Session XXIV : Le droit de l'Eau

General Summary

Baltazar et Marduk sortirent de l’audience royale et retrouvèrent Drark et Vidar devant le palais. Ils firent un petit conciliabule afin de se tenir au courant des dernières informations, puis se mirent d’accord pour aller rendre visite à Orset, le magicien qu’on leur avait conseillé pour avoir des renseignements sur les guenaudes.

Avant cela, Vidar leur demanda quelques minutes. Il aurait aimé avoir une conversation avec Halgean Forgemer. Entre nains, il savait qu’ils pourraient s’entendre et peut-être avoir des renseignements ou aides quelconques. Il attendit quelques dizaines de minutes afin que les audiences publiques soient terminées, puis fut escorté jusqu’au roi de la cité, qui semblait curieux de savoir qui était ce nain qui demandait à le rencontrer. Une fois dans le salon du monarque, Vidar se présenta en soulignant son appartenance au clan Odeson. Il s’agissait en effet d’une famille connue dans les Montagnes des Cinq Rois. Halgean ne parut pas impressionné. Il souligna que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vu les montagnes. L’oracle proposa alors une divination afin de détendre Halgean et lui montrer sa bonne volonté. Celui-ci refusa, rétorquant que même s’il s’agissait d’un pays de superstition, lui, avait bien les pieds sur terre et ne comptait pas se laisser influencer comme certains esprits faibles. Vidar comprit qu’il avait affaire à quelqu’un de méfiant qui ne serait pas facilement charmé. Il tenta alors d’en appeler à la solidarité naine afin d’obtenir soutien dans sa quête contre les Crocs d’Obsidienne et les guenaudes. Halgean lui proposa de lui fournir une barque pour qu’ils puissent se déplacer dans le Marais des Cendres, mais c’est tout ce qu’il parvint à gratter chez le souverain d’Edimar. Il quitta le bureau du monarque avec un petit goût d’amertume dans la bouche.

Ils se rendirent ensuite au fort de Kaynéa, le bastion de la cité, dans lequel se trouvait le collège de magie d’Edimar. Il s’agissait d’un fort, regroupant la garnison de la ville, bâti sur une petite colline. Ils quittèrent le Quartier du Port et entrèrent dans la partie riche de la ville : le Quartier des Pieds-Secs. Il s’agissait du seul endroit dans la cité où le sol n’était pas humide, et seuls les riches pouvaient se permettre d’habiter là. Une fois avoir convaincu les gardes qu’ils avaient eu l’autorisation de se rendre au collège de magie, ils se dirigèrent vers ce qui ressemblait à une grande bibliothèque construite en bois et en pierre. Malgré la fragilité du bois, comparée à ce qu’ils avaient vu à Orville, ils purent constater que de nombreux glyphes magiques entouraient le bâtiment, leur faisant comprendre l’importance de ce lieu et la précarité de la sécurité de la Marche de l’Eau.

Une fois devant le bâtiment, ils furent accueillis par un jeune homme en toge rouge. Ils expliquèrent la raison de leur venue : ils étaient à la recherche de renseignements sur les guenaudes et avaient entendu dire qu’un certain Orset pouvait leur procurer ce type d’information. Le jeune les conduisit alors à l’intérieur du bâtiment et les fit attendre à l’entrée de la bibliothèque. Quelques minutes plus tard, un grand homme maigre, d’une cinquantaine d’année, une longue barbe noire grisonnante les accueillit. Ils discutèrent alors de ces créatures maléfiques qu’étaient les guenaudes. Bien que certaines exceptions dans l’histoire avaient démontré que ces êtres n’étaient pas systématiquement mauvais, il était clair que leur nature était maléfique et que le fait de la surmonter était alors un concours de circonstances, au moyen de nombreux efforts de la guenaude. Ils apprirent que les guenaudes avaient une faiblesse pour le fer froid, et que leur principale force était le pouvoir choisir les conditions de leurs combats. En effet, leurs nombreuses métamorphoses leurs permettaient d’infiltrer les rangs de leurs futures victimes et de sélectionner le moment opportun pour pouvoir mener l’agression. Il existait plusieurs types de guenaudes : les guenaudes vertes, les guenaudes marines, les guenaudes anis, les guenaudes noires, et bien d’autres encore. Chaque guenaude possédait des pouvoirs légèrement différents, mais toutes étaient capable de se regrouper en « cercle de guenaude » afin de partager leur puissance et leur permettre d’atteindre des niveaux d’énergie magique plus importants. Un tatouage magique alors s’activait alors sur leur corps, montrant leur appartenance à ce cercle de guenaude.

