Guerandil

Le royaume du Guerandil fut fondé en 1817 par Mandredór Guerandil au centre de l'Anmark. Représentant tardif de la chevalerie, le Guerandil porte haut sa foi dans le Luthianisme et ses valeurs d'ordre et de vertu. Felammer, dieu du ciel et des serments, est son saint Patron. Suite à une rude crise politique au XXIème siècle, le Guerandil a rétablit une monarchie absolue qui dure jusqu'au coup d'Etat de 2295CR.   Connu pour son bellicisme, le Guerandil entretient des relations difficiles avec la Cité-État de Belfont et considère les terres des Sardacin comme sa chasse-gardée. Sa foi et son système politique le rapprochent cependant de l'Archenroz.  

Structure

Dirigeants

 
  1. Le Haut Roi : Dirigeant absolu du Guerandil, il est à la fois le chef des armées, des affaires extérieures et de la religion. Il délègue les affaires intérieures mais a théoriquement tout pouvoir.
  2. Le Prince Héritier : Personnage de premier plan, il dirige l'Ordre Ecarlate et doit représenter l'élite de la chevalerie du Guerandil. Lorsque le prince héritier est encore trop jeune, le Seigneur Chambellan occupe ses fonctions.
  3. Le Seigneur Chambellan : Responsable du palais, de la garde royale et des affaires personnelles du Haut Roi, c'est par son biais que l'on obtient audience et grâces. Il a aussi la charge des affaires intérieures de la Cité d'Argent, ce qui lui confère des pouvoirs considérables.
  4. Le Grand Argentier : Souvent membre de la famille royale, le Grand Argentier veille à la récolte des impôts sur les territoires extérieurs à la Cité et fixe les budgets nationaux ainsi que pour la constitution de l'armée royale. Il assiste également le Grand Chambellan dans l'établissement du budget de la Cité.
  5. Les Ducs : Nobles préposés aux terres extérieures à la capitale. Ils disposent d'une relative autonomie et sont tous de lointains parents du roi.

Hauts personnages

 
  1. Les Émissaires Généraux : Chefs de divisions de l'armée, ils sont considérés comme les simples représentants de la volonté royale.
  2. Le Maître Capitaine : Capitaine de la garde de la cité d'argent, sous les ordres du Grand Chambellan
  3. Les Marquis : Nobles nommés par le haut roi sur proposition des ducs et préposés à la défense des marches du royaume. Ils sont parfois élevés au rang de Duc par mariage.
  4. Les Evêques : Au nombre de quatre, un par direction cardinale, ils se partagent les diocèses à la fois sur des parties de la Cité d'Argent et sur les provinces. Ils obéissent directement au Haut Roi.
  5. Chevaliers : Fils des nobles envoyés à la capitale pour servir le royaume.

Ressources

  • Le Château de Terre-Ciel : La plus grande forteresse de l'Anmark, pratiquement imprenable
  • La cité d'Argent elle même : Comptant plus de 50.000 habitants
  • Les mines des Dons de Meridach : Propriété privée du Haut Roi, qui s'étend jusque sous la Cité d'Argent, son point d'entrée se trouve dans le fort d'Olostorn
  • Les troupes royales : Fortes de 6.000 professionnels et 1.000 chevaux (chiffre très imposant pour l'époque contemporaine), équipés notamment de fusils
  • Six duchés : Chacun doté d'au moins une forteresse majeure et de plusieurs petites villes fortifées

Histoire

Histoire légendaire

 
Selon les légendes fondatrices du Guerandil, Mandredór était un simple agriculteur sandoréen de la fin du XVIIIe sièble qui fut chargé par son village de présenter leurs doléances au seigneur locale, sous la dictature d'Alford Adrid Claus.   Irrité par la vanité et l'avidité du gouverneur, Mandredór abattit ce dernier d'un seul coup de poing. Fuyant les autorités pour sauver sa vie, il partit avec sa famille au fin fond des plaines sud du Sandor où il reçut un rêve de Felammer, dieu des Cieux, de la pluie et des serments. Il apprit qu'il était un lointain descendant de Luthian, lui-même fils de Felammer, et qu'il créerait un nouveau royaume fondé sur les principes de droiture et de respect du divin.
 
