocier ferment tout ce qu’ils souhaitaient y acheter où la force des marchands s’imposait par le prestige de leur clan auquel ils appartenaient, indépendamment de la qualité de ce qui était vendu. Les marchands avaient pour leur part le devoir de ramener le plus de capital possible afin de financer les projets souvent déraisonnables des différentes maisons.
Ce coin de la ville était lui-même coordonné en différents sous-quartiers selon le type de commerce ou les appartenances des commerces, hautes ou basses villes. Tous les commerçants qui s’y trouvaient se devaient par la loi d’être associés à un des nombreux clans, majeurs ou mineurs, de la cité, limitant par le fait même une partie de la population à la capacité de prospérer elle aussi par le commerce, notamment les sans-clans ou les gens appartenant aux clans les plus pauvres ne pouvant pas se payer de permis. La seule exception était faite pour les marchands ambulants, venant de l’extérieur qui avait droit de louer des emplacements temporaires afin de faire la vente de leur marchand, mais seulement dans des conditions strictes limitant les moments ou ceux-ci pouvaient s’installer ainsi que les prix qu’ils pouvaient vendre leurs produits. Cette permission spéciale, bien entendu, venait avec le paiement de fortes taxes afin de renflouer le coffre de la ville. Mieux régie ou beaucoup plus coordonnée, cette partie de la ville s’est agrandie à travers le temps d’une manière relativement ordonnée et organisée, favorisant peu l’étalement urbain, étalement qui aurait été dommage pour l’économie de la ville.
Le quartier se divisait en 2 types principaux de commerce : les petits commerces artisans où les produits étaient créées sur place, liés à un marché local et le commerce de longs cours ou intermédiaire ou se faisait la vente d’objet exotique ou rare et la vente en gros. Certaines parties de cet immense marché étaient partiellement abandonnées ou moins bien entretenues, attribuables à l’échec d’un clan ou d’un autre pour des raisons diverses. Cela permis l’établissement de petits commerces illégaux où des groupes criminels de fortes envergures qui se permettaient de s’afficher à plein jour afin d’offrir à un taux avantageux des objets qui ont été acquis ou produits dans des conditions pour le moins douteux. Malgré que cette économie parallèle était socialement réprouvée, elle demeurait dans les faits essentiels pour une partie de la population de la ville qui n’avait pas d’autre choix de faire affaire avec elle afin de pouvoir se procurer de divers biens essentiels. Les autorités, souhaitant éviter les problèmes d’une part et les agents pour la plupart corrompus, sinon avec un biais positif avec ces commerces, ne passaient pas à l’acte afin de conserver une certaine paix sociale.

Les cultures et les jardins

Autant que cela puisse paraître surprenant, en son plein centre, Gafni possédait d’importantes portions de terres arables où s’exerçait le difficile art de l’agriculture. Ce point centre de la ville était composé de champs et de jardins. Malgré qu’une partie importante des terres cultivables se trouvaient à même le sol comme on peut le présupposer, particulièrement les plantes les plus exigeantes pour la terre en nutriment tel que les arbres fruits, la ville s’était construite de manière plutôt unique avec un système de culture suspendu sur plusieurs étages. Cela permettait de faire pousser plus de plants à la fois, augmentant donc sa capacité productive. Les plantes réussissaient à avoir suffisamment de lumière due à un jeu complexe de réfléchissement de la lumière capté à l’ouverture du dôme. Nombre de gigantesque de plaque de métal extrêmement poli ou de verre était installé sur les murs de la coupole afin de capter et faire réfléchir la lumière sur les cultures. De plus, avec les années, nombre d’objets magiques avec des propriétés lumineuses permanentes auront été installés dans les différents champs et jardins.
Les cultures étaient une grande marque de richesse de la ville et un trésor mélangeant magie et technologie, rayonnant partout dans le royaume nain. Les cultures ne pouvant naturellement pas être suffisantes pour nourrir un nombre aussi important d’individus, elles ne constituaient qu’une infime partie de la production alimentaire naine. Prenant beaucoup de place et faisant sa marque parmi tous les royaumes, elle représentait une source de nourriture fraîche et de qualité uniquement pour les populations les plus aisées, les terres appartenant directement aux différents clans .
L’endroit se composait de manière un peu hétéroclite entre jardins et champs, découpés selon les désirs de leurs propriétaires sans réelle stratégie productive nie normes sociales à forte contingence à respecter, mis à part que ceux-ci se devaient d’être luxuriants, resplendissants et colorés en tout temps. Ces lieux devenaient alors des lieux prisés par nombres de riches oisifs qui souhaitaient passer leurs heures devant de splendides spectacles naturels et des odeurs enivrantes, entourés d’un environnement complètement construit et recréé.