Les aventuriers posèrent encore quelques questions, mais ils sentirent qu’ils arrivaient au bout des informations qu’Orset avait à leur proposer de manière large, et ils ne savaient pas quelles questions complémentaires lui poser. Une chose leur sembla clair : il s’agissait d’adversaires de tailles, et en effet il n’existait pas de solution miracle car ces créatures étaient hautement intelligentes et retors. S’il avait été simple de s’en débarrasser, les habitants de la Marche l’Eau l’auraient déjà fait depuis longtemps. Ils demandèrent alors s’ils pouvaient consulter la bibliothèque afin de faire des recherches supplémentaires. Les aventuriers se répartirent alors les différents sujets qui les intéressaient : les guenaudes évidemment, mais également le croquemitaine, le village aux tertres et Laskier. Après avoir passé le reste de la matinée à étudier ces différents sujets, ils décidèrent d’aller à l’Étincelle. En partant, Drark glissa l’ouvrage sur les guenaudes dans son sac, « au cas où » il aurait envie de le reconsulter plus tard. Lorsqu’ils quittèrent la bibliothèque, il fut arrêté par le bras par le gardien des lieux.

« Où allez-vous avec cela, maître gobelin ? »

« Je… euh… cherchais la personne à qui demander pour l’emprunt des ouvrages de la bibliothèque. »

Avec un regard sévère, le gardien lui répondit :

« On ne fait pas prêt ici ! ».

L’alchimiste lui laissa le livre et quitta les lieux sans demander son reste.

Quelques minutes plus tard, il arrivèrent à l’Étincelle. Il n’était pas encore midi, et l’établissement était pratiquement vide. En vue, il n’y avait qu’un employé occupé à nettoyer le sol, et un énorme gars qui ressemblait à un sorteur. Les aventuriers demandèrent pour avoir une boisson et s’installèrent à une table. La personne s’occupant du nettoyage s’occupa de les servir, sous ordre de l’autre homme. En observant un peu la scène, ils comprirent que le gros bras à l’air un peu primaire, était en fait le patron de l’établissement. Ils l’interpelèrent alors, lui demandant s’il était possible de rencontrer l’ancien responsable de la maison de passe. Avec grossièreté, la réponse vola en répondant affirmant qu’il ne connaissait pas l’ancien patron, que c’était lui le boss depuis la passation des lieux des mains du clan de la Truite à celui des Murènes, et qu’il se foutait de savoir où il était. Cependant, Baltazar sentit, dans le manque de subtilité et au ton de tenancier, qu’il ne disait pas toute la vérité. Il l’attrapa par le col, colla son front contre celui de Edian, et lui dit qu’il avait intérêt à parler franchement s’il ne voulait pas finir à croupir dans le lac Sav. Intimidé par l’agressivité inattendue, le patron lui révéla alors qu’il était possible de rencontrer l’ancien maître des lieux. Il les avertit qu’il serait là en début de soirée, au moment où l’activité principale du cabaret débuterait. Satisfait de cet entretien court mais efficace, Baltazar retourna à la table de ses compagnons.

