Session XLII : Des géants dans la Marche

General Summary

Les aventuriers laissèrent alors les pénitents à leurs pensées. Baltazar semblait de toute façon ne plus tenir beaucoup l’alcool après cette petite période d’abstinence dans la Marche du Vent. Il tournait déjà de l’œil, et Jueïa le raccompagna à sa chambre afin de s’assurer que tout allait bien pour lui.

Les trois autres aventuriers hésitaient encore. La fatigue du voyage à dos de montures les poussait à rejoindre leur ami iruxi, mais cela faisait trop longtemps qu’ils n’avaient pas eu l’occasion de boire à s’en démonter la cervelle. Vidar et Drark sortirent leur pipe et décidèrent de fumer un peu de vieille feuille. La douce. Ils savaient que la forte pouvait être particulièrement costaude et ils ne voulaient pas passer la prochaine journée malade sur les routes. Par contre ils sortirent leur bouteille de Goutte, cet alcool particulièrement fort, afin d’accompagner correctement leur moment « pipe ».

« Cela vous dérange si je me joins à vous ? »

Un humain d’environ une cinquantaine d’année s’était approché de leur table. En s’approchant, il avait tombé sa capuche sur ses épaules et on pouvait maintenant bien contempler son crâne chauve. Il portait le bouc, d’une couleur poivre et sel, confirmant avec les rides qui marquaient son visage son âge déjà relativement avancé. Il portait une tenue de voyage qui attestait de sa richesse : vêtements légers mais élégants, alliant le confortable avec le style de la noblesse de Redana.

« Avec plaisir, répondit Vidar, nous sommes heureux d’accueillir un sympathisant de la fumette, monsieur… ? »

« Advarn, Advarn de Marchefer. Je suis marchand et je représente les intérêts de ma cité dans la Redana pour les diverses ventes de minerais ainsi que des bières brassées. »

« Ah ! Voilà qui est intéressant. Nous sommes des grands amateurs de la boisson et apprécions découvrir de nouvelles saveurs. D’ailleurs après votre dégustation de notre vieille feuille, vous goûterez peut-être un peu de notre Goutte ? Il y a de bonnes brasseries donc à Marchefer ? »

« Elles sont en effet excellentes, et au nombre de trois ! »

« Nous pensions aller à Marchefer avant de nous rendre à Glenwyrm, vous nous recommandez donc le passage par votre cité ? »

« Oh. Vous allez à Glenwyrm ? Alors je pense honnêtement que le détours n’en vaut pas la chandelle pour le moment. La route de Marchefer n’est pas vraiment sûre, et cela vous fera un long détour. Voyez, les chemins de montagnes entre Glenwyrm et Marchefer sont complètement sabotés et les montagnes infestent de géants en ce moment. Aller à la capitale de la Marche de Pierre après Marchefer signifie revenir sur ses pas pendant deux jours. J’adore ma ville natale, ne vous méprenez pas, mais je pense que si vous n’avez pas d’affaire à Marchefer, le détour n’en vaut probablement pas la chandelle. »

« Les routes sont fermées, vous dites ? » demanda alors le gobelin.

« C’est dû à une mésentente entre les deux cités. Il y a de cela quelques temps, il y avait beaucoup de commerce entre les deux villes. Cependant, les routes sont devenues de moins en moins sûres, et il a fallu faire escorter les caravanes avec de plus en plus d’hommes. Et il se trouve que Glenwyrm n’a pas tout à fait rempli sa part du contrat. Plusieurs grosses caravanes de Marchefer ont été pillées, ce qui a rendu les nains furieux, et ils ont saboté les sentiers reliant les deux villes. Et puis, il y maintenant des géants un peu partout dans les montagnes, il vaut donc mieux les empêcher d’emprunter nos routes. »

Vidar se rappelait qu’en effet c’était une technique utilisée par les nains pour se prémunir des attaques pour protéger leurs frontières. De manière générale, les nains n’étaient pas mécontents d’être plus isolés des autres cultures et ils avaient tendance à garder rancune contre les personnes qui les avaient déçus.