Les bas-quartiers

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Plutôt que d’être unis, les bas-quartiers se composaient en fait par une multitude de petit regroupement, à l’image de la ville haute. Les plus grands et les principaux sous-quartiers ont été creusés et ordonnés à une époque révolue par les différents clans majeurs, à un moment où ceux-ci se compétitionnaient par leurs capacités de contribuer à la construction de la cité plutôt que la simple exposition de leur opulence qui semblera primer au moment de leur chute. Avec le temps, ces grands développements se virent être l’acquisition de clans en émergences contre des sommes importantes. Cela permettait alors à ces derniers d’accéder à un nombre de privilèges et droits qui leur étaient jusqu’alors refusés, comme le droit de commercer dans le quartier commerçant ou d’entreprendre des expéditions minières. D’un autre côté, l’argent de ces acquisitions permit aux clans bien établis pour leur part de pouvoir financer la construction de monuments ou bâtiment dans la ville haute.
Les bas-quartier se trouvaient donc divisés entre deux mondes principaux, les clans mineurs et les sans-clans. Les premiers possédaient la presque totalité des terres minées et déclarées légalement. La plupart des individus moyens appartenant aux basses classes s’y trouvaient, travaillant dans des conditions difficiles, mais suffisantes pour le maintien de leur survie. La construction de nombreuses serres intérieure, considérée comme d’énormes investissements, et la production d’objets à partir de la pierre et de métaux, parfois même de pierre précieuse ou semi-précieuse constituait la majeure part de la production des clans mineurs.
Plutôt que d’être taillé dans la grandeur démesurée dont la ville se faisait reconnaître partout sur le continent, les constructions se trouvaient beaucoup plus sobres, moins richement décorées et la présence d’architecture unique était beaucoup moins fréquente en ces endroits. Elles étaient souvent creusées seulement sur le besoin, de manière adaptée aux besoins spécifiques où les meubles, plutôt que d’être conçu à l’extérieur de ces lieux, étaient en fait fait dans la même pierre que les différentes pièces, laissant peu de possibilités au changement dans l’avenir et donnant aux pièces des couleurs et des allures plus monotones. Néanmoins, la culture fière naine exigeait tout de même de participer, ou y prétendre, de participer à la folie des grandeurs de la haute ville et tous se comparaient l’un à l’autre, se jaugeant selon les critères de réussite imposés par la classe dominante.
Pour ce qui est des sans-clans, ceux-ci représentaient la honte et la risée de la population naine, repoussée virtuellement dans les endroits les plus reculés et abandonnés de la ville, avec peu ou presque pas de droit, ayant difficulté à se trouver travail officiel ou quelconque rôle acceptable dans la société, portant un stigmate presque impossible de se détacher : celui de l’échec, de ne pas avoir suffisamment de renommé personnel pour être accueilli parmi la population normale. Par conséquent, cette population, vivant sans droit, présentait un fort taux de criminalité, les femmes devant régulièrement vendre leur corps pour simplement avoir de quoi manger et les hommes volés afin de pouvoir assurer leur famille d’avoir de quoi se couvrir. Ceux-ci se trouvaient limités dans leur déplacement, près de la moitié de la ville leur étant hors d’accès. Beaucoup, afin d’avoir un logis et espérant tomber sur quelques matériaux de valeur creusait de manière parfaitement illégale. Les autorités s’intéressaient peu du sort de ces malheureux et les rares fois que ces derniers intervinrent sont les rares fois ou, dans fouillis complètement désorganisé un effondrement partiel se produisait dû aux non respects des lois sur le minage.