Entre temps, deux jeunes hommes en robes s’étaient installés à une table voisine et discutaient de marchandises. Ils avaient l’air sympathique, ce qui poussa Marduk à engager la conversation avec eux. Ils discutèrent et apprirent qu’ils étaient des marchands d’objets magiques. Ils possédaient une boutique qui rencontrait des difficultés d’approvisionnement actuellement à cause des troubles dans la Marche. Ils décidèrent d’aller jeter un coup d’œil après à la boutique des deux jeunes marchands magiciens.

Ils se rendirent alors dans une forge afin de mettre à exécution un plan dont ils avaient discuté suite à leurs recherches sur les guenaudes. Ils demandèrent au nain du « Souffle du Dragon », la forge la plus réputée d’Edimar, de leur forger des anneaux en fer froid. Sachant que les guenaudes changeaient d’apparence, s’infiltraient partout où elles pouvaient pour manipuler les mortels, ils avaient convenu d’une stratégie : chaque fois qu’ils avaient un doute sur l’identité d’une personne, ils lui serreraient la main et verraient si le contact était douloureux. Marduk, ayant déjà une armure faite de fer froid grâce à l’alchimiste du groupe, se passa de cette opération. Il vérifia s’il pouvait recouvrir son pavois de fer froid, mais les finances n’étaient pas suffisamment bonnes pour ce luxe. Ils allèrent alors à la Chambre de la Liche pour consulter les marchandises. Dès son entrée, Baltazar, tendit la main aux jeunes marchands pour leur serrer la poigne. Le test fut concluant car il n’y eut aucune réaction suspecte de la part des deux marchands. Enthousiastes, ils leur firent faire le tour de la boutique et leur présentèrent de nombreux produits, leur ventant également les différents matériaux qu’ils pouvaient se procurer en cas de besoin : fer froid, argent, adamantium, etc. Après quelques minutes, le groupe d’aventuriers leur exposèrent leur but : trouver des objets capables de combattre les guenaudes. Les deux jeunes magiciens fouillèrent alors leur stock afin de trouver quelque chose qui pourrait les aider. Ils trouvèrent alors une potion, la liqueur de dragon féerique, permettant à ceux qui la boivent de cracher un nuage de gaz euphorique pouvant potentiellement perturber les lanceurs de sorts. Drark examina la potion, et vit qu’il ne pourrait pas reproduire ce type d’objet de manière fiable et peu coûteuse. Après concertation avec ses compagnons, ils décidèrent qu’ils allaient donc s’en passer, n’ayant pas les finances pour pouvoir en acheter suffisamment.

Alors qu’ils sortaient de l’échoppe, la jeune fille s’occupant de Wirt, le jeune enfant infirme, vint les prévenir. Hort les cherchaient car le roi avait finalement pris sa décision : il n’enverrait pas de patrouille ou d’éclaireurs pour aller enquêter sur la destruction de Valenheim. Des représentants du clan des Murènes avaient eu vent de l’annonce d’aller investiguer le village détruit, et s’étaient opposé, avec comme argument qu’ils avaient actuellement besoin de toutes les forces pour défendre la ville. L’insécurité générale de la Marche de l’Eau ne leur permettaient pas de déforcer la garde pour s’attarder sur un village déjà rayé de la carte.

Une fois devant Hort, les aventuriers se demandèrent ce qu’ils pouvaient faire de plus. Il leur expliqua qu’il était possible de passer outre cette décision en faisant appel au Droit de l’Eau. Une ancienne divinité était présente dans les eaux du lac Sav, et une coutume permettait à des personnes avec suffisamment de courage et de force, de forcer le roi à suivre une décision. Pour cela, il suffisait de vaincre le Maître des Marées, un élémentaire d’eau, dans une salle prévue dans le palais royal. Dans les caves du palais, une arène dont le plancher était immergé sous le niveau du lac, permettait l’affrontement de l’esprit du lac et de ses éventuels adversaires. Les aventuriers étaient réticents à l’idée de cette confrontation. Ils savaient que c’était du temps et des ressources investies, et n’étaient pas certains que la requête de Hort était complètement raisonnable. Cependant, à l’annonce de la récompense d’une épée, un héritage familial de longue date, le groupe décida qu’ils devaient de toute façon attendre le début du service de l’Étincelle et acceptèrent le défi.

