D2I
La conséquence de la collaboration impérialo-adultérine
La culture infernarde croit en deux genres, assignés à la naissance à partir des caractéristiques sexuelles extérieures chez le nourrisson. Ils croient aussi en une "attirance naturelle" des personnes assignées "femmes" envers les personnes assignées "homme", et réciproquement. A l'inverse, la culture infernale croit en un genre infantile absent, et en une multitude de genres, individuels, que chacun découvre en vivant. Ils croient aussi que l'attirance ne peut être réduite à un groupe et pensent que l'attirance se décide de façon individuelle, pour chaque relation. Cette différence de point de vue n'est qu'un des très nombreux points de conflits entre Inferna et Inferno. Cela dit, quand ces cultures se rencontrent dans le projet "KISSY", à Inferno, les jeunes étudiants affiliés au projet réagissent avec leurs propres mouvements culturels. Le mouvement D2I s'inclus là-dedans.
Les D2I s'identifient par l'identification à une "identité intime" (principalement genre ou attirance) qui soient différentes de ce qu'on leur a enseigné comme étant "normal" à Inferna. Ce mouvement a eu beaucoup de mal à s'étendre en dehors de la KISSY, parce que les infernaux se considèrent largement assez "libres" et ne savent pas quelle identité serait "divergente" ou "différente". Cela dit, les infernaux encouragent beaucoup ce mouvement chez les anciens infernards comme chez les infernards vivant encore à Inferna.
Naming Traditions
Noms de famille
La plupart des D2I sont issus d'Inferna. Leurs noms de famille ont donc des origines étymologiques grecques. On trouve aussi beaucoup de vieux noms infernaux (comme Tarxoth par exemple). Cela dit, certains D2I ne sont pas infernards d'origines, et certains infernards sont issus de l'immigration, ou descendent de personnes qui le sont. De ce fait, les noms infernards communs ne sont qu'une tendance dans cette culture.
Noms autres
Comme dans toutes les culture du plateau du Sud, il est courant de se donner des surnoms. Les surnoms basés sur le prénom (exemple : Kaze pour Katadikazo) peuvent être utilisés par n'importe qui, et indiquent simplement un cadre moins officiel (les noms complets sont surtout utilisé dans des cadres extrêmement officiels, comme le cadre juridique, par exemple). Pour indiquer la familiarité, d'autres surnoms peuvent être donnés. Ceux-ci peuvent être basés sur des évènements (Canon-à-cruche pour Katoptris, par exemple), sur d'autres personnes (Kazette pour Katagidia, par exemple), sur l'apparence (La grande bleue pour Bléprospène, par exemple) ou sur une identité (Yellow not blue pour Yesemayiliji, par exemple).
Personne ne m'appelle Katadikazo et... enfin, tu es d'Inferno. Je m'attendais pas à ce que tu t'en souviennes, surtout sans ton 6e don.
Dans la culture D2I, le surnom porte aussi un marqueur de quête de soi. Certaines personnes expérimentent avec des surnoms, avant de démarcher pour prendre officiellement le prénom associé. C'est notamment le cas chez les D2I dits "de genre", mais cela est commun chez d'autres D2I, qui voient ce changement de nom comme une marque de prise de pouvoir sur leur propre identité.
Culture
Groupes de langues et dialectes majeurs
Majoritairement infernards d'origine, les D2I parlent souvent un infernard mêlé de vampirique. Cela dit, leur volonté de diverger en terme de genre a altéré leur emploi de la langue pour correspondre d'avantage à l'infernal et, à force de fréquenter leur école, de nombreux mots d'autres langues se sont infiltrés dans leur language. Presque toutes les langues de l'Alliance d'Argent ont contribué à leur petit dialecte.
Culture et héritage culturel
Les D2I ont un héritage culturel infernard. Ils sont issues de la culture d'Inferna et en ont tiré de nombreuses habitudes. Le mouvement D2I étant né d'un contact entre les cultures infernardes et infernales, les D2I eux-mêmes sont influencés par la culture infernale, qui les touche.