Demographics

La démographie de la ville de Gafni, ainsi que les autres cités naines de son époque se divisaient entre trois niveaux différents : les clans majeurs, les clans mineurs et les sans-clans. Contrairement à ce qui pourrait être supposé, la répartition des positions sociales ne se basait pas sur le rôle de l’individu dans la société, ni même s’il ne détenait une relation étroite avec les élites politiques ou économiques, mais bien par son appartenance de clans. Les clans se trouvaient des entités complètes en elle même, capables de produire d’à peu près toute part elle-même de manière autarcique, théoriquement. Le maintien d’une relative cohésion sociale plutôt son éclatement passait alors par la nécessité de réunir de grandes quantités de capitaux afin de financer les différentes expéditions minières ou autres projet risqués d’envergure, obligeant des alliances temporaires entre les différents clans. Ses alliances, signées souvent sous forme de contrats, finirent par prendre part à la tradition. Des relations complexes s’établirent à travers les siècles entre les différents groupes constituant cette société par la multiplicité des contrats de durées variables entre les différents clans.
Une minorité de la population, environ 20 % vivaient et habitait la ville haute tandis qu’environ 65 % de la population formaient les clans mineurs, personnels essentiels au bon fonctionnement de la citée. Ces derniers jouaient la plupart du temps le rôle d’intermédiaire ou de preneur de risque : ceux-ci se devaient de se commettre afin de tenter d’augmenter leur prestige. Il finançait donc en partie les expéditions les plus couteuses, souvent rachetées à bon prix par les clans majeurs lorsque celle-ci se révélait être un succès. Leur rôle d’intermédiaire entre les clans majeurs consistait à être la courroie de transmission, transformant les objets de leurs états bruts en objet fini de faibles valeurs. La haute société possédait la plupart du temps que les outils et les ateliers capables de fabriquer les biens les plus raffinés seulement.
Finalement, il est estimé, bien qu’aucun réel recensement n’ait jamais été fait dans cette population, qu’environ 15 % de la population était des sans-clans. Celle-ci, abandonnée à leur sort n’avait généralement que quelques options afin de s’en sortir : soit se faire recruter dans le corps d’armé générale, nommé les Nobles volontaires, une unité militaire faiblement entretenue qui appartenait à la cité directement ou s’enrôler dans les perpétuelles expéditions minières, espérant ne pas y mourir, se démarquer et peut-être, dans certains cas, être même admis dans un clan. Des emplois semi-légaux étaient possibles, par exemple être engagé comme nounou ou comme sage-femme par les clans mineurs sinon, pour les quelques êtres dotés de pouvoirs magiques, en tant que pacificateur ayant pour rôle de surveiller les bas-quartier et arrêter les crimes avant que ceux-ci soient perpétrés. Ces derniers étaient généralement toutefois complices des différents réseaux criminels et prenaient des actions relativement inefficaces pour accomplir ce que souhaitait la cité.
Près du deux tiers de la population se trouvaient être composés de nains, issus des traditions de la pierre, le quart de gnomes dont près du quart composaient le clan majeur de Coppergrinder. Le reste était des membres honorifiques de race diverse s’étant prouvée auprès de cette population comme digne et ayant décidé d’y emménager de manière permanente. Ces derniers composaient généralement de petits clans de faibles importances, mais qui possédaient un prestige certain, du fait que ceux-ci, ou leur ancêtre, auront eu à se prouver afin d’y être accueillis dans une société qui mettait sur une certaine emphase sur le succès et sa reconnaissance, ainsi que celui de ses ancêtres.

Government

Une seule instance politique majeure qui permettait de régir cette ville régie de manière oligarchique était  le Conseil de la cité. Comme dans tous les autres lieux importants de la population naine d’Herrlicher Widerstand, un conseil était formé qui supervisait et planifiait ensemble les bases des règles de vie ensemble, de la manière dont les Nobles volontaires seraient utilisés pour pacifier les quartiers pauvres ou pour mener les attaques au front les plus risquées. C’est devant eux aussi que se présentaient les principaux litiges de la ville, toujours jugée de manière politique et arbitraire. Différents organes découlaient sous l’autorité directe du Conseil de la cité, tous ayant une faible autonomie face à celle-ci. Seules les familles les plus puissantes pouvaient prendre part au conseil et devaient être acceptées unanimement par le conseil, laissant donc sans étonnement peu de place à de nouveaux membres. Deux formes de taxations avaient cours dans la ville. La première et la moins importante étaient celles menées par les autorités de la ville. Elle ponctionnait de manière annuelle un tribu de chaque clans de manière plus ou moins équilibrée afin de pouvoir permettre le maintient des organes communs de la ville, demeurant généralement tout de même sous financé et revêtant d’une importance secondaire. La cité se maintenait et générait sa plus grande source de revenus par la vente de droits d’exploration hors des limites des habitations. La deuxième était une imposition interne par les différents clans à travers les différentes ventes faites aux marchés ou au sein de leur territoire. Toute vente conclue se voyait perçue une taxe par un système d’équivalence variable selon les organisations internes des clans . C’est ce qui permettait essentiellement le maintien des différents services privés, des places publiques ainsi que les constructions des différentes entreprises minières.

