Séraphins
Les séraphins sont les élohim de la passion et du Feu Sacré. Prêtres du culte d’EL, els sont aussi les forgerons des séphiroth. Els maintiennent la solidité morale et physique de la Création.
Descendants du Porteur de Lumière, els règnent sur Kether et sa Couronne, où repose l’âme d’EL, au sommet de la Création.
Els sont le troisième choeur de la troisième hiérarchie, qui a pour mission de reconstruire le corps d’EL.
Hauts comme des tours et drapés de plumes ardentes, les séraphins sont les prêtres-guerriers des Cieux, héritiers du Porteur de Lumière. Portant en eux le feu sacré, els reforgent les Séphiroth, façonnent les azohim et mènent la lutte contre les démons, se métamorphosant en serpents ailés cracheurs de flammes.
Leur puissance repose sur trois dons : la pyromancie, la potence et la clairvoyance de leurs yeux dorés.
Depuis l’hérésie des Usurp’ailes, els dirigent l’Ecclésia, culte officiel d’EL, imposant foi et discipline dans chaque royaume. Qu’els prêchent, forgent ou purifient par le feu, les séraphins sont la main ardente d’EL, craints comme le jugement de la Lumière elle-même.
Rôles
Prêtres du culte d’EL
Les séraphins sont le chœur sacerdotal suprême de la société élohienne. Officiant au sein de l’Ecclésia, els veillent à maintenir l’âme d’EL éveillée par des liturgies solennelles, des hymnes et des processions qui rythment la vie spirituelle des élohim.
Gardiens de l’orthodoxie, els enseignent la morale, arbitrent les conflits doctrinaux et conseillent les archanges. Leur autorité s’appuie autant sur la foi que sur un droit canon rigoureux, consigné dans les Codex Séraphiniques. Els sanctionnent hérésies et péchés par des ordalies purificatrices.
Leurs Tribunaux constituent une Inquisition sacrée, traquant les déviances et les corruptions démoniaques. Leurs Juges, redoutés, disposent d’une juridiction supérieure aux autorités civiles et militaires.
Diplomates du sacré, les séraphins représentent le culte d’EL auprès des cours élohiennes et accompagnent parfois les armées, bénissant armes et guerriers. Leur feu sacré galvanise les foules et brûle les ténèbres.
Ainsi, les séraphins incarnent l’union de la foi et du pouvoir : prêtres, juges et guides, els imposent l’autorité sacrée d’EL jusque dans les confins de la Création.
Forgerons du cristal
Héritiers du Porteur de Lumière, les séraphins maîtrisent le feu sacré, seule flamme capable de fondre et modeler le cristal originel, ossature des Séphiroth. Ce pouvoir leur confère un monopole absolu sur l’artisanat sacré et les place au sommet de la hiérarchie spirituelle et technique.
Leur mission sacrée est de reconstituer les Séphiroth fracturés lors des Brisures, un rituel mêlant forge, chant et prière. Els façonnent aussi les azohim, êtres de cristal indispensables à l’engendrement des élohim, donnant aux séraphins le contrôle exclusif de la reproduction de leur espèce. Les Forges Azohiennes, sanctuaires interdits aux profanes, sont protégées comme des arsenaux sacrés.
Le cristal est également la matière première des cathédrales, forteresses et vaisseaux. Sa production est régulée par les Guildes Séraphiniques, corporations religieuses et économiques siégeant au Haut-Conclave. Chaque guilde se spécialise dans un domaine : restauration des Séphiroth, forge d’armes, architecture ou conception d’azohim.
Architectes biologiques et spirituels de la Création, les séraphins façonnent la structure de l’univers et contrôlent les générations futures. Mais derrière la liturgie se cache un levier politique : en régulant l’accès au cristal, els tiennent aussi les clés du pouvoir.
Purificateurs
Au-delà de leur sacerdoce et de leur forge, les séraphins comptent parmi les guerriers les plus redoutables de la Création. Forgés dans la lumière et trempés dans le feu sacré, els se métamorphosent sur le champ de bataille en serpents ailés de flamme, exhalant des torrents incandescents capables de purifier toute corruption démoniaque.
Leur présence galvanise les armées : par leurs chants liturgiques, els brisent les rangs ennemis, fortifient leurs alliés et transforment chaque souffle en prière. Membres d’ordres militaires religieux, ils ne distinguent pas le combat de la liturgie : chaque bataille est un rituel, chaque victoire une offrande à EL.
