Interracs

Les Interracs constituent une chorale de chérubins spécialisés dans la recherche et la préservation des savoirs technologiques anciens. Fondés en 7628 par Euthanatos, els tirent leur nom d’Interrac, fondateur de l’Institut, partageur de savoirs. Els se définissent comme des archéo-techniciens et rétro-ingénieurs, voués à comprendre, réparer et transmettre les secrets de la Création.

Mission

Les Interracs ont pour mission de redécouvrir les technologies de l’Age d’Or du Tikkun, perdues lors de la Seconde Brisure.

Organisation

Leur chef est Euthanatos. Sous ses ordres, les Interracs forment des chorales dispersées dans tous les royaumes et toutes les flottes expéditionnaires, souvent en marge des institutions officielles. Els bénéficient d’une grande autonomie, mais sont surveillés avec méfiance par les autres chœurs.

Méthodes

Depuis la fin de la Seconde Brisure, les Interracs explorent la Création à la recherche de savoirs perdus. Els s’associent aux flottes expéditionnaires de la Guilde des Architectes. Els sont envoyés dans de nombreux domaines pour y récupérer des technologies perdues. Mais ces dernières sont rarement intactes et exploitables.

Les Interracs ont la réputation de mettre leur nez partout sans demander la permission, faisant fi de la sécurité. Leurs recherches ont parfois causé des incidents dommageables. Mais la plupart tentent de se présenter comme des aidants, permettant aux chorales locales d’atteindre leur plein potentiel.

Les Interracs travaillent grâce à leurs grimoires de cristal, immenses bases de données renfermant protocoles, rituels et secrets technologiques. Seuls leurs élus, formés dès l’enfance, peuvent supporter la complexité de ces savoirs.

Relations avec les autres institutions

Les Interracs sont perçus de manière ambivalente : à la fois comme des passeurs de lumière, gardiens du savoir indispensable à la survie des royaumes, et comme des filous inquiétants, prêts à mentir, voler et infiltrer pour atteindre leurs buts. Leur devise pourrait se résumer ainsi : peu importe la méthode, l’information doit être retrouvée, consignée et préservée.

Leur obsession du savoir entraîne régulièrement des tensions :

• Avec le Primogène Sandalphon, qui leur interdit souvent de piller les secrets des mondes retrouvés. Plusieurs Interracs désobéirent, s’infiltrant clandestinement pour subtiliser des technologies précieuses.
• Avec l’Ecclésia et les séraphins, qui les accusent de mensonge et de vol, et voient dans leurs pratiques une source d’hérésie.
• Avec la Guilde des Architectes, qui tolère leurs excès car leurs travaux demeurent indispensables pour rebâtir l’âge d’or.

Histoire des Interracs

Les Interracs tirent leur nom de leur fondateur, Interrac, un chérubin rebelle du Haut-Tikkun. Contre les dogmes de l’Institut, Interrac décida de dérober les savoirs jalousement gardés par les chorales de chercheurs pour les rendre accessibles à tous. Son geste, jugé hérétique par certains, fit de lui un symbole de liberté pour d’autres. Ainsi naquit une première confrérie vouée au partage universel des connaissances, afin que nul éloha ne soit privé d’outils pour servir le Grand Dessein.

La Seconde Brisure marqua la fin de cet âge d’or. Dans le chaos qui s’ensuivit, l’Institut fut décimé et leurs archives en grande partie perdues. C’est Euthanatos, concepteur des partzufim, qui reconstitua les Interracs à partir des survivants. Sous son autorité, leur mission changea profondément : il ne s’agissait plus seulement de partager, mais de retrouver et préserver les savoirs disparus. Euthanatos érigea en dogme la redécouverte à tout prix, quitte à manipuler l’histoire officielle, effacer des traces gênantes ou dérober des secrets interdits.

Lors de la Croisade du Primogène, les Interracs jouèrent un rôle déterminant mais controversé. Alors que les armées célestes avançaient pour reconquérir les mondes souillés, els imposèrent leur propre agenda : fouiller chaque planète, chaque monolithe, afin d’y exhumer les reliques technologiques et les mémoires interdites. Leur obstination entraîna autant de percées capitales que de scandales, car els privilégiaient parfois leurs fouilles au détriment des nécessités militaires. Cette intransigeance leur valut à la fois un prestige durable et une méfiance persistante de la part des autres institutions.