Grande récession shuartsienne
Financial Event
Crise économique et politique majeure due à différents facteurs ayant eu de très importantes conséquences dans la Principauté du Shuartsya.
Une crise économique alors sans précédent pour tout Concordia frappa la Principauté du Shuartsya quand plusieurs facteurs se cumulèrent.
Des raisons obscures
Si les raisons sont diverses et encore aujourd'hui sujet de recherche pour d'éminents économistes et politologues plusieurs facteurs sont couramment cités.
Notons tout d'abord la chute depuis plusieurs années du Revenu National Brut par habitant de la
Principauté du Shuartsya, celle-ci aggravée par le modèle encore féodal régissant la Principauté. Ainsi si les impôts étaient bien collectés au nom du Prince ils l'étaient par les différents Comtes et Ducs régnant sur les différentes régions de la Principauté. Bien qu'une partie devait effectivement être conservée comme "impôts locaux" par les seigneurs il était courant que les chiffres soient modifiés pour enrichir les comtés et duchés aux dépends de l'état princier. La corruption des envoyés princiers étant même à l'époque un sujet courant de comédie.
À cette situation déjà problématique venait s'ajouter l'annulation par l'état princier de certaines des dettes de sa banque nationale auprès des trésors d'autres états extérieur à
Concordia en réponse à des différents diplomatiques et des affaires d'espionnage. Cet interventionnisme économique affectant grandement les échanges financiers étrangers avec la
Principauté du Shuartsya.
Enfin, ce qui est désormais choisi comme jour zéro du début de cette récession fut l'annonce par un consortium d'experts shuartsien en prospection que la richesse du sol de la Principauté en certaines ressources rares avaient été grandement surévaluée. Cette information fit s'effondrer les marchés déjà fragiles de la Principauté...
Des conséquences bien réelles
Alors que les effets de la récession se font connaître le prince
Kamol II entame une série de réformes étudiées pendant de longs mois et étalées sur plusieurs années.
On notera d'abord une centralisation très nettement plus marquée du pouvoir princier, réforme souhaitée autant par le peuple shuartsien que la famille princière.
De nombreuses lois anti-corruption ainsi que des efforts nouveaux pour les faire appliquer furent mis en place. Il devient par exemple, dans les cas les plus extrêmes, possible de poursuivre au chef de
haute trahison les personnalités politiques ou de la fonction publique ayant exécuté ou aidé à exécuter des détournements d'argent public. Le crime de lèse-majesté est étendu aux décisions princières, même non inscrites dans les lois par décrets, sous peine d'amendes, et les seigneurs locaux en perdent leur immunité.
Enfin le plus marquant pour un spectateur extérieur fut le
Décret princier pour l'indépendance du vassal shuartsdavien qui officialisa l'
Indépendance du Grand Duché du Shuartsdavya officiellement pour récompenser le Duché de sa loyauté sans faille, mais officieusement pour se débarrasser de la région la plus sévèrement touchée par la crise, en particulier minière.