E4/e - Lyliah disparaît en compagnie de Kalharyos l’Érudit
Résumé de l'évènement
Lyliah, en retrait, écoute attentivement la conversation et est touchée par les mots de l'Érudit évoquant une Lyliah perdue. Sentant le regard de Gurdil, elle comprend qu'elle doit agir rapidement. Elle retire sa capuche et s'adresse à l'Érudit avec une voix douce et séductrice, un ton qu'elle maîtrise bien en tant qu'espionne. Gurdil lance discrètement une pièce d'or enchantée, attirant l'Érudit hors de la pièce, et en profite pour révéler que l'Érudit cache un plan de vengeance visant à détruire les univers.
L'Érudit revient, méfiant, et Lyliah, feignant l'assurance, lui propose de partager leurs douleurs afin de l’éloigner de ses camarades et leur laisser le champ libre. Bien qu'elle soit secrètement amoureuse de Kalharyos, dont l'Érudit est le parfait sosie, elle ne peut se permettre de faiblir. Ils sortent ensemble, apparemment insouciants, mais Lyliah est déterminée à découvrir les plans de l'Érudit et à l'en empêcher, coûte que coûte. Elle sait que le danger est toujours présent et qu'elle doit rester forte et concentrée sur sa mission.
Lyliah, toujours en retrait, écoute attentivement la conversation qui se déroule devant elle. Les mots de l'Érudit résonnent en elle, remplis d'une douleur palpable :
Que l’univers est cruel. Dans un autre univers, elle a été avec ce Kalharyos, ce qu’elle n’a pas pu faire ici. Elle sent le regard de Gurdil sur elle. Elle connaît bien Gurdil et ses réactions, et elle sait qu'elle doit agir rapidement. Son instinct d'espionne lui dit qu’il attend quelque chose d’elle…
Sa décision prise, elle retire sa capuche, révélant son visage à l'Érudit. Ses yeux se posent sur elle, et elle y voit une lueur d'espoir et de douleur mêlées qu’elle s’efforce d’ignorer. Elle s'avance vers lui, sa voix douce et séductrice, un ton qu'elle a souvent utilisé lors de ses missions d'infiltration, et qu'elle maîtrise parfaitement. Elle ressent la surprise de ses camarades. C’est vrai qu’ils ne l’ont jamais vue dans ce rôle.
Elle sent de nouveau le regard de Gurdil sur elle, un clin d'œil discret typique de l’halfelin qui lui indique qu'il a un plan. L'Érudit semble perdu dans ses pensées, et elle voit une opportunité. Une opportunité de découvrir ce qu'il cache, de comprendre ses motivations et de laisser le champ libre à ses camarades.
Elle aperçoit Gurdil lancer une pièce d'or enchantée sans que les autres ne le voit, et l'Érudit s'éclipse un moment.
Gurdil en profite pour les prévenir, ses mots rapides et urgents.
Un frisson parcourt l'échine de Lyliah. Destruction des univers ? Vengeance ? Elle comprend soudain la gravité de la situation et la hauteur des enjeux. C’est au-delà de ce qu’elle avait deviné. Mais elle ne peut pas laisser transparaître sa surprise. Elle doit jouer son rôle, aussi dangereux soit-il. Elle est une espionne, habituée à l'infiltration et aux jeux dangereux.
L'Érudit revient, la pièce à la main, l'air méfiant. Elle doit agir vite. Elle s'avance vers lui, prenant son bras avec une assurance feinte.
Son cœur se serre inhabituellement en regardant l'Érudit, qui ressemble tant à Kalharyos, l'homme qu'elle aime sans espoir. Quelle ironie de devoir jouer ce jeu.
Elle sent son hésitation, mais aussi son désir de se raccrocher à quelque chose, à quelqu'un qui lui rappelle son amour perdu. Il se laisse emmener, et ils sortent ensemble, devisant gaiement, avec une apparente insouciance. Mais à l'intérieur, l'esprit de Lyliah tourne à mille à l'heure. Elle sait qu'elle joue un jeu dangereux, mais elle doit gagner sa confiance, découvrir ses plans.
Ils remontent des profondeurs, et le soleil sur son visage est un soulagement. Mais elle sait que le danger est toujours présent. Elle jette un coup d'œil à l'Érudit, et elle voit un demi-orc brisé, mais aussi déterminé. Elle doit être prudente, mais aussi courageuse.
Elle ne sait pas ce que l'avenir leur réserve, mais elle sait une chose : elle ne laissera pas l'Érudit détruire leurs univers. Elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour l'en empêcher, même si cela signifie jouer un rôle dangereux. Et elle sait que Mystra ne la laissera pas faillir.
Elle doit rester forte, concentrée sur sa mission. Elle ne peut se permettre de faiblir, pas maintenant, pas jamais…
Souriante et enjouée, elle se retourne vers l’Érudit et fait face au destin qui l’attend.