Gubio

Gubio était à l'origine un comptoir commercial fondé en 808 par Giusepe di Castellona, un Baron-marchand de la Sérénissime. La tentative de comptoir commercial a échoué, lorsque les colons s'en sont pris aux centaures de la région qui les ont décimés. Les survivants, dirigés par le Podestat Benefacio Almana se sont assemblés pour fonder un deuxième comptoir, en 817, sur ce qui est actuellement la ville d'Ondanera - Ville.   Le comptoir de Gubio a officiellement été repris par les Archontes lors de la bataille de Gubio, en 821. Immédiatement, les travaux ont repris pour sécuriser ce lieu sur l'autre rive de la rivière, nommée la Sanguinaria en référence aux nombreux morts lors des affrontements avec les centaures.   En 831, la ville voit enfin son premier Primat être nommé. Cette décision, sensée envoyer un message pacifique aux centaures, reçoit un retour plutôt froid et distant de ces derniers.   La ville de Gubio est le siège pour un Général-Dévôt, le centre de commandement de l'armée est situé dans l'hôtel de ville fortifié.

Les districts

Le Sommet

Le sommet est la colline rocheuse sur laquelle se trouvent les principales structures de la ville de Gubio, de sa sécurité et de son administration. Le Primat y possède une demeure de fonction, et un hôtel de ville fortifié a été bâti en cas de conflit prolongé avec les centaures. Des greniers de sécurité sont présents en cas de siège de la ville.   Depuis 835, la ville compte une tour pour dirigeable donnant directement sur le sommet. Il s'agit en vérité d'une ancienne tour de la muraille du sommet, qui a été réaménagée à cette fin.   Une imposante tour a été construite, pour commémorer la victoire sur les centaures. Principalement financée par l'Archonte Nergüi du Sépulcre, ce monument comprend des statues représentant des vivants et des morts se battant ensemble pour reprendre le comptoir de Gubio. La tour sert principalement à la surveillance sur la ville.   Sous le sommet se trouve une importante nécropole, pouvant être commandée depuis l'Hôtel du Sépulcre sur le sommet. Dans ce bâtiment se trouvent en permanence trois Phalanges, ce qui explique que la population ait appelé ce bâtiment "Le Doigt".

Le cercle

Le district du cercle est la principale partie de la ville de Gubio, s'étendant sur le pourtour de la colline du Sommet. On y trouve un grand marché, où peuvent être accueillis les centaures désireux de faire du commerce (ce qui est fréquent). Les régions avoisinnant le cercle sont principalement agricoles, et c'est en ville que résident les manoeuvres et fermiers. On compte une importante population d'esclave dans la ville de Gubio.   Le général-Dévôt de Gubio peut compter sur le Siège des Eclaireurs pour former les miliciers à l'art de la reconnaissance. Depuis ce bâtiment, le général forme des petites escouades chargées de se renseigner sur les clans de centaures, ou sur la région dans son ensemble.   Profitant de ses technologies, et du cours de l'eau, Ondanera a fait construire une importante industrie textile : La fabrique des tisseurs. Du lin est produit tout autour de la ville, et est travaillé ici pour permettre le commerce avec les centaures, peu à même de produire des étoffes de qualité.   L'accès à la nécropole de Gubio se fait par une entrée dans le cercle.   Le cercle est complètement fermé par des douves, et aucune installation permanente n'est autorisée en dehors des quelques granges pour l'agriculture.

La rive ouest

Ou le "Bac aux Poissons"   La rive ouest est la base arrière de la ville de Gubio. Elle compte un marché très connu des commerçants ondanerans, qui y viennent pour se procurer des objets produits par les Centaures, ou même des tissus et des céréales.   Une imposante garnison y est construite, parfois appelée "La Grande Armurerie". C'est ici que se retrouvent les dévôts, et les miliciens en formation.   Ce district est parfois appelé le Bac au poissons, en référence à la période où les Ondins se chargeaient d'amener à bon port les barques entre la rive ouest et la rive est. Ce terme est resté, et bien qu'il semble péjoratif, aucun ondin ne semble s'en être offusqué jusqu'ici.