Vaelnois

La plupart des Vaelnois se considèrent comme des descendants de Goryg. Si certains ambitieux rêvent de restaurer un royaume en Vaeln, la majorité rejette ces aspirations "enfantines", prétendant que la dignité royale Sylvar n'est que légende ou appartient à un passé révolu. En hommage à Goryg, le symbole du héron est souvent associé aux Vaelnois.   Les religions traditionnelles de Lovar, Animisme sont encore largement pratiquées dans les communautés Vaelnoises, où le syncrétisme de ces deux fois bafouent toute frontière. De nombreuses ligues vaelnoises ajoutent également des éléments de l'Olugat, ou suivent directement les préceptes de ce culte.

À l'instar de tous les Sylvars, les Vaelnois entretiennent une harmonie avec la nature et ses cycles saisonniers, considérant le monde naturel comme sacré et son équilibre devant être protégé à tout prix. La sagesse et la tempérance sont de mise partout. Tout comme avec les ressources naturelles, abuser d'autrui doit être proscrit.   L'ainesse, synonyme de sagesse et de mémoire, occupe une place importante. Néanmoins, tout comme il serait mal vu de se pavaner avec opulence, les anecdotes et souvenirs se transmettent avec parcimonie. Un Vaelnois sage parle peu etv seulement au moment opportun.   La patience est également une vertue célébrée. La nature se meut par cycle, inutile d'essayer de précipiter les choses.

Même au-delà de ses lisières, Vaeln demeure un endroit sacré pour les Vaelnois. On ne devrait jamais parler en mal de Mère, peu importe les épreuves qu'elle fait subir.

Les Vaelnois se vêtissent simplement, habituellement en utilisant les matières qu'ils trouvent en chassant et cueillant. L'apparât est minime. Bijoux et parures sont rares, hormis pour des confections utilitaires ou subtils. Une exception notable entourre les objets cérémoniaux, où les habits ostentatoires sont non seulement tolérés, mais attendus.

Plutôt que d’imposer leur volonté à la matière, les Vaelnois cherchent à la guider, la faire croître naturellement. Leurs constructions s'inspirent de la nature et les matériaux qu'ils y trouvent. Les campements temporaires sont façonnés de manière à laisser aucune trace. Branches, feuilles et rameaux forment des structures tressées et solidifiées par de la résine d'arbre. Ces demeures de fortunes se montent et démontent rapidement et sont parfois perchés en hauteur, si la couverture végétale le permet.   Les motifs entrelacés, très répandus dans l'art et l'artisanat vaelnois, rappellent l'interdépendance de tous les éléments de la nature. Comme leurs cousins Thuyens, les Vaelnois construisent leurs cités en guidant la croissance des arbres, de sorte que les cités anciennes semblent émerger de la terre. D'autres éléments architecturaux ou artistiques utilisent des forces de la nature, comme l'érosion, afin de se compléter.

Les produits de la chasse et la cueillette constituent la base alimentaire des Vaelnois. À celà s'ajoute poissons et plantes aquatiques, particulièrement durant les mois d'hivers, où les produits de la forêt deviennent plus rare.

Les célébrations vaelnoises se rattachent aux changements de saisons. Chaque transition est soulignée et marquée par des festivités importantes, auxquelles des motifs religieux s'insèrent. L'équinoxe du printemps marque le passage des années et est la célébration la plus importante.