Defences

Les défenses de cette ville, tout comme la plupart des services publics étaient fournis de manière privée par les clans en grande partie. Posséder une garnison permanente puissante permettait de démontrer aux autres clans le prestige et la richesse suffisante pour se permettre d’entretenir quelque chose qui ne rapporte pas de revenu. De ce fait, les armées se présentaient généralement avec de l’équipement toujours plus perfectionné, parfois par la magie, mais plus souvent par des prouesses techniques dont les nains sont connus d’êtres capables. Les forgerons maitrisaient des techniques inestimables de la fabrication d’armes et d’armure puissantes et résistantes, tout en demeurant légers et flexibles. L’utilisation d’alchimie et de matériaux alchimique était très fréquente, étant une manière d’améliorer l’équipement ou les pièges à relativement faible coût.
Quatre clans possédaient chacun une tour de la défense de l’entrée de la cité naine. Ces tours, chacune construite de manière unique, avaient pour but de prévenir l’arrivée d’ennemie extérieure et de permettre de contrôler l’entrée aux portes des étrangers. Les bases étant dans plutôt éloignés des portes afin de pouvoir profité d’une bonne hauteur d’observation sur l’environnement ainsi qu’une position avantageuse pour les tirs de balistes, de petits postes de défense étaient instigués devant même les portes ou chaque clan possédant une tour pouvait poster jusqu’à une dizaine d’hommes de manière permanente. Chaque tour pouvait accueillir des centaines, voire même un millier de combattants si cela se faisait sentir nécessaire. La plupart n’abritèrent qu’un faible nombre de soldats dépassant rarement la centaine d’individus. Le gros des forces restait dans les garnisons en ville, comme force latente forçant le respect des autres clans. Les membres des différentes armées étaient uniquement composés de volontaire, gardant donc un nombre de troupes permanentes très faible pour une ville d’autant d’envergure. De plus, la pratique de la conscription ou d’autres mesures du genre afin de former un minimum d’individus apte au combat étaient à peu près inexistantes, excepté peut-être quelconque règlement de la ville en cas de nécessité extrême qui ne se firent jamais appliqué. On pouvait totaliser environ 6 000 combattants, représentant moins de 2 % de la population totale.
Un petit corps d’armée volontaire, nommé Nobles volontaires, totalisant environ 500 hommes représentait la force de l’ordre de la ville ainsi qu’une armée commune au service de la cité. Composés en grande partie de sans-clan ou de nain à court de solutions diverses, ceux-ci étaient tout de même de formidable soldat qui aurait pu former un vrai corps d’élite si son entretien n’était pas aussi lacunaire. Il n’était pas rare de voir un soldat posséder qu’une gambison comme armure et des armes rouillées pour combattre. La raison du talent de ses soldats se trouve dans le fait que nombre de petits criminels endurcis s’enrôlaient dans ce corps militaire afin de s’éviter des troubles légaux. D’autres membres de se troupes s’y jetaient corps et âme, constituant une de leur seule façon de prendre en main leurs vies et être traité comme des membres honorables de la société, motivant alors leur dévouement dans la maitrise des armes.
Croyant que l’ennemie ne pourrait qu’arriver du monde extérieur, les défenses de la ville se concentraient principalement dans la défense de l’unique corridor d’accès extérieur, ce qui aura causé des dégâts monstrueux lorsque l’ennemie arriva en fait de divers tunnels creusés, abandonnés ou non, relié aux différentes villes naines s’abritant dans les montagnes. Sa chute fut des plus brutale, il n’aura fallu que deux jours pour abattre toutes les faibles défenses de la ville qui était érigée presque considérées comme une hérésie et d’une futilité des plus totales si ce n’était des créatures étranges, comme venues d’un autre monde qui pouvaient parfois en sortir, nommé les Darkspawn.
La cité de Gafni, tout comme les autres cités naines semblables, se refusa toujours de se mêler à la politique des autres créatures, renforçant leur idée d’une futilité de posséder une armée organisée et décente. Cette culture depuis longtemps implantée tire ces origines de la dépendance de leur économie aux échanges économiques avec l’extérieur. Toutefois, cette raison originelle était déjà à ce moment depuis longtemps oublié, remplacé par une idée de tendance naturelle à la paix chez la race naine ainsi qu’un détachement des réalités des êtres ne vivant pas en communion avec la montagne, avec la pierre.

