Duivenzà

La duivenzà (du-i-ven-sa) est une religion chamanique très ancienne, de tradition orale, apparue spontanément à partir du culte des ancêtres. Ses origines remontent au travail des esclaves humains d’eirdchelen dans les mines. Elle organise un panthéon de divinités primordiales autour de Loraï (la terre), divinités qui habitent dans la nature et se manifestent à travers elle.   La duivenzà est flexible, dotée d’un corpus restreint de dogmes. Elle a connu de très nombreuses adaptations locales, ce qui explique qu’elle se soit particulièrement bien répandue dans différentes nations humaines avant de donner naissance à plusieurs religions filles plus formellement organisées.  

Histoire

Temps Sombres

    Dès le XVIIIème siècle avant C.R., les humains réduits en esclavage dans les mines de Ril des Guendens subissent des conditions de vie extrêmes qui façonnent progressivement leur système de croyances. Originellement, chaque communauté d'esclaves développe indépendamment son propre panthéon polythéiste, centré autour de divinités locales incarnant divers aspects de leur environnement souterrain et difficile. Ces panthéons variés comprennent des noms et des attributs différents pour des concepts similaires de la Terre, reflet de leur isolement et de l'impossibilité de communiquer entre communautés.   Au IIIème siècle avant C.R., à mesure que les révoltes contre les Guendens gagnent en intensité et que les communautés entrent en contact lors de leurs luttes pour la libération, une convergence des croyances commence à se manifester. Ce processus d'unification, qui s'étend sur environ un siècle, permet aux différentes traditions de fusionner leurs panthéons. Loraï, initialement vénérée par plusieurs communautés comme une divinité soutenant la vie, est progressivement reconnue comme la créatrice de toute vie "légitime" sous le concept élargi de Terre-Ciel.   Ce concept de Terre-Ciel symbolise l'union des différentes divinités de la Terre avec celles du ciel, marquant une transition d'une multitude de croyances polythéistes vers un système de mono-polythéisme où Loraï devient une figure centrale. Elle est décrite comme une gardienne et créatrice, et les phénomènes naturels tels que les tremblements de terre sont perçus comme des manifestations de sa colère ou de son approbation.   Avec la consolidation de la Duivenzà sous une seule figure tutélaire plus puissante, les récits mythologiques s'adaptent également, caractérisant les Guendens et leurs alliés non plus comme des enfants de la Terre, mais comme des antagonistes issus de la Lune et du Soleil.  

Reconstruction

  Tandis que les êtres humains retrouvent leur liberté et abandonnent les profondeurs, la foi duivenzàn s’affaiblit. Les divinités mineures qui jusque là n’étaient vu que comme des extensions de Loraï, prennent progressivement leur indépendance.   Pour s’adapter au nouvel habitat des êtres humains, à la surface, la notion de venzà (Terre-Ciel) est davantage développée. Elle postule le fait que le ciel fait partie intégrante de la terre.   Parmi ces divinités, Excelsior, dieu de la piété prend une importance particulière. Au IIIème siècle du C.R., le prophète Luthian prétend apporter de nouveaux enseignements pour répondre au besoin de rédemption des êtres humains suite aux conflits sanglants qui viennent à peine de prendre fin. Tout en mettant un terme à l’idée selon laquelle seules les femmes peuvent devenir adjuratrice, il instaure dans l’Anmark une religion patriarcale et paternaliste où les femmes sont réduites au rôle de servantes qui se consacrent à l’entretien des temples. Le luthianisme abandonne également la tradition orale au profit de la tradition écrite.  

Âge d’or

  Le luthianisme se répand par la coercition et l’endoctrinement, engendrant des réactions de mécontentement et d’indignation chez celles et ceux qui y voient une trahison envers les enseignements de la Duivenzà. La Toahe, qui se veut comme un retour aux principes de la Duivenzà sous une forme moins superstitieuse, apparaît au Vème siècle. Elle perdure, minoritaire, dans l’Anmark mais se répand davantage dans le Nkemil.  

Déclin

  A faire

Mythologie et Coutumes

Dans la Duivenza (et ses dérivés), la terre et le ciel, Loraï, sont incréés, la lune n'est qu'une projection de l'ombre de Loraï et le Soleil un corps étranger.

Clergé

La religion est organisée autour des adjuratrices, qui ont pour rôle d’invoquer l’âme de Loraï (et de ses enfants) et de demander ses bénédictions. N’importe quelle femme peut s’auto-proclamer adjuratrice et les cérémonies peuvent avoir lieu n’importe où, tant qu’il y a de la terre à nu.   Les hommes, eux, peuvent devenir des initiés, à condition de trouver une adjuratrice qui accepte de les former. Ce rôle se limite à mémoriser les enseignements et les paroles extatiques des adjuratrices pour pouvoir les transmettre aux personnes intéressées.

En la Terre-Ciel

Date de Fondation
XVIIIème avant CR
Type
Religious, Pantheon
Noms Alternatifs
L'Echappée, Le vieux mythe
Gentilé
duivenzàn, duivenzàne
Organismes Subsidiaires
Organisations Infiltrées
Deities
Divine
Localisation

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