Conseil corporatiste de Pueblo

Pueblo est à la fois un État souverain et une société à but lucratif. Le PCC propose deux types d'actions, privilégiées et résidentielles. Les actions privilégiées peuvent être achetées et réclamées par n'importe qui, mais n'ont pas de droit de vote. Un propriétaire d'actions privilégiées a plutôt la possibilité d'entrer et de vivre sur le territoire du Conseil, semblable à un visa d'entrée. Le parc résidentiel n'est accordé qu'aux citoyens de Pueblo et dispose du plein droit de vote. Pueblo n'autorise pas la double nationalité, de sorte qu'une personne doit revendiquer la citoyenneté Pueblo exclusivement afin de posséder des actions résidentielles. Bien qu'un citoyen puisse acheter ou vendre plus d'actions résidentielles, il ne peut pas vendre sa part de citoyenneté d'origine sans devenir un étranger non résident.

Le conseil d'administration est composé de douze personnes chargées de gouverner le PCC. Le conseil sélectionne le président et divers vice-présidents du personnel, des départements et des régions, ainsi que l'élaboration des principales politiques gouvernementales.

Les deux principales tribus du PCC sont les Zuni et les Hopi. Les autres tribus minoritaires comprennent les Acoma, les Laguna, les Yaqui et les Zia.

PCC fonctionne comme une grande société extraterritoriale. Le taux de rendement annuel des actions Pueblo a constamment dépassé 16 % au cours des huit dernières années depuis 2063, et les fonds d'actions Pueblo ont constamment surperformé l'indice Standard and Poor 500 depuis 2031. (sona.89) société spécialisée dans le capital-risque, la banque et l'assurance. Ce capital-risque soutient et finance à son tour de nombreuses startups Pueblo dans le commerce électronique et les technologies de l'information, renforçant la présence de Pueblo sur la matrice. Les offres de polices d'assurance subventionnées par l'État et de prêts commerciaux à l'industrie Pueblo à des taux réduits fournissent la base industrielle pour soutenir son développement économique.

En ce qui concerne les autres sociétés, Pueblo a plusieurs restrictions empêchant les grandes mégacorporations de se déchaîner. Premièrement, tous les résidents et employés doivent avoir au moins une action privilégiée pour faire des affaires sur la propriété Pueblo. Toutes les sociétés ont besoin d'une licence d'exploitation pour fonctionner sur les terres Pueblo et se soumettent à deux audits par an par des auditeurs du commerce équitable. Le non-respect des exigences d'audit peut entraîner la révocation de la licence de la société délinquante.

À partir de 2062, Aztechnology a vu sa licence d'exploitation révoquée dans le PCC et a été invitée à quitter toutes les installations et à emballer ses opérations dans le PCC. Ils ont mis du temps à se conformer, comme on pouvait s'y attendre.

À la fin du siècle dernier, alors que le boom économique menant à la ruée vers les ressources transformait Albuquerque et Phoenix en oasis technologiques, les membres des tribus ont rapidement acquis les compétences techniques et professionnelles si insatiablement demandées par les entreprises. Ces compétences leur seraient très utiles de nombreuses années plus tard.

Lorsque Garrety a condamné les Amérindiens aux camps de rééducation, même les tribaux qualifiés et professionnels du Sud-Ouest n'étaient pas à l'abri de la déportation, malgré le rôle minime qu'ils ont joué dans le SAIM. Les chefs d'entreprise locaux, cependant, ont résisté à cette directive; certains ont simplement "oublié?" d'avoir entendu l'ordre, tandis que d'autres cachaient activement des membres du gouvernement fédéral.

Lorsque Daniel Coleman a renversé les systèmes des camps de rééducation, de nombreux Pueblo se sont joints à lui dans une rébellion contre le gouvernement des États-Unis. À la tête du contingent Pueblo se trouvait un groupe appelé la Société Kachina ; À l'origine, la Kachina Society était une fondation patrimoniale dédiée à la préservation de la culture et des traditions de la tribu Hopi. Apparemment, ils ont gardé en vie certains des secrets les plus mystiques des Hopi, car la société a fourni des chamans, utilisant les pouvoirs magiques nouvellement revenus pour aider Coleman dans la grande danse des fantômes et d'autres rituels de guerre à travers le sud-ouest.

Pour l'aide de la Kachina Society dans la réalisation de la Great Ghost Dance, le peuple Pueblo a reçu le droit de former sa propre nation lors du traité de Denver. Après quelques débats, ils ont décidé de ne pas revenir à des méthodes de gouvernement tribal dépassées, mais ont plutôt choisi une forme plus progressiste, imitant les nouvelles mégacorporations extraterritoriales. La Société Kachina, quant à elle, s'est retirée de son rôle de premier plan et est retournée dans son foyer traditionnel dans les forêts de Cibola, exerçant uniquement un leadership moral en tant que conseillers spirituels des tribus Hopi et Zuñi, du moins semblait-il.