Suite à celà, Mandredór aurait rassemblé de plus en plus de gens autour de lui, jusqu'à fonder une fière compagnie militaire, les Héritiers de la Terre-Ciel. Servant les dirigeants jugés assez justes sans jamais perdre de vue leur objectif. Brillant combattant, Mandredór Guerandil accomplit divers exploits, renversant à lui seul des compagnies entières pour abattre leurs dirigeants, épargnant ses propres troupes.
 
Un jour, le gouvernement Belfontois s'apprêta à agir, voyant d'un mauvais oeil l'émergence d'une puissance dont les nobles idéaux dérangeaient leurs plans. Par la corruption, ils parvinrent à acheter l'un des principaux officiers de Mandredór, qui lui plongea une dague dans le coeur, croyant le prendre par surprise.   Mandredór savait que ce jour viendrait, il ne tomba pas et rendit lui-même le jugement de son assassin, la dague toujours plantée dans le coeur. Puis il se reposa d'un sommeil semblable à la mort durant dix fois dix jours.
 
Quand il émergea de son sanctuaire, il réunit les siens, les guida au coeur de la plaine et, appelant l'aide du Seigneur Felammer, dressa par la seule force de sa foi une cité rutilante, la future cité du Guerandil.   Ayant accompli cet exploit, il se rendit jusqu'au palais, s'assit sur son trône et rendit un dernier oracle avant d'expirer, prédisant que de sa lignée surgirait le rédempteur du monde.
 
Le récit mythique de la fondation de la Cité d'Argent tient, encore aujourd'hui, une place incomparable dans le coeur de l'aristocrate Guérandiléen. Quelles qu'aient été les preuves apportées depuis bientôt deux siècles sur le caractère fortement romancé de ces événements, la simple mention d'un doute suffit encore à allumer la colère d'un gentilhomme dont l'arbre généalogique remonte (inévitablement) aux plus proches serviteurs de Mandredór.   Je me dois cependant de présenter ici quatre preuves indéniables apportées au public par la recherche archéologique et l'étude comparée des documents historiques :
  1. Mandredór Gio Yaravia était, comme l'attestent les archives familiales, le fils unique d'un notable mineur de l'administration sandoréenne.
  2. Mandredór fut déshérité, renié et exilé suite au meurtre accidentel, pour des raisons encore floues, du baron Andonio Juans Bornan. Les compte-rendus pénaux de l'époque avancent la thèse de la rivalité politique ou amoureuse.
  3. Les Héritiers de la Terre-Ciel étaient une compagnie de mercenaire comme le continent en comptait des dizaines à l'époque et elle travailla pour toutes sortes de commanditaires, y compris des généraux d'Alford Adrid Claus.
  4. Les reliques présentées comme la preuve du meurtre et de la résurrection de Mandredór sont datées du XXe siècle, peu avant la Longue Guerre.
— Hissa Priet, Mythe et réalité du Guerandil, deuxième édition, 2273CR
 

Longue Guerre

    En 1909 commence la première guerre ouverte du Guerandil contre sa rivale, Belfont, suite à un différend sur le contrôle de la rivière Viert. Cette guerre verra notamment le Premier Sid-Tal au Guerandil  et l'accession au trône de Maxim III Guerandil ainsi que la fondation en 1919 de l'Ordre Ecarlate avec pour objectif la protection du Luthianisme et du code d'honneur du Guerandil.  
La Longue Guerre sera ponctuée de diverses trèves mais scellera définitivement l'animosité entre ces deux gouvernements. Elle prend fin en 2015 par la victoire du Guerandil et la signature d'un traité sévère qui entérine la perte d'influence de Belfont et le droit de partis étrangers à surveiller le commerce dans ses propres.   Le succès sera cependant limité pour la Cité d'argent par des troubles ponctuels qui questionneront la légitimité de la monarchie absolue. L'Etat, affaibli, parviendra à maintenir sa légitimité par le récit religieux, particulièrement lors des Révoltes scélérates  de 2100CR où le Guerandil joue un rôle de premier plan.
 