« Quelle est la proportion de nains à Marchefer ? Je suppose qu’il doivent avoir un certain poids politique pour réaliser ce genre d’action radicale. » demanda Vidar, approuvant d’un petit geste de la tête la prise de décision de ses congénères mais restant diplomate.

« Plus de huit personnes sur dix sont des nains à Marchefer. Étant natif de là j’ai un bon contact avec eux et j’ai intégré la guilde des marchands où j’ai une certaine reconnaissance. Je suis très bien intégré dans leur culture et je n’ai jamais eu de souci avec eux. »

Ils commencèrent alors à partager leurs pipes pour faire goutter leur vieille feuille à Advarn. Il toussa un peu, pris au dépourvu par le côté âcre des végétaux. Pour aider à faire passer, Drark lui tendit un verre de *** qu’il prit et avala d’un coup pour faire passer sa toux. Il réalisa une grimace lorsqu’il se rendit compte qu’il ne s’agissait pas d’eau, mais d’une liqueur qui lui enflammait la gorge tel le feu d’un dragon. Il essaya de reprendre son souffle et toussa plusieurs fois avant de parvenir à parler.

« Ouah ! … Elle arrache votre herbe. Et votre …. ***, compléta Vidar, Cela suffirait à réveiller un mort ! J’adore le goût mais qu’est-ce que c’est fort. C’est vraiment sauter hors de la gueule du loup pour se faire dévorer par le dragon votre combo. »

Drark se retourna vers Vidar avec un air interrogateur, c’était peut-être à cause de l’habitude, mais cela ne lui semblait pas si fort que cela. Vidar qui ne semblait pas affecté par les substance haussa des épaules discrètement afin de ne pas vexer le quinquagénaire. Il discutèrent encore, en buvant plus que de raison.

« Vous semblez avoir une belle position au sein de la guilde, si j’en crois votre accoutrement de qualité. N’est-ce pas compliqué de gagner la confiance des nains ? » demanda Marduk.

« À vrai dire si vous suivez une bonne étiquette et que vous vous montrez digne de confiance cela peut être plus facile que vous ne le pensez. Les nains aiment surtout la loyauté, et abhorrent la trahison. Si vous les respectez et qu’ils voient en vous un roc sur lequel se reposer en cas de besoin, vous êtes un ami des nains. Et pour ma position, en fait j’occupais une position politique, à représenter les humains au sein de la ville, et un ami m’a convaincu de parcourir de parcourir le monde et d’ouvrir mes horizons. J’ai donc pu intégrer la guilde des marchands avec un avantage certain et directement recevoir des postes à responsabilités. Il s’agit d’un nain très jovial, ouvert d’esprit et débrouillard, avec un carnet d’adresse aussi long que vous pouvez l’imaginer… »

La description réveilla un peu les aventuriers, comme une piqûre à vif. Il leur semblait qu’elle leur rappelait vaguement quelqu’un qu’ils avaient connu, l’énergie générale leur semblait vaguement familière. Marduk fronça les sourcils, tandis que le visage de Drark s’éclairait petit à petit. Mais… ne serait-il pas en train de parler de … ?

« Est-ce que par hasard votre nain ne s’appellerait pas Tim ? » se lança Vidar.

« Ah ! Vous le connaissez également ? La terre de Redana est vraiment petite ! »

« Ce bon vieux Tim ! » s’exclama le champion.

Ils portèrent un toast à Thorvak, alias Tim, et à ses mille et unes solutions rocambolesques à tous les problèmes. Ils continuèrent à discuter et apprirent que Taek avait récemment changé de mains. Il y a peu, il s’agissait encore d’une elfe du nom d’Ira, qui était en charge du comptoir commercial. Les aventuriers se rendirent compte, à la description, qu’il s’agissait de l’elfe qu’ils avaient rencontrée à Horizon et à qui ils avaient transmis des informations sur la manière dont les tensions autour des elfes grandissaient à Orville. Alors qu’Advarn commençaient à dormir sur la table, ils discutèrent longuement pour savoir s’ils devaient rendre visite au nouveau commandant des lieux, mais en conclurent que même s’ils avaient le sentiment que c’était peut-être une bonne idée, ils ne savaient pas trop ce qu’ils lui diraient.