Industry & Trade

Gafni aura une histoire grandiose avec nombre d’époques de gloire et de richesses, expliqué en majeure partie par les richesses minières qui composaient son environnement. Ses revenus venaient de son commerce d’exportation de pierre et tout produit pouvant en être dérivé : meuble, décorations, objets d’utilité, œuvres d’art, etc. Plus encore, le commerce de métaux et de métaux précieux, particulièrement le bronze lors de la fondation de la cité et de l’argent dans les derniers siècles de celle-ci, aura permis à la ville de prospérer et de s’agrandir, devenant rapidement après sa fondation un pôle d’activité commerciale importante attirant toujours et encore plus de nouveaux résidents et d’intéresser par ces produits. Dans les faits, l’extraction était tellement un commerce lucratif que celle-ci sera à la base même de l’opulence des clans majeure, les menant à cette compétition sans fin d’exposition de leur succès. Dans les faits, la cité de Gafni, à son apogée, était la plus grande source de métaux précieux ainsi que de pierre précieuse de  Herrlicher Widerstand. Il ne faut pas non plus oublier de souligner l’incroyable talent des forgerons nains qui se développèrent au cours des siècles de générations en génération qui faisait des jaloux dans tous les royaumes avoisinants qui payaient parfois des sommes ridicules afin de posséder ces armes pour leurs souverains et leurs généraux, comme une marque des plus hautes distinctions. Afin de nourrir l’entièreté de leur imposante population, les nains étaient incapables de produire l’entièreté des denrées alimentaires nécessaires à leur survie. De ce fait, ceux-ci durent miser sur importante importation de nourriture qui venait de villages terrestres des environs, naines, mais plus encore humaines. Probablement expliquant pourquoi ceux-ci n’ont jamais été victimes de tentative d’attaque coordonnée, cette importante importation de biens en villes permettait à nombre de villages et même certaines villes humains de survivre, de tirer leur épingle du jeu lors de période difficile, misant sur une source de revenu à peu près stable.