L’arène était de forme carrée, relativement grande, deux poteaux soutenant la structure du palais offraient des couverts potentiels, tandis qu’une fosse plus profonde au centre et un piédestal au fond de l’arène sur lequel l’esprit du lac attendait, offraient du relief au champ de bataille. Les aventuriers, eux, démarraient le combat sur des escaliers, au sec, à l’opposé du piédestal. Une petite tirade solennelle d’un prêtre de Gozreh, rappela l’enjeu du combat, en indiquant qui étaient les deux factions spectatrices s’opposant : d’un côté de l’arène on pouvait y voir les villageois de Valenheim, et de l’autre côté, des membres du clan des Murènes. Les places restantes avaient été données à des badauds intéressés par le conflit des intérêts divergents.

Un bref son de corne annonça le début du combat. Marduk leva son bouclier et enjoignit ses compagnons à se regrouper autour de lui. La seconde d’après, l’élémentaire d’eau étaient sur eux. Enfin, presque. Il sauta de son promontoire, fonça sur le groupe avec une vitesse impressionnante, et projeta avec force de l’eau solidifiée sur le premier opposant. Le coup rebondit sur l’armure de Marduk. Baltazar bougea pour prendre l’élémentaire en tenaille, et il remarqua que l’eau autour du Maître des Marées était trouble. Il avait beaucoup de mal à se déplacer car l’énergie élémentaire de son adversaire créait des vagues et empêchait une progression rapide dans l’eau. Une fois en position, il frappa son opposant avec sa lance. Drark sortit ses bombes avec regrets car il savait qu’il ne pourrait pas utiliser de feu grégeois contre l’élémentaire. Il opta pour de la foudre en bouteille, espérant que cela fasse de gros dégâts. La première frappa l’élémentaire de plein fouet, mais il manqua la seconde. Marduk, hors de portée de corps à corps, se concentra sur le fait de protéger ses compagnons. Il forma un rempart de son bouclier, et exhorta ses compagnons à se regrouper autour de lui.

Le Maître des Marées tenta alors d’atteindre le gobelin, reconnaissant la menace potentielle à de dégâts à distance. Il contourna Marduk pour se mettre dans le coin de la salle et attaqua l’alchimiste. Ce dernier encaissa le coup, ce qui permit au groupe d’aventuriers de faire pleuvoir des coups et sortilèges sur la masse d’eau vivante. L’élémentaire comprit alors qu’en attaque frontale, il ne pourrait vaincre. Il opta alors pour une autre tactique. Il alla se replier derrière le promontoire et attendit. Baltazar avança pour se positionner dans l’arène, derrière un des piliers. La créature aquatique sortit alors de sa cachette et vint administrer un coup violent qui vint frapper l’iruxi en pleine face. Drark en profita pour lancer une bombe sur l’élémentaire, mais le manqua de peu. Heureusement, l’explosion de chaque bombe manquée permettait d’atteindre la créature grâce aux éclaboussures. L’élémentaire se replia alors, en un éclair. Les aventuriers attendirent alors, au aguets du moindre mouvement d’eau. Il revint à la charge, tel un ouragan, pour frapper Vidar cette fois-ci. Le groupe frappa alors dans le vide, n’étant pas certain d’avoir touché la créature ou l’eau virevoltante de par le mouvement du monstre. Ils échangèrent alors des regards inquiets, ils sentirent clairement le danger de la situation : ils ne parvenaient pas à atteindre la créature, trop rapide et pouvant frapper de loin par des projection d’eau d’une violence extrême. Drark arriverait bientôt à cours de bombes, Vidar de sortilèges, et ils n’avaient aucune idée de l’état de santé de cet élémentaire. Le combat, qui, quelques secondes auparavant, semblait gagné, venait de prendre une toute autre tournure. Les frappes du Maître des Marée causaient d’importants dégâts, et s’ils ne trouvaient pas une stratégie très rapidement, ils seraient bientôt tous au sol.