Ainsi, les séraphins incarnent la lumière offensive d’EL : prêtres, forgerons et guerriers à la fois, bâtissant et défendant la Création dans un même élan sacré.
Pouvoirs
Pyromancie
Le feu sacré est l’essence du pouvoir séraphinique : une flamme divine, héritée du Porteur de Lumière, capable de consumer les ténèbres et de fondre le cristal originel. Seuls les séraphins en sont dépositaires, ce qui fait d’eux les artisans et les guerriers suprêmes de la Création.
Cette flamme n’est pas un élément ordinaire mais une manifestation de la lumière d’EL. Elle purifie autant qu’elle détruit, annihilant toute corruption. Son maniement exige une discipline spirituelle extrême : mal contrôlée, elle peut consumer son porteur.
Dans les Forges Azohiennes, le feu sacré permet de reforger les Séphiroth brisées, d’ériger des citadelles et de façonner les azohim, matrices de toute vie élohienne. Chaque acte de forge est une liturgie, où souffle et prière se confondent.
Sur le champ de bataille, il devient une arme redoutable : torrents incandescents, orbes de feu, glyphes enflammés et armes drapées de flammes condamnent les démons à l’oubli, brûlant leur essence aussi bien que leur chair.
Symbole d’autorité, la couleur et la pureté du feu révèlent la puissance d’un séraphin. Cette pyromancie incarne leur double vocation : créer et détruire dans un même élan, bâtir la Création et la défendre au nom d’EL.
Potence
La potence séraphinique désigne l’extraordinaire force physique des séraphins, fruit de leur corps façonné par le feu et de leur nature spirituelle. Cette puissance, entretenue par des liturgies d’entraînement, constitue le socle nécessaire à la maîtrise du feu sacré.
Leur musculature dense et leur endurance leur permettent de résister à la chaleur divine et de canaliser des souffles ardents ou de forger le cristal originel sans faiblir. Au combat, els deviennent de véritables armes vivantes, capables de manier des masses colossales, de frapper avec des ailes tranchantes ou de pulvériser les rangs démoniaques d’un seul choc.
Cette force est aussi spirituelle : les séraphins considèrent leur corps comme un sanctuaire de la flamme d’EL. Leurs liturgies de force mêlent exercices extrêmes, méditation et mantras, synchronisant énergie musculaire et puissance divine.
La potence et la pyromancie sont indissociables : la force permet de contenir et diriger le feu sacré, tandis que la chaleur de ce dernier renforce muscles et ossature. Avec les siècles, un séraphin vétéran devient une force de la nature, capable de remodeler la matière comme l’histoire elle-même.
Clairvoyance
La clairvoyance est un don partagé par les séraphins, chérubins et ophanim. Elle se manifeste par l’apparition d’yeux dorés incrustés dans leur chair ou leurs ailes, véritables fenêtres ouvertes sur l’intimité de la Création.
Ce pouvoir leur permet de percevoir les trames du cristal originel, les flux spirituels et les failles invisibles. En forge, il assure une précision absolue ; au combat, il permet d’anticiper les mouvements adverses, de briser les illusions et de viser les points faibles avec une exactitude infaillible.
Les yeux dorés donnent aussi aux séraphins une aura terrifiante : leurs ennemis ont l’impression que leur âme entière est sondée par un jugement silencieux. Mais cette vision totale est dangereuse : mal maîtrisée, elle submerge l’esprit et conduit à une cécité sensorielle.
Ceux qui parviennent à combiner clairvoyance, pyromancie et potence incarnent la perfection séraphinique, des maîtres capables de voir, frapper et façonner avec une puissance quasi divine.
Physionomie
Forme Civile
En temps de paix ou dans la vie quotidienne, les séraphins adoptent une forme civile qui, bien que plus contenue, conserve une majesté intimidante. Leur taille minimale est de deux mètres, leur silhouette élancée mais puissamment bâtie, reflet de leur potence physique. Els possèdent deux bras et deux jambes, mais surtout trois paires d’ailes :
- Une paire autour du visage, formant une auréole de plumes protectrices et symbolisant leur proximité avec EL.
- Une paire implantée dans le haut du dos, utilisée pour le vol et les manœuvres aériennes.
- Une paire plus basse, située près des hanches ou du bassin, servant à stabiliser leur vol ou à accentuer la puissance de leurs charges.