Le Soyoko

Bien que la Société Kachina ait professé un désintérêt total pour les affaires du Conseil, il est vite devenu évident que de nombreuses décisions du Conseil avaient tendance à être en accord avec les opinions de la Société. De plus, plusieurs des tribus minoritaires ont accusé le Conseil d'incliner ses opinions en faveur des Hopi et des Zuñi. En 2053, une révélation dans la presse d'Albuquerque affirmait qu'un cercle secret de Kachina, appelé le Soyoko, tirait les ficelles du Board dans les coulisses. Avec à la fois la Société Kachina et le Conseil d'administration sous leur coupe, les Soyoko ont utilisé leur influence secrète pour manipuler le Conseil d'entreprise, généralement au profit des Hopi et des Zuñi. De plus, le cerveau derrière le Soyoko, selon l'histoire, n'était autre que Carlos Estefan, alors président du conseil d'administration !

Mais l'emprise que Soyoko détenait sur le Conseil finirait par prendre fin. En 2057, la présidente Maria Alonzo a pris sa retraite, invoquant des problèmes de santé. Tout le monde s'attendait à ce qu'Antonio Popé, un protégé d'Estefan, succède à Alonzo, mais le Conseil a surpris tout le monde en votant pour Emilio Cajeme, à l'époque un cadre mineur de la tribu Acoma.

Changement de régime

Après l'élévation surprise de Cajeme, les relations entre le conseil d'administration et la Kachina Society se sont détériorées, car la société a régulièrement critiqué et dénoncé la plupart des décisions du président Cajeme. Mais les choses ont dégénéré en crise en 2061, lors d'une cérémonie rituelle fin novembre. La Kachina Society organisait l'une de ses danses cérémonielles les plus importantes à Gallup, lorsque quatre danseurs masqués ont jeté leurs robes, dégainé des armes automatiques, abattu plusieurs danseurs principaux et se sont enfuis dans l'obscurité de la nuit. Comme les victimes ont été identifiées plus tard, l'une d'elles s'est avérée être le président Estefan.

Tout cela a vite été oublié, car deux semaines après le meurtre d'Estefan, les forces de Pueblo sont arrivées à Los Angeles, sous prétexte de rétablir l'ordre et de protéger SoCal des envahisseurs tels qu'Aztlan et Saito. L'attention étant détournée du meurtre, Miguel Lusie'dzil a été discrètement nommé nouveau président du conseil d'administration lors d'une assemblée des actionnaires. Carlos Pomodre a également été élu pour occuper le poste d'administrateur laissé vacant par Estefan.

Mise à jour vers 2070

Entre 2065 et 2070, le Pueblo Corporate Council a absorbé la majeure partie de la nation Ute. Pueblo et Ute avaient autrefois des relations cordiales, mais celles-ci se sont détériorées avec le temps, en raison de différends territoriaux, ainsi que de leur divergence d'opinion envers les Anglos (Pueblo était généralement tolérant envers eux, tandis qu'Ute détestait les Anglos avec passion). De plus, les disputes sur le phénomène magique de Chaco Canyon ont encore exacerbé la situation.

La rumeur disait qu'Antonio Popé avait développé des relations secrètes avec le gouvernement Ute après avoir été ostracisé du conseil d'administration. Cependant, il n'a pas été déterminé si Antonio prévoyait ou non de trahir Pueblo aux Utes, ou vice versa.

Jusqu'à présent, il n'y a aucun détail sur la façon dont Pueblo a absorbé Ute, ni quand.

Chronologie

2014 - La Kachina Society fait sa première apparition publique, défendant la position de Daniel Howling Coyote contre les États-Unis.
2014 - Redondo Peak entre en éruption, enterrant la majeure partie de Los Alamos.
2017 - Les chamans de la Kachina Society assistent à la Great Ghost Dance.
2033 - Tablelands Software, une société de logiciels basée à Pueblo, lance son système d'exploitation basé sur Dreamcatcher Matrix, établissant Pueblo comme une présence sur la matrice.
2053 - Une révélation révèle un cercle restreint de la société Kachina appelé Soyoka, qui conspirait pour manipuler le conseil d'administration de Pueblo. Le journaliste est ensuite inculpé d'escroquerie boursière.
2057 - La présidente Maria Alonzo prend soudainement sa retraite. Le conseil d'administration de Pueblo élit Emilio Cajeme comme prochain président.
2061 - Le 20 novembre, quatre terroristes masqués abattent plusieurs danseurs lors d'une cérémonie de la Kachina Society. L'une des victimes est Carlos Estefan, le président du conseil d'administration.
2061 - 8 décembre, Pueblo fait marcher ses forces à travers la frontière californienne, revendiquant Los Angeles et ses environs.
2062 - Le 18 avril, Miguel Lusie'dzil est officiellement nommé nouveau président du conseil d'administration lors d'une assemblée des actionnaires. Carlos Pomodre est élu pour occuper le poste d'administrateur laissé vacant par Estefan.
2067 - Pueblo Corporate Council absorbe les terres de la Nation Ute.

Population: 12,195,000
Revenu par habitant: 29,300¥
Nombre de SINless estimé: 8%
Sous le seuil de pauvreté: 16%
Affiliation à une Corporation: 57%
Ethnicité:

• Humain 64%
• Elfe 14%
• Nain 6%
• Orc 14%
• Troll 2%
• Autres: moins d'1%

Éducation:

• Moins de douze ans 10%
• Équivalence d'études secondaires 37%
• Diplômes d'études collégiales 38%
• Diplômes avancés 15%

Tribal Affiliation: 59% of total population

• Hopi: 42%
• Zuni: 41%
• Other Tribes: 17%

Major Languages Spoken:

• English (90%)
• Spanish (64%)
• Zuni (32%)