Feu croisé sur Kalaross

Military: Battle

Une offensive majeure par les forces pro-Janeko vise à prendre contrôle d'un noeud central des forces Izzoriennes pro-gorich. Cela attire l'attention de l'Ecclésiarchie vu la présence de lieux sacrés, et de l'Inquisition, qui aurait des intérêts dans les ruines locales.

La guerre sur Kalaross n'était près d'en finir. Le No Man's Land faisant face à la Crête Houslo et de nombreux réseaux de tranchées donnait aussi en arrière des lignes pro-gorich défendues ardemment par les troupes Izzoriennes, sur la zone de contingence que possédaient les flèches de l'Empereur.   Sous l'influence de l'Écclésiarchie, l'artillerie lourde fut interdite dans cette région, limitant la capacité des assaillants de neutraliser les espèces fortifications, dont le bastion de défenses orbitales Houslo stationné sur une crête de roc impénétrable.   Les assauts ennemis commencèrent par les réseaux de tranchées environnant, espérant abattre notamment un poste de commandement pour désorganiser les troupes Izzoriennes et permettre un encerclement de la crête Houslo. Proche de la zone de congintence, des agents de l'inquisition joignirent les rangs, identifiant le plan de l'adversaire et frappant ou cela ferait le plus mal.   Ainsi naquirent la légende de la Fauche des Tunnels, alors que des cavités creusées par les grenadiers Irroziens furent le site d'une embuscade meurtrière par une furie en armure énergétique qui tomba dans leurs rangs et causa des dizaines de morts.   On parla aussi de l'As Blindé de Rakengrad, un déserteur pro-gorich qui manipula un puissant char lourd de type Mannagharn et parvint, à l'aide de mines plantées par une experte en démolition des Royaumes de Johams, à arrêter une colonne de chars ennemis. Cette offensive prit fin sur une attaque menée par des transporteurs sousterrains qui surgirent près des générateurs de boucliers qui couvraient le poste de commandement de ce noyau défensif.   La Faucheuse des Tunnels arrêta la poste d'explosifs, pendant que blindés, grenadiers et soldats dévoués entamèrent la destruction des taupes et bloquèrent l'offensive ennemie.     La prochaine bataille vit la Crête Houslo être assaillie par des piques et grenades lorsque des troupes d'élite grimpèrent ses murs et qu'une contre-attaque mécanisée surgit de sa porte frontale sur le pont pour rencontrer l'assaut ennemi. Tenant les forces pro-Janeko assez longtemps, les chars d'un régiment pro-gorich de la Garde Impériale issue de Rakengrad vint frapper de plein fouet dans les profondeurs du canyon entourant la crête, repoussant l'offensive mécanisée et l'infanterie lourde ennemie dans un tonnerre d'explosions.   Le forêt tenait, mais en ruines. Son quartier général percé par des commandos ennemis reprit maintes fois par les efforts des agents de l'Inquisition et de leurs alliés. On raconte qu'au pied d'un des bastions, un sergent-major du renseignement de la Garde Impériale tint sous les tirs d'une compagnie complète d'infanterie, perdant ses hommes d'élite un à un sous les coups mais tenant sa position en endurant lui-même plusieurs blessures.   Finalement, tout cela aurait été rendu possible par un raid audacieux des troupes de l'Inquisition derrière les lignes ennemies, abattant un consultant issu de la Garde Impériale alors qu'il s'apprêtait à coordonner forces Irroziennes et de Rakengrad vers une attaque victorieuse.     Après ces semaines d'affrontement, Kalaross demeure ou elle en était. La crête d'Houslo, plus humble que jamais, tient encore et sert d'ancrage à la ligne de front qui n'a bougé que de quelques mètres en de nombreux mois de guerre acharnée.