Coutumes et valeurs partagées
Les D2I se définissent par leur identité avant tout, mais défendent aussi des valeurs communes. La plus importante de ces valeurs est la "liberté", soutenue par le principe d'auto-détermination. Selon les D2I, chacun est responsable de se définir soi-même et personne d'autre ne peut définir une personne que la personne elle-même. Révolutionnaire, voir même décadent pour les infernards, ce principe n'a choqué personne à Inferno. En effet, l'auto-détermination de genre y est normale. Pour ce qui est de l'attraction, la seule bizarrerie pour eux revient à la nommer par autre chose qu'une liste des personnes qui nous attirent, ou une liste de critères appréciés. Avoir un vocabulaire dédié à une attraction sonne... étrange.
Il était déjà le meilleur des directeurs quand il ne pratiquait qu'à l'A.I.E.A., et voilà qu'il sauve les infernards !
L'esprit autour duquel s'est formé le mouvement D2I est celui d'une rupture avec l'ordre établi, mais aussi une volonté de vivre pleinement et entièrement. L'acceptation, la tolérance, le dialogue et l'entente sont essentiels au fonctionnement de ce mouvement.
Règles de Bienséance communes
Il est impossible de connaître avec assurance l'identité d'une personne juste en la regardant. Le mieux, c'est toujours de demander. Les D2I préfèrent qu'on leur demande leur avis (ou qu'on se réfère à leur pins) pour employer des pronoms à leur sujet ou pour choisir leur nom d'usage / surnom. Ils voient aussi ça comme très impoli de supposer de l'attirance de quelqu'un pour quelqu'un d'autre, surtout si on ne connaît pas les genres d'attractions de la personne en question.
Tu devrais les voir, Kitty, tous ces petits d'Inferna avec leur badge de pronom comme si le concept était révolutionnaire.
L'identité est le plus ultime sens de soi. Une personne est libre de se définir elle-même. Ce principe, appelé "auto-détermination", est au centre de la culture D2I. Quand quelqu'un se définit, il est normal de respecter cette définition. Utiliser un pronom qu'une personne a rejeté, ou un nom (surnom) qu'une personne a rejeté, est très impoli et très mal vu par la communauté.
Code Vestimentaire commun
La majorité des écoles infernardes emploient des uniformes strictes, ou des codes vestimentaires très restrictifs. Les enfants s'habillent tous de la même mannière. A la KISSY, les étudiants se sont retrouvés libres de leur choix. La plupart ont choisis de garder l'uniforme dans un premier temps, par solution de facilité. Puis certains basiques de la garde-robe infernarde ont été tolérés pour varier un peu. Et, progressivement, les étudiants ont pu explorer leur plein potentiel vestimentaire.
L'uniforme, c'est très bien. Les habitudes, ça créé des réflexes, ça te met dans le bon mood, tu vois.
Les D2I portent tous un pins de genre (comme la plupart des étudiants) et beaucoup portent des signes "identitaires", liés à leur définition d'eux-mêmes. On les trouve aussi souvent avec un uniforme customisé, reprisé pour inclure des éléments qui leur plaisent / correspondent. Sinon, on peut trouver des morceaux d'uniformes (le col, par exemple), sur des vêtements civils. Ces vêtements hybrides illustrent leur situation paradoxale.
Art & Architecture
L'art des personnes appartenant à la culture D2I tourne beaucoup autour de l'auto-détermination et le sens du soi profond. Ils représentent aussi les relations et l'attraction qui lient les différentes personnes. Pour les D2I, l'art peut être un exutoire, un outil d'exploration de soi, de ses pensées et sentiments, autant qu'il peut être politique. En effet, leur représentation dans les médias artistiques peuvent soutenir et empouvoirer d'autres D2I, mais aussi sensibiliser les consommateurs de ces médias à leurs difficultés.
Coutumes, traditions et rituels communs
Une pratique courante parmi les D2I est de produire un mur d'affirmation, et d'y revenir deux fois par jour. Ce mur comprend toutes les informations que les D2I pensent connaître sur eux-mêmes. Ces informations évoluent dans le temps et à mesure que les D2I se découvrent. Cette évolution est représentée par les changements sur le mur.
