Sur le long terme, l’Insurrection Déchue cimenta la légitimité de
La faucheuse en tant que souveraine absolue de
Spyrii. Elle transforma un territoire fragmenté, dirigé par des puissances rivales, en un royaume centralisé, hiérarchisé, presque bureaucratique où la mort elle-même obéit à une chaîne de commandement. Cette structure permit à
Spyrii d’entrer dans une ère d’expansion contrôlée, de développement de nouvelles formes de magie noire et d’exploitation efficace des ressources liées au mana de la mort.
L’Insurrection laissa aussi une trace mémorielle durable dans l’esprit des morts-vivants : elle engendra une culture de la méfiance envers les velléités d’indépendance. Même les Braisames les plus puissants évitent désormais de critiquer ouvertement
La faucheuse, de peur d’être accusés de trahison. Dans certaines régions de
Spyrii, les récits oraux et les fragments d’histoire des anciens Déchus sont devenus des tabous, parfois même interdits.
Enfin, elle ouvrit la voie à l’émergence d’entreprises comme
Carcasse, profitant du nouvel ordre établi pour organiser et industrialiser la condition des morts-vivants, un phénomène impensable à l’époque des seigneuries chaotiques. Le monopole de
La faucheuse sur la mort n’est plus seulement magique : il est économique, social et idéologique. L’Insurrection Déchue n’a pas seulement échoué, elle a scellé pour toujours l’ère de l’unification nécrotique.
Commentaires