Après avoir bu plus que nécessaire et s’être assuré qu’Advarn n’était pas mort, ils décidèrent de le ramener à sa chambre. Le tenancier leshy leur indiqua le lieu où il dormait. Une fois dans la chambre du marchand, l’alchimiste gobelin fut pris d’une envie d’en apprendre un peu plus sur leur nouvel ami. Durant la soirée, à aucun moment ils avaient eu l’impression que l’humain se jouait d’eux ou mentait, mais « On n’est jamais trop prudent, pas vrai ? » dit Drark, le sac du marchand à la main. Après un léger moment d’hésitation de la part du groupe, un petit geste d’accord lui fut donné.

Le sac était rempli de documents et contrats, déjà signés de son voyage d’affaire. Parmi les documents, deux étaient scellés, ce qui attisa la curiosité du gobelin. Il jeta un regard interrogateur à ses compagnons.

« Vous pensez qu’on devrait les ouvrir ? »

« Hmm. Il ne m’a pas semblé être un hypocrite ou une menace, ne devrait-on pas laisser ses affaires tranquilles ? »

« Oui mais bon… peut-être qu’on n’a pas été VRAIMENT attentif et qu’il ment très bien ? Ne serait-ce pas plus PRUDENT, de vérifier ? Je ferai en sorte qu’il ne remarque pas, ne t’inquiète pas...»

Vidar ne savait pas trop où se mettre, mais faisant confiance à l’alchimiste et sa fourberie naturelle, il décida d’appuyer son point de vue.

« Ce n’est pas comme si on allait le voler, on va juste regarder. Vérifier qu’il n’est pas un danger. » ajouta le nain. 

Marduk soupira et fit un petit geste de renoncement tout en installant l’homme complètement saoul confortablement dans son lit. Drark ouvrit alors les deux lettres. L’une était signée d’un certain Ragdar, et informait qu’ils avaient rouverts un sentier dans les montagnes, praticable, et demandait à Advarn de rentrer à Marchefer au plus tôt. Le second message était signé par Tim, et proposait une rencontre à Glenwyrm, à la Taverne des Parias afin de discuter d’une affaire très très intéressante. Le gobelin informa ses compagnons du contenu des messages, puis referma délicatement les lettres en essayant de faire en sorte que l’humain ne remarque pas qu’elles aient été ouvertes.

Ils laissèrent ensuite Advarn à son repos bien mérité, en compagnie de son propre ronflement à soulever les montagnes.

Le lendemain matin, ils décidèrent d’aller rendre visite au forgeron afin de se débarrasser du surplus de matériel qu’ils avaient acquis durant leurs aventures. Ils n’allèrent pas réveiller Advarn, ne sachant pas s’il allait prendre la direction de Marchefer ou de Glenwyrm. Ils hésitèrent à avertir Marcus et ses Guerriers du Pardon car ils avaient mentionné la veille qu’ils feraient peut-être le trajet ensemble, mais au final, les aventuriers préféraient garder plus d’indépendance et même d’intimité. Avant de reprendre la route, ils eurent une dernière petite discussion : fallait-il ou non aller discuter au maître des lieux ? Ira avait été l’ancienne dirigeante et peut-être allaient recueillir des informations intéressantes sur l’Empire Zithaï, ou l’état de la Redana actuel ? Mais au final, ils ne savaient pas quel accueil ils allaient recevoir et si cela n’était pas inutile, voire déplacer d’importuner le chef de Taek sans avoir de sujet essentiel à discuter.

Ils reprirent donc la route vers Glenwyrm, en contournant les montagnes par le sud. Sur la route, ils ne croisèrent pas les Pénitents. Au bout d’une journée et demi de voyage, ils purent apercevoir de la fumée noire au loin. Ils se lancèrent donc au triple galop. Un petit village fortifié sur une rampe, dominait la vallée. Et la fumée s’élevait de ses habitations. Ils étaient encore loin mais le vacarme des combats étaient transportés par le vent jusqu’à des kilomètres. Ils n’hésitèrent pas une seconde et se jetèrent vers l’avant pour aider ceux qui en auraient besoin. Le pont-levis était abaissé, et ils purent constater que des soldats se battaient contre des géants du froid. Aux cris qui émanaient des maisons, ils en conclurent que des civils étaient encore présents sur les lieux.