Coutumes Funéraires et Mémoriales
Les D2I célèbrent leurs proches perdus en créant une poupée de ces derniers dans un bois infernal. Cette poupée est creuse et les D2I y rangent des petits mots pour leur proche, ainsi que des petits mots définissant leur proche. Une fois pleine, la poupée est scellée et gardée par un proche comme un souvenir du défunt. Il arrive que plusieurs poupées soient faites, une par proche.
Tabous Communs
Certaines règles sont communes dans la communauté (comme éviter de supposer des choses sur autrui), mais la plupart sont assez faibles. Cela dit, certaines choses sont très mal vues et peuvent entraîner des réactions très agressives de la part des D2I. Ces "tabous" sont liés à leur sécurité mentale. Pour eux, se prémunir de ces situations est nécessaire, et les affronter est très douloureux.
Qu'ils essaient de s'énerver contre moi, pour voir. Je suis toujours scandalisée, Kaze, fais pas cette tête, mais c'est pas à moi qu'ils vont faire peur !
En général, l'emploi du nom de naissance (quand celui-ci a été abandonné par le D2I en question) est vu comme très maladroit, voir cruel. L'emploi volontaire de mauvais pronoms est aussi très mal vu. Les insultes ciblées comme "démon vampirique", faisant référence au changement de "préférences culturelles" des D2I sont mal supportées. Les insultes en général, surtout en groupe, contre des membres de la communauté, ne sont pas acceptées.
Figures Historiques
Les D2I se sont appropriés des figures d'Inferna ayant participé à la création de la KISSY, ou à la création du mouvement D2I, mais aussi des figures infernales. On compte par exemple Katadikazo Meyrus, qui est reconnu pour avoir été la source des recherches sur l'état de santé des étudiants infernards, ou encore les deux directeurs de la KISSY. Parallèlement, des figures ouvertements D2I infernardes sont aussi mises en avant par le mouvement, comme Javier Rowle (ouvertement gay).
Ideals
Idéaux de Beauté
La beauté est dans l'amour de soi et la confiance en soi. On est beau quand on est nous-mêmes.
Les D2I aiment souligner leur individualité par des modifications physiques (piercing, tatouage) et du maquillage, qui expriment leur "vraie personnalité". Être unique, différent et notable dans la masse est ce qui est perçu comme beau, attirant et élégant.
Idéaux de Séduction
Les D2I se séduisent souvent en utilisant des codes infernards (altération du col, cheveux attachés, etc...). Cela dit, ils ont aussi certains éléments qui leur sont propres.
Le pins
Le bracelet
Idéaux de Relations
Les D2I se distinguent par la "divergence" vis-à-vis d'une norme. Le plus important pour eux est donc d'éviter toute supposition vis-à-vis de leurs préférences relationnelles, que ce soit au sujet des partenaires, de l'exclusivité, des activités attendues, etc... tout est discuté au préalable et, dans le cas où une discussion n'a pas eu lieu, une décision n'a pas été prise.
Organisations majeures
Les D2I sont indissociables du projet "KISSY". Ils sont nés de la rencontre entre Inferno et Inferna, à travers le travail en collaboration des sièges des Affaires Intra-Plateau et des Allystels en Voie de Perdition (A.K.A sa majesté adultérine infernale le prince Kitty Hell'O et sa majesté impériale infernale le prince Sibyen Hell'U). On parle de D2I principalement pour les élèves infernards ayant pris conscience, chez eux, d'une différence d'identité intime par rapport à ce qu'on leur enseignait comme la norme à Inferna.
Différences d'Identités Intimes (Intimate Identity Divergence, 2ID)
Pays concernés
Hypo-crites et Hyper-fiers
Les j'en lis sur eux et plus j'aime les D2I !
Je comprends, j'adore écrire à leur sujet. N'hésite pas à voter pour une partie de l'article en particulier qui t'aurait plus dans le Kyrosteur pour former des articles plus détaillés dessus ;)