Leurs corps sont parsemés d’yeux dorés, incrustés dans la peau comme des gemmes vivantes. Ces yeux, parfois dissimulés sous les plumes ou la chevelure, sont l’expression visible de leur pouvoir de clairvoyance. Lorsqu’un séraphin se concentre ou entre en état d’alerte, ces yeux peuvent s’ouvrir simultanément, projetant une lumière dorée qui fait vaciller même les âmes les plus intrépides.
Leur visage, noble et symétrique, est souvent encadré de plumes fines et couronné d’un halo flamboyant aux teintes variables selon leur affinité spirituelle. Leurs mains, longues et agiles, portent les stigmates de la forge : callosités, marques de brûlures sacrées, et parfois des incrustations de cristal.
Forme Apocalyptique
Lorsque les séraphins déchaînent toute leur puissance, els revêtent leur forme apocalyptique, incarnation de la colère purificatrice d’EL. Leur corps se transforme alors en immense serpent ailé recouvert d’écailles miroitantes, leurs ailes se déployant en un réseau flamboyant capable d’embrasser tout un ciel de bataille.
Leurs yeux dorés se multiplient et couvrent l’intégralité de leur corps, chacun s’ouvrant pour observer la moindre particule de l’univers. Leur gueule, garnie de crocs cristallins, devient le foyer incandescent du feu sacré, qu’els projettent en torrents capables de réduire à néant des armées démoniaques.
Dans cet état, la distinction entre prêtre, forgeron et guerrier disparaît : le séraphin devient une arme vivante de purification, serpentant dans les cieux, frappant avec la force d’un cataclysme et brûlant avec la flamme de la Création elle-même. Les textes sacrés rapportent que, sous cette forme, un seul séraphin peut ravager un champ de bataille et transformer une cité corrompue en un champ de cristal purifié en quelques minutes.
Histoire
Le Porteur de Lumière
Lors de la Première Brisure, les Séphiroth se fracturent sous l’excès de lumière et l’Abysse s’ouvre, libérant des hordes démoniaques. Les six primordieux luttent en vain contre ce flot destructeur, jusqu’à l’apparition d’un miracle : le Porteur de Lumière, dernier des primordieux et ultime don d’EL.
Surgi des profondeurs, el brandit le Feu Sacré, incarnation directe de la lumière d’EL, et repousse les démons, offrant un répit salvateur. Devenu guide aux côtés du Grand Architecte, el entreprend la reconstruction de la Création et la quête de rassembler les fragments épars de l’âme et du corps d’EL.
Le don du Feu Sacré
Pour reconstruire la Création, le Porteur de Lumière façonna les azohim avec son Feu Sacré, et de leur union avec les primordieux naquirent les élohim. Parmi eux, seuls les séraphins reçurent l’héritage de cette flamme divine, arme de purification et de création.
Chargés de réparer les Séphiroth fissurés, els devinrent prêtres et purificateurs, cautérisant les failles et restaurant l’ordre du monde. Leur feu, allumé dans les temples comme sur les champs de bataille, reste le symbole vivant de la lumière d’EL et de l’espérance qu’aucune ténèbre ne peut étouffer.
Les Saints Forger’ailes
Après la Première Brisure, seul le Porteur de Lumière peut fondre le cristal brisé des Séphiroth grâce à son Feu Sacré. Mais, incapable d’accomplir seul cette tâche titanesque, el fonde sept dynasties : les Saints Forger’ailes.
Chacun de ses fils reçoit une part de sa flamme et la mission de réparer un royaume. Ces lignées sacrées travaillent sans relâche à reforger et renforcer les Séphiroth, afin qu’elles puissent un jour contenir de nouveau la pleine lumière d’EL.
L’hérésie des Usurp’ailes
À mesure que les Forger’ailes et les grands bâtisseurs transforment la Création, le peupl’aile commence à les vénérer. Certains séraphins profitent de cette adoration et se proclament souverains, bâtissant des cultes autour de leur personne. Ces Usurp’ailes, soutenus par leurs fidèles, renversent des rois, imposent leurs lois et rivalisent entre eux, déclenchant chaos et destructions qui fragilisent la Création elle-même.
En 3707, la situation dégénère : Ortoniel, fils de Vulcaniel, mène un coup d’État à Guebourah. Bientôt, d’autres Forger’ailes et Piliers se lancent à leur tour dans des campagnes similaires. La guerre civile menace d’embraser les royaumes. Les primordieux interviennent alors, détrônent les Usurp’ailes et rétablissent l’autorité des chœurs. Vulcaniel est emprisonné sous le mont Olympus de Madim, marquant la fin de cette hérésie.
