Fortunes

Cosmogonie

Les divinités appelées Fortunes constituent un panthéon mystérieux et visiblement ancien. Ces puissances parcouraient le monde au moment de la constitution des cités-états dans la vaste péninsule de l'actuelle Sérénissime confédération, et ont servi de modèle à suivre pour les mortels de la région. Les Fortunes incarnent et rendent divin les succès de la population humaine dans la région, et sont loués pour les bienfaits qu'ils auraient accordés par le passé.   L'origine des Fortunes est cependant fortement débattu aujourd'hui : certains évoquent des origines elfiques, d'autres estiment qu'il s'agit de mortels s'étant élevés à la divinité. Il est toutefois certain qu'aucune unité ne peut être démontré entre les Fortunes, qui ne semblaient pas entretenir de contacts avant le grand départ.   La thèse d'une origine elfique aux Fortunes (du moins, certaines : Dorda, Le Sans-Visage, Myssae, Laria et Hynea ) est combattue par une part de la caste saccerdodale de la Sérénissime, qui y voit une façon d'éloigner les Fortunes de son peuple protégé : les Sérènes. De leur côté, de nombreux elfes défendent ardemment l'origine véritable des premières Fortunes et considère le culte qui leur est rendu comme une déformation grave et blasphématoire. Des cénacles secrets s'organisent donc pour vénérer ces Dieux à la façon des elfes et perpétuer des traditions mises en danger par les Princes-Marchands.
  Compte tenu de la nature délicate du sujet, la Directoire de Falaën se refuse à tout commentaire. Cependant, des missions archéologiques sont régulièrement mises en place par les directeurs et étudient les sites anciens dédiés à ces divinités.
Dans les hautes sphères, pourtant, il se murmure que ces Dieux sont bien des elfes...  

Principes directeurs

"Les Fortunes sourient aux audacieux", est une devise qui en dit beaucoup sur les principes directeurs de ce panthéon. Les fidèles des Fortunes croient avant tout en leurs talents et en leurs capacités propres, et cherchent le soutien des divinités pour obtenir un coup de main en cas de nécessité.
C'est pourquoi chaque dieu et déesse se voit titré de différents patronages.   Ces dieux sont donc surtout invoqués en cas de besoin, faisant penser à certains que la foi n'existe pas chez les adeptes des Fortunes.

Rites

De nombreuses festivités sont organisées chez les Sérènes en l'honneur des Fortunes. L'objectif est surtout d'afficher les richesses que procurent les Fortunes, et donc de montrer la puissance de ceux qui ont pu acquérir leurs bénédictions. Les réussites individuelles ne sont toutefois pas créditées aux Fortunes, mais plutôt supportées par elles. En un sens, on considère que le succès est favorisé par les Fortunes, mais qu'elles ne l'accordent pas.   L'organisation de cortèges dans les villes est un bon moyen pour les castes sacerdotales de rappeler à tous l'existence des Fortunes. On y expose alors en évidence les reliques majeures des divinités, et les plus vertueux sont parfois autorisés à les toucher. Évidemment, comme tout à la Sérénissime, c'est un privilège qui se monnaie... L'image est importante.

Castes sacerdotales

Comme beaucoup de choses sur les régions dominées par les Sérènes, l'argent est un moyen d'accéder à des fonctions d'importance. Le culte n'échappe pas à cette règle.
Pour exister, les temples se doivent de continuellement atteindre ou dépasser la splendeur des palais patriciens, et dépendent donc de la générosité de ces derniers pour exister.   Les prêtres sont bien souvent issus des classes aisées de la population, ou de jeunes talents dénichés par la noblesse. Ils sont formés au sein même des temples et se mettent rapidement au service des classes dirigeantes, pour soutenir leurs activités sous l'oeil des Fortunes. Les temples possèdent des reliques, qu'ils attribuent aux prêtres les plus connus en vue de faire la réputation de leur institution.