Session I : Loup-garou à Martelagne

Les aventuriers sont arrivés à Martelagne. Après une brève introduction, ils se sont dirigés vers la taverne du Petit Lait. Ils ont pu faire la connaissance de Suli le pêcheur, d'Hobor le tavernier-éleveur, et de Rhordin. Ils ont réussi à négocier un logement pour la nuit dans la maison de feu Lorana, l'éleveuse. Durant la nuit, deux gnomes, du nom de Calio et Zetrina (herboristes) sont venus demander leur protection car ils pensaient être en danger. Ils désiraient quitter le village avec les aventuriers. Le lendemain matin, le Père Grasset les invita à manger avec l'ensemble du village en guise d'accueil et de bonne foi. Les aventuriers ont trouvés que le Père Grasset n'avait pas l'air digne de confiance. Ils ont décidé d'enquêter davantage sur l'affaire. Ils ont également remarqué qu'Imanis, la forgeronne naine, était absente au banquet. Pendant que Marduk allait prendre de ses nouvelles, Baltazar, aidé de Narliza et Drark allait tenter de fouiller les affaires personnelles de l'ecclésiastique. Marduk apprit que la forgeronne avait été attaquées par un grand loup, et suite aux soins prodigués par le champion de Sarenrae, elle décida de révéler davantage d'informations sur la situation. Les attaques semblaient être liées à la disparition de Roran, fils du chef du village. Quelques mois auparavant, il a disparu durant plusieurs jours pour ensuite réapparaître affaibli, changé, perturbé. Depuis, régulièrement, il disparaissait pour plus tard revenir au village, le visage tourmenté et la conscience ailleurs. Un jour il n'est même plus revenu. C'est depuis ces moments que les loups ont commencé à faire leur apparitions. Entre temps, Narliza faisait diversion avec Drark pour permettre à Baltazar d'ouvrir la porte des quartiers personnels du père Grasset. N'ayant pas réussi à crocheter la serrure, il força le verrou, mais en réalisant trop de bruit que pour passer inaperçu. Le prêtre décida alors qu'il était temps d'aller vérifier ce qui se passait dans son église. Narliza tenta de l'arrêter mais peine perdue, il était décidé. Elle courra alors devant lui et fit une tentative désespérée pour l'arrêter. Une fois dans la lumière faible de l'église, elle tenta d'utiliser son anneau-serpent pour se fondre dans les ténèbre. Malheureusement elle n'y parvint pas. Elle continua alors dans son plan et tenta le tout pour le tout avec un croc-en-jambe. Manque de chance, Drark, qui tentait également de stopper le prêtre, ouvrait la marche et fut la victime du croche-pied parfaitement exécuté. Il se vautra au sol la tête la première et le prêtre enjamba le gobelin en sang pour interpeler l'iruxi en train de fouiller ses affaires. Ce dernier, bien que peu discret, avait cependant repéré quelques informations importantes : la carte recherchée n'était pas là, une épée en argent se trouvait dans la pièce, et le reste était constitué d'ouvrages concernant le culte de Lamashtu. Baltazar décida de jouer le surpris et prétendit qu'il cherchait de quoi satisfaire sa curiosité sur le culte. Il quitta la pièce sous les protestations de Grasset en ajoutant "Au fait, votre serrure est cassée, il faudrait la réparer le crois", ce qui ne dupa pas du tout le gros homme chauve. C'est à ce moment que Marduk revint de la forgeronne naine avec les informations révélées sur le secret des villageois. Il prit le prêtre à part et tenta de la convaincre d'avouer ses crimes. Grasset ne voulait cependant rien entendre. Le champion de Sarenrae souhaitait cependant entre de sa bouche les faits afin de pouvoir lui proposer le chemin de la rédemption. Le prêtre, têtu, ne voulait rien savoir et résista. Marduk le prit par le cou et commença à le malmener, ce qui poussa la prêtre à appeler à l'aide. Les aventuriers firent alors obstruction aux villageois qui désiraient aider le père. Rapidement, suite aux paroles du champion dénonçant le prêtre, les paysans formèrent deux groupes : le chef et sa femme, et les autres. Avec l'aide des aventuriers, les villageois eurent le courage de s'opposer à Rhordin, sa femme et le père Grasset. La vérité éclata donc : le fils du chef, Roran, avait été frappé de la malédiction lycanthrope. Toutes les pleines lunes, il perdait contrôle de lui-même, errait dans la nature, suivi de loups, et attaquait toute forme de vie qu'il croisait. Le père Grasset parvint à convaincre les villageois que cela passerait, ou que le jeune homme parviendrait à reprendre le dessus sur le mal qui le rongeait. Malheureusement, cela n'arriva pas et les animaux disparurent petit à petit de la région. Le manque de nourriture poussèrent le loup-garou à devenir de plus en plus aventureur. Il commença à attaquer les habitants du village et l'éleveuse, Lorana, fut tuée. Ben, le chasseur, décida qu'il était alors temps d'en finir et voulu tuer le lycanthrope. Le chasseur disparu cependant suite à sa décision, Rhordin annonçant au village qu'il avait décidé de quitter cet endroit. Les aventuriers, en fouillant les appartements de l'ecclésiastique, trouvèrent un parchemin de délivrance de la malédiction. Avec quelques efforts, ils parvinrent à convaincre Grasset de réaliser le rituel, ne pouvant pas eux-mêmes utiliser ce parchemin. Les aventuriers préparèrent alors un piège pour le loup-garou : ils creusèrent une fosse et utiliseraient leurs lances pour maintenir le loup dans le trou une fois qu'il serait tombé car le rituel nécessitait dix minutes de concentration. Marduk se proposa pour faire l'appât, tandis que les autres se mettraient en embuscade pour le mettre dans le trou. La forgeronne naine leur prêta une chaîne pour les aider dans cette tâche. Dès la montée de la lune, le loup-garou ne se fit pas attendre. Narliza se mit en haut d'un arbre, Drark sur le toit le plus proche et Baltazar se fondit dans les ombres. Le champion de Sarenrae tenta, une fois le lycanthrope sur lui, de le mettre dans le piège mais il résista. Baltazar vint à la rescousse et ils tentèrent à plusieurs reprises de le pousser grâce à la chaîne. En attendant, Narliza l'affaiblissait à coup de sortilèges, et Drark de sa fronde. Alors que le combat faisait rage, le gobelin se souvint que les blessures infligées par le loup-garou pouvait transmettre la malédiction à ses compagnons, mais pour ne pas perturber le combat davantage, il décida de ne rien dire. Il lança une bombe enflammée qui brûla le loup intensément afin de l'affaiblir (car il semblait encore solide sur ses pieds) et peu après les combattants parvinrent à le pousser le loup dans sa cage. Alors que le rituel s'achevait, que les villageois venaient recueillir le corps, humain, de Roran, les aventuriers se mirent à panser leurs blessures. Seul Baltazar avait été blessé et par chance, il ne fut pas atteint par la malédiction, mais d'étranges écritures incandescentes se mirent à apparaître sur le dos meurtri de l'iruxi...