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Cité de l’Envol

La Cité de l’Envol est une ville en ruine aux dimensions cyclopéennes, perdue dans la Cordillère du Cana. Oubliée par la mémoire des hommes, elle était le centre de l’empire du Roi Ibis.

Géographie

La Cité de l’Envol se trouve dans la Cordillère du Cana, non loin du point où celle-ci se scinde en deux chaînes. La cité occupe un haut plateau à environ 2000 m d’altitude et surplombe à l’ouest le Grand Désert de Qav Lepsong.

Description

La Cité de l’Envol s’étale sur plusieurs kilomètres, sur une large terrasse surplombée par les montagnes. Seul l’ouest offre une vue vertigineuse sur l’horizon. On y accède difficilement par des sentiers de montagnes caillouteux, tout en lacets et en courbes, qui montent à l’assaut de pentes vertigineuses de la Cordillère du Cana. Par endroits, les sentiers longent des falaises à pic et ne font guère plus de deux mètres de large. Des sections maçonnées, des bornes gravées de symboles érodés, des murs de soutènement et des ponts de pierre témoignent d’aménagements qui devaient jadis être minutieux, mais le temps, les glissements de terrains et les éboulements ne les ont pas épargnés.   Les différents sites de la cité sont reliés par de grandes avenues pavées, bordées de statues d’oiseaux (souvent des ibis) d’un style épuré, mais dont les becs ont la particularité d'être en métal. Certaines sculptures mesurent près de quinze mètres de haut. Deux grands aqueducs en pierre de taille alimentaient jadis la cité en eau, détournant à son profit des lacs d'altitude. Leurs structures d'arrivée sont encore visibles au nord et au sud, mais le réseau hydraulique a cessé de fonctionner depuis des siècles.   Trois grandes pyramides à paliers dominent les lieux, celle au centre étant la plus massive. Leurs terrasses gravées portent encore des fresques d’ibis stylisés en vol. Beaucoup de ses paliers sont éventrés, laissant voir un cœur de pierre brute. Chaque pyramide était autrefois surmontée d’un sanctuaire en forme de dôme, aujourd’hui partiellement effondrés. Les escaliers y conduisant sont triples : deux volées de marches à échelle humaine encadrent un large escalier aux très hautes marches.   Les autres bâtiments sont construits au moyen de gros blocs de pierre assez sombre, arrachés aux montagnes voisines. On devine encore par endroits des décorations en basalte poli et des incrustations en obsidienne. Leur style architectural comprend des façades inclinées et des colonnades rappelant immanquablement de longues pattes d’échassiers. Les plus gros édifices, versions miniatures des grandes pyramides, sont dotés de rampes ascendantes.  

La Place des Nuées

  Tout à l’ouest de la cité, surplombant de vertigineux à-pics, s’étale une immense place pavée. Elle est bordée de colonnes sur lesquelles trônent de grandes statues d’ibis.  

Nids

  A plusieurs endroits (mais pas sur les trois grandes pyramides), on devine la présence de nouveaux occupants. Bâtis dans les ruines, aussi bien dans les hauteurs qu’à même le sol, on trouve d’immenses nids faits de boue séchée et de vignes entrelacées, bordés d'herbes sèches, le tout évoquant des jattes géantes. Des séchoirs à viande sont disposés en périphérie. Nouveaux occupants   La Cité de l’Envol est occupée depuis des siècles par des créatures dégénérées et bestiales, hybrides monstrueux d’oiseaux et d’hommes. Agressives et territoriales, elles chassent habituellement loin à la ronde dans les montagnes. Un peu pataudes, elles sont tout de même capables de voler. Elles manipulent des armes primitives avec leurs pattes inférieures, généralement de lourdes sagaies de pierre ou des casse-têtes.   Les grandes pyramides exercent une fascination sur ces créatures. Elles s’y rendent parfois, mais n’y nichent pas.

Rencontres

En dépit de l’altitude, on trouve dans la cité (en plus de ses occupants agressifs) des ibis farouches, étrangement adaptés aux lieux, des rapaces des crêtes et parfois des cerfs du Cana. Des aeprocs descendent parfois de leurs sommets pour chasser aux alentours.

Rumeurs et intrigues

Seuls quelques lettreux et sages du Lisataca, voire du Tlacana, s'étant penchés sur la question des ruines émaillant le Grand Désert de Qav Lepsong ont conjecturé sur l'existence de la Cité de l'Envol. Aucun n'a toutefois été en mesure de la localiser exactement.

Histoire

La cité existait déjà avant la venue du Roi Ibis, mais celui s’en empara lors de son ascension. Il y entreprit d’importants travaux pour en faire le cœur de son empire. De 8500 PC à 8000 PC, le monarque tout puissant y accueillit sa cour et ses armées d’esclaves. A son apogée, la Cité de l’Envol abritait près de 50 000 âmes.   D’innombrables délégations de Rois d'ambre vaincus venaient présenter au Roi Ibis leurs hommages et des cadeaux somptueux, toujours en rapport avec les oiseaux.
RUINED STRUCTURE
7500 PC
Date de fondation
9000 PC
Type
Ruins
Lieu Parent






























Les "nouveaux" occupants des lieux

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