History

by Unknown
La fondation de Gafni sera le résultat d’un coup de chance, elle sera une découverte pour la beauté de l’endroit dans son état naturelle alors que les nains tentaient de nouvelles expéditions minières, partant de leurs vieilles cités et à la recherche de sources fiable de métaux exceptionnels dont on avait récemment appris à manipuler : le mithril. Cette découverte arriva à un moment ou les différentes petites cités naines tombaient tranquillement dans l’oubli et la décrépitude. Tombé comme un cadeau des Dieux, les nains découvrirent rapidement que cet endroit, en plus d’offrir un lieu dégagé pour établir des campements temporaires et permanents, possédait une grande quantité de ressources premières, incluant quelques petits gisements de mithril qui furent rapidement épuisés. La manière dont l’endroit se révéla aux nains marqua à jamais les nains comme un endroit paradisiaque, image qui sera conservée encore aujourd’hui, bien après sa chute.
Son histoire se développa en plusieurs phases, majoritairement en phase d’expansion et de contraction, selon tantôt l’économie du royaume, tantôt celle des royaumes voisins. Son développement était profondément lié à sa capacité d’exportation et aux différentes mesures protectionnistes qu’adoptaient les autres cités naines ainsi que les royaumes avoisinants. Attirant toujours de plus en plus des nouveaux habitants, la Cité des richesses vida peu à peu les populations des autres villes dans les montagnes, devenant la cité la plus imposante et la plus importante, regroupant à son apogée près du trois quarts des nains de Herrlicher Widerstand. Avant sa chute brutale, celle-ci fut rarement victime d’attaque, autre que des nuisibles des cavernes, la remontée de quelques créatures étranges nommées Darkspawn et parfois de petites hordes de gobelins rapidement éradiqués, renforçant l’idée commune d’une cité imprenable et hors du danger.
Tout cela prit fin d’une manière brutale lors de la Guerre de l'éviction. Durant ce conflit important, la cité de Gafni sorti de sa neutralité politique ancestrale, lui qui avaient été jusque là épargné par les différents conflits. Elle devint alors exportatrice et productrice essentielle d’armes et de toute nécessité pour la guerre. Sa chute rapide et douloureuse mit en exode ce qui restât de sa population, plus de la moitié ayant péri dans l’attaque initiale de la ville et près du tiers dans la fuite désorganisée. Seul un clan majeur refusa de quitter l’endroit avec ses armées, le clan Durmgrimmstûm, se sacrifiant pour la protection d’autant de civils qui le pouvaient. Ils demandèrent alors l’aide des quelques dizaines des soldats rescapés des Nobles volontaires qui répondirent pour la plupart à l’appel. Le sacrifice ultime de ses nains aura permis à une petite proportion de la population de la Cité perdue de survivre. Les nains combattirent nuit et jour pendant près de 3 jours avant d’être trahis par les orcs qu’ils avaient accueillies, attaquant plutôt que de venir en renfort à cette ville déjà vaincue. Les orcs venaient tout juste de donner leur allégeance à l’ennemie, ne révélant pas leurs intentions avant qu’il ne soit trop tard.
Malgré ce qu’est conté dans les légendes naines, la Cité perdue était en fait en train de péricliter bien avant sa chute. L’attitude des clans majeure, les inégalités toujours plus grandissantes et le taux de natalité étant en constante baisse, Gafni connu une importante chute économique dans ces dernières décennies, les filons majeurs ayant pour la plupart été exploités dans les millénaires de la cité et forçant les nains à creuser toujours plus loin sans nécessairement et à de prendre toujours plus de risques financiers payant de moins en moins souvent. Une contraction importante de la population eut lieu au cours de son dernier siècle, perdant tout près 1 % de sa population à tout les 10 ans, et ce, de manière stable.
Malgré la déchéance dans laquelle la cité était entrée, sa chute brutale causera un fort sentiment de détresse généralisé chez sa population. Cela fut à l’origine du déni de son imperfection. Le besoin de se rattacher à un récit commun, fondateur et de justifier leur sentiment d’injustice expliquera pourquoi la population de Artando, se rattachera à un récit ou leur passé était si brillant, ou ceux-ci étaient infaillibles, parfaits, accomplis. Un passé ou les hommes et les femmes pouvaient se permettre de regarder les autres de haut, comme les maîtres du monde. Le traumatisme social que les rescapés et leurs descendances vivront explique sans mal comment ils refuseront de se soumettre à la vérité et comment ceux-ci s’imaginent encore aujourd’hui une cité splendide, une utopie perdue, qui leur aura été arrachée, détruit. Cela explique sans mal pourquoi ceux-ci perçoivent les orcs comme des monstres, plus tout à fait humain, et que tout campement de ces derniers est été méticuleusement exterminé, tués jusqu’au dernier, chassé de ses terres sacrées qu’ils auront osé donner à l’ennemie. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’environ tous les dix ans il est possible de voir des expéditions privées être formées par quelconques nains, cherchant à faire un nouveau succès, se diriger vers la reconquête de ce lieu mythique. Ces expéditions, pour des raisons la plupart du temps obscures ainsi que par manque d’organisation, se soldent irrémédiablement en échec cuisant, pesant toujours et encore un peu plus sur le moral des nains, causant peu à peu un sentiment d’abattement de plus en plus profond envers Gafni. Rares sont ceux qui la nomment par son nom, préférant des appellations comme la Cité perdue ou la Cité des grandeurs. Le sujet de la perte de ce joyau devient tranquillement tabou puisque sa perte devient un peu plus chaque jour un poids un peu plus insupportable à porter. Gafni, une cité d’exception aura connu une naissance ainsi qu’une expansion incomparable nulle part ailleurs, aura eu une fin tout aussi spectaculaire brillant à jamais dans la mémoire des habitants de Herrlicher Widerstand.

RUINED SETTLEMENT
400 ans plus tôt

Founding Date
2600 ans plus tôt
Alternative Name(s)
La cité des grandeurs, La cité perdue
Type
Large city
Population
400 000
Inhabitant Demonym
Gafnien/Gafnienne

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