Une tête de pont...qui s'écroule

Military: Battle

Le Second Ordre décide d'établir une tête de pont dans le Fief des Templarii pour réparer une offense datant d'une dizaine de millénaires. Les Templarii, déjà amoindris par la situation sur Mannagharn et plusieurs autres théâtres d'opérations, déploient leurs forces de même que celles de plusieurs mondes leur étant loyaux.   La bataille est jointe par des forces de l'Armée Étrangère et le 12ème Carabinier des Royaumes de Johams, qui paieront le prix des ambitions du Second Ordre pour sécuriser une victoire pyhrique.

Les forces du Second Ordre sont déployées depuis l'orbite dans l'objectif de venir stabiliser ce monde chapelle et établir une garnison de laquelle ils pourront lancer des offensives futures dans la région tout en bloquant des routes Warp primordiales vers le cordon de Kalemnar et sécuriser celles des Dryaedes.   Heureusement, Jonathan Roberts sera envoyé par son paternel au plus tôt avec six lances de chevaliers et leurs milices attitrées. Marchant bannières au clair aux pieds des engins de leurs seigneurs, les salves de laslocks tailleront les rangs opposés des soldats des deux camps qui s'enliseront dans un pugilisme d'acier torturé entre les engins échangeant coups de gantelets énergétiques et de lames tronçonneuses, ou bien leurs dévastatrices rafales d'obusiers automatiques.   L'arrivée de l'Armée Étrangère et ses forces de piquiers et fantassins apportera la mobilité d'élite requise à ce que des unités de cavalerie et d'infanteries puissent tailler en pièce les hommes d'armes du Second Ordre et atteindre les pattes des engins ennemis avec des charges explosives, augmentant les pertes et divisant l'attention des montures pro-janeko.   Pour cela, les troupes mécanisées du 12ème Carabinier de Royaumes de Johams, les seules à avoir quitter le front de Johams sans être ni infectés par la pandémie, ni être taillés en pièce sur Juxtan Hope, se retrouveront à payer de leur vie la diversion requise pour permettre à l'armée étrangère son sacrifice.   Des centaines de chimères et des dizaines de chars Mannagharns en ruines gisent entourés des corps mutilés de fantassins déterminés dont les carabines tordues sous la chaleur de salves continues annonceront les rangs de piquiers et de fantassins de l'armée étrangère qui auront contourné pendant ce temps pour s'entre-mêler avec les milices du second ordre dans un balais de mort.   À la toute fin, c'est une forêt d'engins immobilisés et calcinés qui s'entremêlent aux racines écarlates forgées par des membres et des lames entremêlées au sein des rocs que sont les centaines de chars sacrifiés sur l'autel d'un affrontement qui aurait mieux fait d'être évité.   La bannière Gorich fut néanmoins levée à la fin de cet affrontement.