Vidar sauta de son cheval et usa de sa magie, inspirée par son ancêtre Fafnira, pour se transformer en dragon de bronze. Il s’agissait de la forme d’un jeune dragon, long de quatre mètres, et non de la taille gigantesque qu’une dragon adulte ou vénérable pouvait atteindre, mais cela le mettait déjà à arme égale avec les géants qui faisaient la taille des maisons du village. Ses griffes étaient terrifiantes, et des arcs électriques sauvages émanaient de sa gueule, prêts à être libérer sur ses ennemis. Marduk fonça à travers la grande porte ouverte et se dirigea vers les habitations. Sur sa droite, un géant tentait d’attraper une famille en passant son bras à travers les fenêtres cassées, et sur sa gauche une escouade de soldats combattait un autre géant. Il jugea que la famille était plus en détresse et galopa jusqu’à côté du géant, sauta de son cheval et s’élança sur la porte d’entrée. D’un coup d’épaule puissant, il défonça la porte fermée et se plaça entre l’énorme main menaçante et la femme accompagnée de ses deux enfants. Drark décida de prendre une autre route. Il savait que sa discrétion pouvait être un atout pour une attaque surprise, alors il fit une approche plus discrète. Et puis après tout, cela semblait être une situation dangereuse, il valait mieux être prudent. Il passa la porte, se glissa derrière le géant qui assaillait la famille, et fonça dans la maison sur sa gauche. De là, il aurait un bon angle de tir sur ses adversaires tout en restant à couvert en cas de représailles. Vidar, maintenant à portée des géants, cracha un arc électrique qui vint frapper le premier géant dans le dos, et vola ensuite pour se poser sur le toit juste à côté. Marduk profita de l’attaque de l’oracle pour évacuer la famille par l’arrière, trop apeurée que pour entrevoir les fenêtres possibles de sortie. Alors qu’il faisait sortir femmes et enfants, le géant inspira un grand coup, puis relâcha un souffle glacé sur le champion. Le fidèle de Sarenrae subit la morsure du froid avec stoïcisme tandis qu’il faisait écran de son corps pour protéger les innocents. Drark lança alors une bombe dans le dos du géant, qui hurla de douleur quand son corps pris feu dans une grande gerbe de flammes. Le second géant, qui était alors aux prises avec les gardes non loin, les envoya valser dans les escaliers d’un grand coup de hache. Les gardes hors d’état de nuire, il s’approcha dangereusement de la fenêtre où le gobelin s’était posté. Le dragon de bronze vola pour se placer dans le dos du premier géant, recevant des coups des haches gigantesques au passage, puis arracha une partie de ses chairs par une morsure violente. Alors que le colosse hurlait de douleur, il en profita pour asséner un grand coup de griffe, l’éventrant avec une brutalité que ses amis n’avaient encore jamais vue chez lui. Tandis que les tripes de la mastodonte se vidaient sur le sol, l’autre géant tenta de venir lui prêter main forte, trop tard hélas. Alors que le combat faisait rage, un cri écœurant se fit entendre. Une sorte de déchirure sonore perça les tympans, malgré le fait que cet appel guttural était étrangement grave. Une sorte d’énorme sanglier humanoïde démoniaque vola, grâce à des ailes ridiculement petites pour sa masse corporelle hideuse et grasse, vers le corps de garde à deux pas de là. Il atterrit avec la grâce d’un mammouth, faisant s’effondrer le toit. Des cris de femme se firent entendre à l’intérieur alors qu’un autre géant venait aider la grotesque créature. Marduk, voyant que Vidar et Drark semblaient avoir la situation en main avec les géants, décida d’aller prêter main forte à la dame en détresse. Il sortit de la maison, prit son élan et sauta au dessus de la rue en contrebas, pour passer au travers du mur que le monstre venait de détruire. Dès qu’il fut suffisamment près, il sut. Cette créature répugnante était un démon, un être provenant du plan des Abysses, ce lieu où les actes maléfiques et les péchés prenaient littéralement vie sous des formes abjectes. Il sortit Lueur et fit rayonner sa lumière angélique dans la pièce, attirant la fureur du démon alors occupé à rouer de coups la jeune guerrière que Marduk découvrit dans la pièce. Elle portait une armure lourde, un bouclier et une épée longue. Elle semblait jeune, peut-être tout juste la vingtaine, et possédait un visage gracieux cernés de beaux cheveux châtain clair en queue de cheval, la coupe des soldats. Elle avait une allure un peu divine, ce qui suggéra à Marduk qu’elle était peut-être une championne elle aussi. Elle se battait avec l’énergie du désespoir, mais elle était visiblement dépassée par le démon sanglier. Elle saignait déjà abondement et son armure était noircie de coups. Le champion de Sarenrae arrivait à temps. Dès qu’il eut frappé la bête dans le dos, celle-ci se retourna pour le ruer de coups. Il bloqua le premier, qui amocha son bouclier lourdement, et encaissa un second coup qui vint le briser. Il allait devoir passer à une tactique plus offensive qu’à l’habitude.

