- Age
- 29 ans
- Gender
- Male
- Eyes
- Bleus
- Hair
- Aucun
- Skin Tone/Pigmentation
- Ecailles blanches et bleutées
- Height
- 2m13
- Weight
- 160kg
Vu la rareté de son espèce, le dragonborn ne passe pas inaperçu - qu'il porte l'armure lourde ou les tenues plus discrètes des marchands du Califat. Il est donc de notoriété publique qu'il fréquente les cercles de fidèles d'Hadur, les Dimiers, les mercenaires du Taureau et les plus ouvert des marchands Sérènes.
Appearance
Mentality
Personal history
A l'origine, je suis une prise de guerre. Un œuf banal, perdu dans un labyrinthe de sable et de verre. J’aurai pu naitre et mourir là-bas, quelque part dans le désert qui sépare Nékhahara du Califat.
Sauf que j’ai eu la bonne idée d’éclore après la bataille.
D’une part, j’ai évité le sort de ma génitrice. D’une autre… Celle qui m’a épargné s’est aussi mise en tête de m’éduquer. Décision qu’elle a eu loisir a regretter, j’en doute pas. En attendant, il y a peu de chose aussi déterminé qu’une dragonne qui s’est engagée. Aussi, j’ai appris les quatre langues des Terres de Feu, une bonne soixantaine de version des matines à Hadur, la fréquence exacte à laquelle vibre un estomac après deux jours de jeûne, et les vingt-trois parades propres à la hallebarde trégénide.
Il est vite apparu que je n’étais pas fait pour archiver des artefacts historiques, ni pour suivre la vie d’ermites perdus dans le désert. Non, au contraire, j’avais un talent pour les armes, une carrure propre à impressionner, et un sain désir de liberté. Par ailleurs, mes relations avec la maîtresse des lieux allaient à s’empirer à mesure que je gagnais en années. Ce fut donc un soulagement lorsqu’un acolyte de l’Oasis me trouva une place dans la maisonnée d’un marchand des Côtes Splendide du Califat.
Mon nouveau maître était Hatim Ibn Sahr, un riche négociant Zaridi. Il avait fait une fortune dans le commerce d’étoffe, et dilapidé plus de la moitié dans une collection d’artefacts Ajira. A son service, j’appris l’importance des apparences. Le vieillard avait beau être plus pingre qu’un rat, il arrivait à se faire passer pour un pacha… Et à rencontrer, port après port, des officiels de plus en plus haut placé.
Pendant une dizaine d’année, j’ai suivi son ascension dans l’estime de ses clients – récupérant, de ci, de là, des informations à même de satisfaire les intérêts fantasques de celle à qui je devais toujours ma survie. Par avarice, ou charmé par mes crocs tout sourire, Hatim m’a confié des tâches de plus en plus importantes. De garde posté à sa porte, j’ai fini par l’accompagner à ses rendez-vous d’affaire. Peu à peu, je le secondais pour négocier l’immunité de ses cargaisons auprès des pirates locaux, je dirigeais sa garde pour mater les révoltes de tisserands, j’extrayais de sa comptabilité de quoi vivre confortablement, j’enseignait les armes et le chant à ses deux fils ainés.
J’admets, je suis joueur. Et, même si la chance m’a protégé toutes ces années, j’ai pris l’habitude de parier sur le mauvais cheval. A la mort d’Hatim – mort avec laquelle je n’avais aucun lien, pour ceux qui se poserai la question – j’ai choisi son second fils, Tariq.
Lui et moi, nous avions sympathisé. Je lui avais fait découvrir les vices des grandes cités portuaires ; lui m’avait dévoilé, pas à pas, le culte de Shakir qui fascinait tant son père. Ensemble, nous avions trouvé le moyen d’entrer dans la confrérie discrète des adorateurs du Dément. Et, dans les douces volutes de charas, cachés dans les bas-fonds qui nous servaient de temple, nous avions échafaudé quelques… hypothèses.
Son demi-frère ainé, Shanir, était de sang pur grâce à sa mère. Depuis ses treize ans, il se destinait aux infinies ramifications du Palais Doré. Tariq refusait de voir un frère à peine Zaridi hériter de la collection de son père : Fut donc arrangé le rééquilibrage du leg paternel.
Avec le recul, Tariq aurait fait un bien mauvais marchand. Même s’il me connaissait depuis l’enfance, c’était maladroit de sa part de me laisser piller les trésors de feu son père, connaissant mon appréciation pour de tels objets. Ça n’a pas manqué : une fois posé les griffes sur une fine clé d’argent gravé, j’ai réalisé que je ne pourrais me séparer d’un tel trésor.
Certes, je me suis senti coupable. Mais, comme souvent, mon instinct m’a donné raison.
J’ai appris la mort de Tariq quelques jours plus tard, alors que je faisais escale trois cents miles plus au sud. Son frère était plus préparé que nous le pensions… Mon absence criait ma culpabilité. Je devinais que les représailles ne tarderaient pas, aussi j’ai contacté la seule personne d’influence en qui je pouvais avoir confiance – celle à laquelle je devais déjà bien trop.
En un sens, j’avais réussi ma mission. C’est ce que j’ai argumenté, du moins. Je doute qu’elle ait tout gobé. Il n’empêche, elle m’a informé que je trouverai accueil à Ondanera, un patelin naissant à l’ouest.
Personality
The major events and journals in Elham's history, from the beginning to today.
The list of amazing people following the adventures of Elham.



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