La fondation de l’Ecclésia (3750)
Après l’hérésie des Usurp’ailes, le Porteur de Lumière fonde l’Ecclésia, culte officiel dédié uniquement à EL. Composée de séraphins, cette institution érige cathédrales et sanctuaires dans toute la Création pour écraser les cultes hérétiques.
Trois nouveaux Fitzlum en deviennent les Saints Cardin’ailes :
- Orion, chef des oracles, interprète les visions venues de la Couronne d’EL.
- Lourion, chef du clergé, nomme les évêques et encadre l’influence spirituelle des royaumes.
- Makémaké, chef des milices, protège le culte et réprime toute vénération interdite.
Usant du Feu Sacré, l’Ecclésia exalte les fidèles en transes mystiques et impose l’idée qu’EL seul est souverain. Ses tribunaux purifient les élohim fautifs par des épreuves de feu et de foi, aidés des Trônes et de la Vigie pour traquer les pécheurs.
La bataille pour Hod
Lorsque l’Écclésia s’installe, Sandalphon, fils du Porteur de Lumière, fonde un nouveau chœur : les vertus, organisateurs et administrateurs de la Création. El réclame à son père un royaume pour les établir. Le Porteur de Lumière accepte et leur cède Hod, déplaçant le siège des séraphins à Kether.
Les séraphins hodiens refusent cet exil et se soulèvent sous la bannière de Mercurion. La révolte dégénère en guerre ouverte contre Sandalphon et ses vertus. Le duel final oppose Sandalphon et Mercurion : Mercurion tombe, et Hod passe définitivement aux vertus.
Si la victoire scelle l’autorité du nouveau chœur, elle ternit à jamais la réputation des séraphins et des vertus. Amer face à cette guerre fratricide, le Porteur de Lumière se retire à Kether, laissant derrière lui une Création fragilisée par les divisions.
L’âge d’or
Après les troubles des Usurp’ailes et la bataille de Hod, un temps de stabilité s’installe. L’Ecclésia encadre les séraphins, canalisant leur feu sacré vers la prière et la protection du Grand Dessein. Les guildes de forgerons prospèrent et les travaux de réparation des Séphiroth avancent.
Sous l’impulsion du Porteur de Lumière, les séraphins deviennent un modèle de ferveur et de discipline. Leur feu, jadis arme et outil, s’impose comme symbole sacré. Dans les temples et les places publiques, leurs sermons et halos embrasés rallument la foi du peupl’aile.
Ainsi commence l’Âge d’or des séraphins : une ère de prestige religieux et de reconstruction, où els s’affirment comme prêtres, forgerons et guides spirituels de la Création.
La Seconde Brisure (6665)
En 6665, un nouveau cataclysme frappe : les Séphiroth se fendent et les hordes démoniaques envahissent la Création. Les séraphins, à l’avant-garde avec les puissances, combattent avec une ferveur ardente mais sont balayés. En quelques siècles, neuf élohim sur dix périssent, et la Création sombre dans la nuit.
À Kether, citadelle assiégée, les séraphins prient sans relâche sous la conduite du Métatron, dont la voix enflammée devient le cœur de la résistance. Pendant mille ans, la forge sacrée travaille en secret, consumant des vies et des ressources pour accomplir la vision désespérée du Porteur de Lumière.
De ces flammes naît Atik Yomin, le premier partzuf, arme vivante qui balaie les démons d’un seul souffle. Mais la victoire coûte cher : le Porteur de Lumière se sacrifie dans l’Abysse, son halo s’éteignant pour toujours. Sa mort ouvre l’ère du Far Tikkun, longue reconstruction après la nuit de désolation.
La reconstruction : le règne du Métatron
Après la Seconde Brisure, l’Abysse sépare les royaumes supérieurs des royaumes inférieurs, coupant toute communication. Isolés à Kether, les séraphins trouvent en Métatron un guide spirituel et politique, dont la voix forgée dans le siège devient l’autorité des Cieux.
Sous sa direction, les séraphins reconstruisent le Berceau, sanctuaire des âmes défunts, et entreprennent d’innover : remplacement des Trônes disparus, réorganisation de l’ordre céleste et surtout création de cinq partzufim, colosses de feu sacré destinés à contenir l’Abysse.
