Malédiction des soleils de givre
Le crime divin contre la fertilité
Les soleils de givres portent beaucoup de préjugés à leur sujet, aussi vieux que la première rafle organisée par les dieux : ils sont dangereux, ils font preuve de duplicité, ils sont inconciliables avec eux-mêmes, ils sont en mauvaise santé et ils sont stériles. Depuis sa rencontre avec son épouse (sa majesté royale la princesse Nashan Gapy-Hell'U-DeNil, deuxième fille et deuxième enfant d'Avital Hell'U-Qisum) en -2611 (calendrier Grégorien), sa majesté royale le prince Ghali DeNil, premier fils et premier enfant de feu la reine Cléa DeNil, s'efforce de tester toutes ces pré-conceptions. Et, récemment, il a enfin réussi à nier avec certitude les 396 affirmations divines au sujet des soleils de givre. Pour certaines (la dangerosité et la duplicité, notamment), il a dû se référer à d'autres soleils de givre. Mais il y est parvenu !
Les recherches de sa majesté royale le prince Ghali DeNil, premier fils et premier enfant de feu la reine Cléa DeNil, ont pu mettre en lumière bien plus que des préjugés, mais de vrais crimes. En réalité, ceux qui ont fait preuve du plus de duplicité, ce sont les dieux. Parce que la plupart de ces choses sont, en fait, issues de dictem. Le dernier a avoir été trouvé et prouvé est unique aux soleils de givre, et cause, entre autre, leur stérilité. Il a donc été nommé "Malédiction des soleils de givre". La circulation d'informations à son sujet, mal vue par les dieux, a permis de comprendre que la condition de ces derniers étaient, en réalité, majoritairement fabriquée.
Transmission et Vecteurs
Un contact avec un artefact divin de transmission (souvent le braséro du jugement) est nécessaire pour acquérir ce dictem. Toutes ses victimes ont, en effet, dû tenir le braséro (ou un équivalent) de leurs deux mains pour prouver leur culpabilité en tant que soleil de givre. Cet artefact est conçu, officiellement, pour indiquer si la personne qui le tient est un soleil de givre. Sans les travaux de sa majesté royale le prince Ghali DeNil, premier fils et premier enfant de feu la reine Cléa DeNil, on n'aurait jamais su que sa véritable fonction était d'implanter le dictem.
Causes
Le braséro du jugement est un artefact divin, construit dans les Terres Immortelles, à la Nouvelle Olympe, pour les procès de soleil de givre. Il servait, à l'époque, à rassurer le public qui craignaient que les condamnations ne soient arbitraires. En réalité, l'implantation du braséro a surtout facilité la pose du dictem sur les soleils de givres qui ne furent pas de suite tués, pour être sûr de les empêcher de se multiplier. Il n'est devenu vraiment utile aux dieux qu'en 2611 avant notre ère (calendrier grégorien), quand sa majesté royale la princesse Nashan Gapy-Hell'U-DeNil, deuxième fille et deuxième enfant d'Avital Hell'U-Qisum est entrée dans l'histoire en obtenant un droit d'exil.
Symptômes
La pose du dictem n'a aucun effet immédiat connu, sinon d'activer le gel des flammes réagissant à ce dictem (les flammes utilisées lors des procès divin). Cela dit, à l'intérieur du soleil de givre, le dictem agit déjà.
Le syptôme le plus connu de cette malédiction est la stérilité. En effet, elle a été recherchée puis découverte dans le but de venir en aide à sa majesté royale la princesse Nashan Gapy-Hell'U-DeNil, deuxième fille et deuxième enfant d'Avital Hell'U-Qisum, à l'origine, notamment à ce niveau là. La stérilité fonctionne par la destruction systématique du système reproducteur et/ou de sa régénération dans les olyezd concernés (comme les régaliamoth). Cette destruction, pour ne pas faire l'objet de symptômes visibles (comme des accès de fièvres) se fait de façon très lente et progressive, sur une durée de plusieurs années. Pendant ce temps, le système perd en efficacité avant de finalement devenir totalement inefficace.
Elle était fertile. Elle a eu les boissons. Est-ce qu'elle aurait essayé de le rester ? Noooon ! Madame est trop impérialement stupide pour ça !