Baltazar essaya de se cacher derrière un pilier, tandis que Vidar et Marduk avancèrent, mettant les pieds dans l’eau pour la première fois pour prêter main forte à leur compagnon. Durant leur déplacement, une vague aussi dure que la pierre les frappa de plein fouet, cognant leur visage et répandant du sang dans l’eau du lac. Drark se rendit compte que si ses amis avançaient, il aurait plus de mal à frapper la créature, et décida alors d’également se rapprocher. Baltazar jura alors, comprenant que si ses compagnons avançaient, il ne pourrait pas prendre son adversaire en tenaille et le surprendre. Il profita de la diversion de ses compagnons pour avancer encore dans l’arène, plus près du promontoire derrière lequel le Maître des Marées venait se réfugier après chaque frappe. Ce dernier ressortit à cet instant pour attaquer à nouveau, alors que Baltazar était encore à découvert. Un déluge d’eau tranchante saigna le ruffian, puis l’élémentaire disparut derrière son rempart. Pendant ce temps, Marduk soignait les deux compagnons qui étaient restés non loin de lui, faisant appel à clémence de Sarenrae pour leur situation précaire. Il sentaient qu’ils allaient patauger dans cette eau et tous se faire abattre les uns après les autres sans avoir pu réellement combattre.

Baltazar, affaibli et dégoulinant de sang, tenta alors le tout pour le tout. Il immergea son corps dans l’eau, espérant que cela lui permette de passer inaperçu, et se colla au promontoire. Tandis que l’élémentaire attaqua une nouvelle fois ses compagnons impuissants, lui faisant comprendre qu’il était passé inaperçu, il attendit qu’il revienne se placer dans sa planque habituelle. La masse d’eau mouvante, après avoir frappé une nouvelle fois ses compagnons impuissants, revint se positionner derrière son rempart, prêt à attaquer à nouveau. Baltazar fit alors un bon en avant et lança son arme de toute ses forces, sachant que même en cas d’attaque manquée, sa rune permettrait à son arme de revenir dans ses mains sans risque d’être laissé seulement avec son poing à piques comme armes. Surpris, le Maître des Marées ne vit pas l’attaque arriver, et fut transpercé de part en part. La forme rigide se dissipa sous le coup, se dissipant dans les eaux du lac Sav. Pendant une seconde, un silence emplit la pièce. Était-ce une feinte de l’élémentaire ou avait-il finalement été vaincu ? Pour répondre au mutisme de l’assemblée, l’iruxi leva alors les bras vers le ciel, en signe de victoire. De grands éclats de joie se firent alors entendre par les membres du clan de la Truite. Des applaudissements suivirent alors, félicitant l’exploit des aventuriers. Un ministre prit alors la parole :

« Le Maître des Marées à parlé : Le Droit du Lac a été entendu, et le roi se rangera derrière la demande de Hort et les habitants du village de Valenheim ! »

Les membres du clan des Murènes froncèrent les sourcils, n’approuvant pas la décision finale, mais respectant les coutumes ancestrales. Hort se jeta alors dans les bras des aventuriers en les remerciant. Il leur offrit alors l’épée du grand-père de son grand-père, héritage de la famille des Gaélian. Il s’agissait d’une épée courte de bonne facture qui, dans l’obscurité, révélait alors tout son potentiel. Il était dit qu’elle était alors capable de trancher la pierre et l’acier comme s’il s’agissait de papier. Du coin de l’oeil, Marduk vit alors deux visages connus : Baz et Askari, deux de ses anciens compagnons du camp de Mirben. Il sentit comme un feu qui parcourait ses veines et qui emplissait son coeur...

Date du Rapport
23 Aug 2023

Commentaires

Please Login in order to comment!