Les Villes Franches d'Ildaris

En Ildaris, le danger rôde dans chaque ombre, derrière, ou au sommet, de chaque arbre. Pourtant, à travers ces terres sauvages, de douteux havres de relatives tranquilité perdurent. Les Villes Franches. Guère plus que de sombre cloaque de vice dirigé par des criminels en fuite ou de sévères communautés d'expatrié ayant tourné le dos à leurs frères Divins, ces îlots sont à l'image des terres les entourant: impitoyables et violentes.   La plupart d'entre elles furent fondées par des réfugiés des Guerres Orcs s'étant installé en Ildaris après avoir fuit leur terre ravagé ou après que celle-ci furent cédée au nouveau royaume orc dans le traité de paix qui suivit. Déjà endurci par la vie en territoire frontalier et plus encore par la guerre, ces laissé pour compte insatisfaits décidèrent de se forger leur propre petit royaume souverain. Apportant avec eux leur opiniâtreté et leur savoir faire, il se lancèrent dans la construction, d'abord, de petits fortins dans la forêt, puis, de places fortes de pierre et de bois servant d'oasis de paix dans la mer de danger qu'est l'Ildaris. Ces cités franches n'obéissent qu'à leurs propres règles et acceptent en leurs murs tout ceux acceptant de s'y plier. À la fois concurrentes et partenaires, ils arrivent qu'elles s'entre-aide contre une menace commune, mais reste généralement très indépendante et bien plus porté à tenter de profiter de la faiblesse d'une d'entre elle pour améliorer leur propre situation. Étant peuplé tout autant de vils forbans de passage fuyant la justice que d'intrépides marchands venant du Nord et que d'hommes courageux décidé à établir un semblant de civilisation dans ces terres sauvages, ces cités libres offrent un spectacle hétéroclite à tout visiteurs y passant. Des individus peu scrupuleux y rodent tout de même à la recherche de proies faciles se croyant en sécurité derrière les remparts et la pègre exerce une immense influence. Les bagarres sont nombreuses, les agressions tout autant et la justice parfois dure à mettre en branle. La vie y est difficile et dangereuse, mais certe moins que dans la forêt. Un homme ambitieux et hardi peut y trouver nombre d'opportunité qu'il ne trouvera peut-être nul part ailleurs, qu'il soit mercenaire, contrebandier, marchand ou aventurier. Les étrangers qui parviennent à s'y rendre y trouvent un surprenant spectacle où les Seovir viennent pour commercer des essentiels que la forêt ne peut leur fournir et des marchands retors apportant des marchandises dont les locaux coupés du monde extérieur raffolent.   La plus importante de ces cités franches est la grande ville portuaire de l'Ouest, Boreor. Celle-ci, sinueuse et puante ville fortifiée de bois bordant l'océan, est le principal centre de commerce de la région ainsi que le nœud d'intrigues le plus dense et le plus noueux des cités franches. C'est sur ses docks de bois, le long de ses sinueuses ruelles et à l'ombre de ses murs de pierre que les richesses sont échangées et que les complot sont ourdi. De son côté, la plus accessible et la plus connue est Hardan, la plus nordique d'entre toute, proche de la frontière Marforelienne. Celle-ci est lourdement fortifiée et offre le dernier lieu de repos véritablement sûr pour les voyageurs en provenance du Nord. Protégée de haut remparts, elle est la seule autre cité fortifiée de murs de pierre, bien qu'elle ressemble plus à un fort qu'à une ville. Les hommes qui la dirigent sont, bien que des expatriés, fiables et tentent véritablement de faire de cet endroit une place sûr où les gens de bonne fois sont bien accueillit et raisonnablement protégés.   Les autres Villes Franches sont de plus petits postes fortifiés dont l'ordre et à la sécurité sont moins bien établis. Certaines d'entre elle ne sont rien de plus que des repaires de brigands fortifiés où les marchandises volés peuvent s'échanger et où un homme peut profiter d'un repos, d'une bonne boisson et peut-être même des attentions d'une femme accueillante. D'autres encore sont de véritables petit bastions de civilisations où des civils fortement attachés à leur mode de vie isolationniste vivent de l'artisanat, de l'agriculture, du commerce et de la chasse. Ce sont dans ces villes que la plupart des biens sont produit avant d'être échangé avec leurs voisins.