Parallèlement à ça, la malédiction des soleils de givre implique une augmentation de l'agressivité des pouvoirs, notamment à l'intérieur du corps. Cela augmente les risques liées à certaines conditions comme les états instables, l'autodestruction ou la trente-septième malédiction. En plus, les différents composants de l'individus ont tendance à se polariser. Cela peut prendre la forme d'une "séparation harmonique" des différentes sources d'énergie, comme d'une polarisation maërique.
Traitement
Comme pour tout dictem, la localisation de l'arai est le moyen le plus efficace d'améliorer la situation. En effet, les pouvoirs de l'arai permettront de partager le fardeau du dictem entre plus d'individus et d'en diminuer les effets. Cette solution est la plus sûre et la mieux étudiée dans le milieu des dictem. Cela dit, l'arai associée à ce dictem est toujours introuvable pour le moment.
On aurait pu torturer une Arai mais non, leur vie est sacrée.
Une autre solution, dans le cas des dictem dits de "négatifs" (les malédiction), est de quérir l'aide d'une des trois entités démoniques antiques. En l'occurrence, il s'agirait du "démon de la colline", qui devrait résider au Plateau du Sud. Ce dernier a le pouvoir d'anéantir les malédictions et peut, à l'aide d'un sceau, les rendre asymptomatiques. Cela dit, comme ses congénères, il rechigne à faire emploi de ses pouvoirs et négocier avec lui peut être extrêmement difficile, voire tout à fait impossible.
Quand plus rien ne va, demande à plus compétent que toi.
Le traitement qui a été sélectionné pour sa majesté royale la princesse Nashan Gapy-Hell'U-DeNil, deuxième fille et deuxième enfant d'Avital Hell'U-Qisum est tout autre. En effet, sa majesté royale le prince Ghali DeNil, premier fils et premier enfant de feu la reine Cléa DeNil, a obtenu le concours directe des dieux.
Pronostic
Au tout début de la vie avec le dictem, qu'on peut appeler "premier stade", le porteur ne ressentira aucune différence. Cependant, à l'intérieur, son corps sera déjà en pleine bataille avec lui-même. La vitesse et l'avancée des symptômes variera selon les olyezd et les potentielles conditions d'existences secondaires.
Certaine affections ont le talent d'un bon assassin et la morale d'un traître. Quand on les sent il est trop tard.
Par exemple, les olyezd qui ont une régénération naturelle efficace (comme les régaliamoth) ne seront pas réellement infertile, mais verront seulement leurs organes reproducteurs figés, puisque le dictem divin et l'essence divine des régaliamoth combatteront. La victoire du dictem sera rendue impossible dans le cas où le régaliamoth a une condition d'existence secondaire printanière.
Le dictem s'étendra discrètement mais sûrement à travers le corps de sa victime. Tous les organes seront touchés, de façon indolore et asymptomatique d'abord, puis de façon tragique. Tout le corps est concerné.
Les dieux ne nous aiment pas. Ils aiment le pouvoir qu'ils ont perdu et les erreurs qu'ils ont commises. Ils nous prennent ce qu'on aime et le déchire en morceaux et nous demandent ce qu'on leur reproche.
Au stade final, le porteur du dictem finira stérile (ou un équivalent) et ses organes maëriques ne feront plus correctement leur travail. La maîtrise de leur pouvoir, pour les patients, deviendra alors beaucoup plus complexe. Ce stade favorise la dissonance harmonique et les états instables de toutes sortes.
Séquelle
L'accueil du public face au soleil de givre a été désastreux à presque toutes les époques. Leur mise à l'écart et leur discrimination augmente significativement les risques de dépression. L'isolement social, le manque de maîtrise de leurs pouvoirs et la confusion face à leur corps ne font qu'augmenter les risques. D'autres conditions psychiatriques (comme l'anxiété, les T.C.A. et le S.S.P.T.) sont aussi assez communes et peuvent devenir très sévères, sinon léthales.
Beaucoup d'individus concernés par ce dictem souffrent de dissociation, par volonté de se distancier de leur condition.
Groupes Affectés
Les soleils de givre sont les plus affectés. Cela dit, si ce nom a été élargis a tout ceux ayant reçu le dictem, il s’agissait d’abord de ceux qui naissait « distordu », qui « n’aurait pas du naître » parce que trop différents envers eux-mêmes.
Donc plus que des « soleils de givre », il s’agit des êtres, de deux races trop différentes, dont les pouvoirs feraient peur aux dieux.