Métatron s’impose comme un bâtisseur surpassant les Forger’ailes. Les guildes prospèrent, les temples se remplissent, et malgré l’assaut constant des ténèbres, l’espérance demeure. Car les âmes continuent d’affluer au Berceau depuis les royaumes inférieurs, preuve que d’autres élohim survivent encore.
Ainsi commence le règne du Métatron : une ère de foi, de ferveur et de reconstruction.
La réunification (8775)
En 8775, les partzufim franchissent l’Abysse de leur propre initiative, brisant des millénaires d’isolement entre royaumes supérieurs et inférieurs. La rencontre oppose deux puissances : le Grand Architecte, maître rationnel des royaumes inférieurs, et le Métatron, guide mystique des séraphins.
Tensions et rivalités éclatent autour du contrôle des ophanim et des partzufim, mais une guerre est évitée grâce aux Accords d’Azapof, qui scellent un fragile équilibre : le Métatron garde l’autorité spirituelle, tandis que le Grand Architecte obtient l’accès aux ressources des royaumes supérieurs.
Les conséquences de la réunification et de la ferveur séraphine
Les Accords d’Azapof instaurent une cohabitation fragile entre royaumes supérieurs et inférieurs.
Dans les hauts royaumes, les séraphins imposent une discipline religieuse stricte : temples omniprésents, cérémonies quotidiennes, morale sévère et purifications par le feu. Leur ferveur structure toute la vie sociale, mais nourrit aussi des accusations de fanatisme.
Dans les bas royaumes, le Grand Architecte maintient une gouvernance pragmatique, centrée sur la science, l’administration et la logique.
Politiquement, le Grand Architecte détient la légitimité primordiale, tandis que le Métatron domine par l’autorité spirituelle et le prestige des partzufim. Cette dualité engendre des tensions constantes : les vertus dénoncent les excès séraphins, tandis que ces derniers accusent leurs opposants de jalousie et de spoliation.
Malgré les conflits, la réunification ravive échanges, retrouvailles et espoir. Mais la fracture culturelle et les rivalités entre Architecte, Métatron et vertus annoncent de nouvelles luttes pour l’avenir de la Création.
La croisade du primogène (9000)
En l’an 9000, Sandalphon le Primogène, fils du Porteur de Lumière et créateur des vertus, lance une croisade vers Malkouth. Son objectif : retrouver les mondes-fertiles perdus lors de la Seconde Brisure et les purifier pour les réintégrer au Grand Dessein.
Les vertus, disciplinés et organisés, mènent l’expédition, tandis que les séraphins, d’abord méfiants, rejoignent finalement la croisade avec l’appui du Métatron. Leur feu sacré s’avère crucial pour purifier les zones corrompues et rallumer la foi dans les cités libérées.
Mais les croisés découvrent des civilisations élohiennes isolées depuis des millénaires, aux cultes variés et parfois détachés d’EL. L’Ecclésia les considère comme des égarés à ramener dans la « vraie foi ». Certains peuples acceptent, d’autres résistent : des conflits religieux éclatent, les séraphins imposant parfois leur culte par le feu, tandis que les vertus prônent diplomatie et intégration progressive.
Malgré ces tensions, la croisade avance : des mondes-fertiles sont purifiés et reconnectés aux Séphiroth. Mais cette entreprise sacrée laisse aussi derrière elle des cicatrices profondes, mêlant libération et oppression, ferveur et violence.
Les séraphins contemporains (14000)
Depuis la fin de la Croisade de Sandalphon, les séraphins poursuivent sans relâche leur mission de purification : temples embrasés, sermons fervents, inquisitions et rituels de feu rythment la vie des royaumes. Leur monopole sur le commerce du cristal leur assure richesses et influence, faisant d’eux des acteurs incontournables du Grand Dessein.
La rivalité avec les vertus s’accentue : affaiblis par le coma de Sandalphon, leur autorité décline, laissant aux séraphins le champ libre pour renforcer leur pouvoir.
Au sommet, deux figures incarnent désormais deux légitimités opposées : le Grand Architecte, dernier primordieu et gardien de l’ordre rationnel, et le Métatron, chef spirituel porté par la ferveur séraphine. Ensemble, els maintiennent une paix fragile dans une Création fracturée, toujours au bord de la discorde.
Ancêtre : Porteur de Lumière
Pouvoirs :
- Pyromancie
- Potence
- Clairvoyance
Royaume de base : Kether
Physionomie :
- Halo orange
- Trois paires d'ailes
- Yeux dorés sur tout le corps

Commentaires