De l’autre côté, Vidar et Drark firent tomber le dernier géant dans leur zone. L’instant d’après, ils foncèrent pour prêter main forte à leur compagnon qui était maintenant cerné par le démon et un autre géant. Vidar, toujours sous forme de dragon de bronze, vola dans la mêlée et vint frapper dans le dos le géant, assisté par Drark qui lui fit exploser un feu grégeois sur la tête. Voyant que le combat ne tournait pas en sa faveur, le colosse repoussa Vidar de son chemin et pris ses jambes à son coup. Il ne restait plus que le démon à vaincre. Une odeur écoeurante se fit alors sentir… L’air empestait d’un fumet pestilentiel, et quelque chose d’étrange apparut petit à petit aux yeux des aventuriers. Drark, observant la scène, se rappelait d’avoir déjà entendu de ce genre de démon. Il s’agissait d’un Nalfeshnie, un démon de l’avidité. Et sa malédiction étaient occupé à prendre effet. L’épée de la jeune femme, Lueur, les lunettes d’alchimiste et un étrange crâne de la pièce commencèrent à refléter une lueur immonde. Drark et la fille, de peur d’être affectés, jetèrent au sol leurs possessions, ce qui permit au Nalfeshnie de les attirer à lui d’un geste emprunt de magie démoniaque. L’instant d’après, ces objets, ainsi que le crâne, avaient disparu, emporté dans un espace extra dimensionnel propre au démon. Marduk, lui, s’était cramponné à son cimeterre, jurant que jamais il ne le lâcherait même si cela devait le meurtrir. Et c’est ce qui arriva. Il se mit à vomir et trembler comme une feuille, mais cela n’était rien en comparaison à la certitude que le symbole de sa dévotion ne le quitterait pas. Vidar frappa à nouveau le démon, qui riposta avec violence, forçant Marduk à utiliser ses pouvoirs de guérisons pour maintenir l’oracle en vie. Le gobelin lança des bombes à longue distance, arrosant le démon d’acide car il avait l’impression que le Nalfeshnie pourrait peut-être être immunisé au feu. Le combat semblait tourner en la faveur des aventuriers, ce qui poussa le démon sanglier à lancer une porte dimensionnelle, s’échappant de justesse aux griffes des défenseurs du village. Ils jetèrent un regard autour d’eux, car ils savaient que ce genre de téléportation ne pouvait mener à plus d’un miles, mais ils ne purent distinguer clairement où le démon s’était rendu. Peut-être dans le groupe de géants au loin, occupés à fuir ? Ou serait-ce du côté des forêts en contrebas ? Ce serait un bon endroit pour se cacher…

Date du Rapport
25 Aug 2024
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