Prévention
Il n'est pas possible de se prémunir de l'obtention de ce dictem, sinon par la fuite. Lors de la convocation au procès divin, le futur condamné doit fuir sans attendre, puis se cacher des dieux dans des terres hors d'atteintes ou sécurisée, comme les zones protégées du voile. Sinon, s'il est innocent mais convoqué, il peut quérir l'air d'un déicide (ou d'un xerps ayant hérité de leurs pouvoirs) pour l'aider.
Histoire
L'intérêt de sa majesté royale le prince Ghali DeNil, premier fils et premier enfant de feu la reine Cléa DeNil, pour les soleils de givre s'éveille à sa rencontre avec sa majesté royale la princesse Nashan Gapy-Hell'U-DeNil, deuxième fille et deuxième enfant d'Avital Hell'U-Qisum. S'il était modérément curieux avant ça, il n'a pas pu réellement s'y intéresser, n'en ayant jamais vu de ses yeux. Sa curiosité n'a fait que grimper quand sa majesté royale la princesse Nashan Gapy-Hell'U-DeNil, deuxième fille et deuxième enfant d'Avital Hell'U-Qisum, a été autorisée à boire l'élixir de fertilité. D'après son père, seuls les fertiles méritants avaient la chance de la consommer. Si les soleils de givres étaient stériles et abominables, pourquoi leur en donner ?
Même les dieux ont leurs désaccords. Quoi de plus naturel ?
Depuis ce jour, il s'est plongé corps et âme dans ses recherches. Sa majesté royale la princesse Nashan Gapy-Hell'U-DeNil deuxième fille et deuxième enfant d'Avital Hell'U-Qisum, était assez peu coopérative, voire pas du tout. Il a cherché d'autres sujets par divers canaux (dont les Refuges Princiers et la Grande Académie), qui lui ont permis de démentir une grande partie des affirmations concernant les soleils de givre, l'une après l'autre.
L'idée que les dieux mentent à ce sujet était la plus difficile à accepter, et à comprendre. Il a cherché tout ce qu'il pouvait sur les conditions d'existences en voie de perdition (olyezd comme C.E.S.), sur les soleils de givres, sur les hyperkrates et sur les démons antiques, et a commencé à voir les points communs et les schémas qui se répétaient. Les soleils de givre présentaient un problème, parce qu'il présentaient une menace face à l'ordre établi et à son pouvoir. Il fallait qu'ils disparaissent, pour la paix des dirigeants.
Les gens craignent ce qu'ils ne comprennent pas, et ce qui pourrait couper l'herbe sous leurs pieds. Ils n'en auraient rien à faire, même si je pouvais claquer des doigts et détruire le Maléfice !
Devant cette réalisation, et avec l'influence de sa culture, une chose est devenue très claire : il devait rendre sa fertilité à sa majesté royale la princesse Nashan Gapy-Hell'U-DeNil, deuxième fille et deuxième enfant d'Avital Hell'U-Qisum. D'une part, ça porterait secours à son amie qu'il a appris à aimer comme une part de lui-même. D'autre part, ça constituerait l'ultime preuve manquante, pour décrédibiliser cette haine des soleils de givre, nourrit de la peur divine.
Ressenti Culturel
La haine des soleils de givre remonte aux premières mentions de ces derniers. Jusqu'aux dénonciations de sa majesté royale le prince Ghali DeNil, premier fils et premier enfant de feu la reine Cléa DeNil,, ils n'ont connu que fascination morbide, mépris et haine. Ils faisaient peur, étaient impropres, dangereux. Mais, alors que la nouvelle étaient répandue, le peuple changea d'avis. Le mouvement était trop lent pour sa majesté royale le prince Ghali DeNil, premier fils et premier enfant de feu la reine Cléa DeNil, mais trop rapide pour les dieux. Tout le monde a fini par les plaindre, par se sentir trahis, par tout remettre en question. Comment les dieux ont-ils osé les souiller, leur mentir, les rouler ?
Sa majesté royale le prince Ghali DeNil, premier fils et premier enfant de Cléa DeNil
La définition exacte d'un "soleil de givre" a beaucoup évolué dans le temps. Mais, pour résumé, il s'agit d'un individu dont les conditions d'existences sont diamétralement opposées. Par exemple, sa majestée royale la princesse Nashan Gapy-Hell'U-DeNil est à la fois une Cupid (une race de service divin naturel) et une Régaliamoth (une race permettant de se diviniser), ce qui en fait un être paradoxal.
Franchement je suis déçu des dieux...
Les dieux de mon univers ont tendance à décevoir, c'est vrai