Epoque contemporaine

  L'époque contemporaine du Guerandil est marquée par l'époque d'instabilité des Dix-Huit Hauts-Rois, qui durent lutter contre des troubles internes pour préserver la monarchie. Frélam II Guerandil mit fin à cette période avec l'aide de son épouse Janne Guerandil, instaurant une période inédite de stabilité pour la famille régnante. Ce fut également une période expansionniste durant la guerre contre la Terres des Sardacin.   Suite au Renouveau du Sid-Tal, le prince Exalendar Guerandil se nomma lui-même Protecteur de la Religion et instaura un régime totalitaire qui allait s'étendre à la quasi-totalité du continent.

Agriculture et Industrie

La Vera est la monnaie officielle du Guerandil, faite en or et frappée des armes du Haut-Roi. Son nom est un diminutif du mot serment ("Veralga") en Anarrois.

Pour l'honneur et notre terre

Maps

  • Cité d'argent
    Carte de la capitale du royaume du Guerandil au XXIIIème siècle
  • Guerandil
    Carte détaillée du Guerandil, avec ses frontières, ses villes et ses routes
Date de Fondation
1817
Type
Geopolitical, Kingdom
Capitale
Noms Alternatifs
La Cité d'argent
Gentilé
Guerandilois
Titre du Dirigeant
Chef d'État
Chef du Gouvernement
Système Gouvernemental
Monarchy, Absolute
Structure de Pouvoir
Feudal state
Système Économique
Traditional
Monnaie
La Vera
Religion d'état
Organismes Subsidiaires
Localisation
Langues Officielles
Territoires Contrôlés
Ethnies associées

Articles under Guerandil


Lignée divine du Guerandil

1817 CR 1909 CR

Première époque du royaume, jusqu'au premier Sid-Tal, qui a remis en cause l'incorruptibilité de la lignée des Guerandil

Longue guerre

1909 CR 2015 CR

Guerre d'une durée de plus d'un siècle entre Belfont et le Guerandil, ponctuée de longues trèves

Temps d'Incertitude

2016 CR 2115 CR

Période de troubles locaux qui annoncent les Révoltes Scélérates.

Temps du carnage

2116 CR 2153 CR

Période de l'assaut des démons des brumes jusqu'au début de l'époque contemporaine

  • 2116 CR

    2153 CR


    Assauts des démons des brumes
    Disaster / Destruction

    Les kraans brisent le mur d’anima et leurs créations déferlent sur les terres. Durant quarante ans, des assauts sont menés sans relâche, le quart des humains et des vohars et la plupart des dhant y laissent la vie   Les vohars doivent faire face aux kraans pour ne pas périr également. Nombre d’entre eux coupent leurs liens avec le complot.

  • 2122 CR


    Autorisation d'utilisation du ril
    Political event

    Levée partielle de l’interdiction d’usage du ril et apparition des premiers Expezach, porteurs des armurils.

Epoque des dix-huit rois

2154 CR 2253 CR

Au début de l'époque contemporaine, dix-huit rois se succèdent en à peine plus d'un siècle.

Règne de Frélam II

2254 CR 2295 CR

Un long règne marqué par les conquêtes à l'ouest.

Royaume divin du Guerandil

2294 CR 2306 CR

Suite au coup d'Etat du prince Exalendar Guerandil, la monarchie absolue est renforcée, la religion unifiée et une grand campagne militaire lancée contre Belfont

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