Les peuples d'Alarian WIP

De nombreux peuples ont toujours arpenté les terres qui sont aujourd'hui le royaume d'Alarian, même si l'Empire de l'Avant a effacé une grande partie de leur histoire, et que les évènements qui ont mené à leur arrivée en ces terres ont été oubliés. Malgré les difficultés des Âges Sombres, humains, elfes, nains, halfelins, gnomes et autres coexistent dans une bonne entente relative.

Les humains

Sur Mettan, on retrouve des humains partout : que ce soit dans des prairies verdoyantes, des déserts brûlants ou des jungles hostiles, ils ont sû imposer leur présence et coloniser la plupart des terres. Et parfois (ou souvent, diront certains) cela se fait au détriment des autres peuples. Certainement complexés par la durée de vie ou les prouesses des autres peuples, leurs civilisation sont souvent mues par un appétit formidable pour apprendre, échanger et se couvrir de gloire. Pour la plupart d'entre elles, en tous cas.

C'est donc sans surprise que les humains composent la majeure partie de la population d'Alarian, environ 85%, soit un peu plus de vingt millions. Cependant, le royaume est assez égalitaire, et ils ne disposent pas - en loi, tout du moins - de privilèges sur les autres races, et les intrusions et crimes commis sur leurs domaines réservés sont sévèrement punis. Les préjugés négatifs sont toutefois très courants sur les espèces que les humains jugent violentes, ou non-civilisées : gobelinoïdes, orcs, gargantes, ...

Les elfes

Avec une durée de vie s'étendant sur plusieurs centaines d'années, les elfes forment une société légèrement à part dans Alarian. Certains sont bien intégrés à la société humaine, et les autres vivent dans des enclaves plus ou moins fermées. Ces enclaves peuvent dépendre du royaume et avoir le statut de fief libre, comme dans les forêts du Rhü ou sur certaines îles du Smitin, ou peuvent être complètement indépendantes, comme dans les monts de Saphir ou dans la marche de Calisrean. Dans Alarian et ses alentours immédiats, on trouve environ 800 000 elfes.

Patronymes

Chez les elfes, la tradition veut que la famille choisisse au nouveau-né un nom court, qui s'inspire d'un élément observé lors de la naissance et que l'on pense être lié à sa destinée : la constellation dans le ciel au moment de la naissance, une plante ou un animal observé, etc. Lorsqu'il atteint le statut d'adulte, entre 20 et 100 ans selon la tribu, il se choisit son nom d'adulte, plus long, et qui va avoir une signification dans la langue elfe et qui peut contenir des éléments d'un autre membre de la famille. Sa famille et ses proches qui l'ont connu enfant peuvent toujours utiliser son premier prénom. De plus, tous les elfes portent un nom de famille, et ceux qui vivent parmi les humains peuvent le traduire en langage commun.

Prénoms d'enfants : Rhian, Liora, Frahan, Teine, Lyf,

Prénoms féminins : Fahilewin, Galliana, Adaina, Lonalys, Ardalath

Prénoms masculins : Donahoin, Maweon, Eonnach, Alsinne, Onoralan

Noms de famille : Beldubair (Fleur-de-rubis), Gealacornai (Murmure-de-lune), Deioredahid (Larme-de-magie), Oenoseren (Arbre-d'étoile), Icharaur (Sang-d'or)

En Alarian comme partout ailleurs, les elfes parlent le Tanaithen (littéralement "langue ancienne"), la langue commune des elfes. Elle possède quelques particularités régionales, mais la plupart des elfes peuvent se comprendre assez facilement.

Grâce millénaire

La principale caractéristique des elfes est leur durée de vie, qui surpasse celle de tous les autres peuples. En vérité, les elfes vivent en moyenne 700 ans, et il y a quelques exemples d'elfes ayant dépassé le millénaire. Cette longévité fait que certains les pensent immortels, et certaines légendes elfes semblent dire qu'ils l'étaient, autrefois.

Les elfes sont des êtres sveltes et gracieux, avec des traits fins et une apparence que bien d'autres peuples trouvent belle et envoûtante. Ils sont environ de la même taille que les humains, mais généralement plus légers. Femmes et hommes sont de taille similaire. La couleur de leur cheveux et de leur peau ont les mêmes variations que les humains, et leurs yeux sont parés d'un aspect brillant.

Ascendance féerique

Comme certains autres peuples féeriques, les elfes ont une tendance naturelle à s'adapter à leur environnement. Ce phénomène, qui n'est pas encore complètement compris par les érudits, peut modifier la couleur de peau, des cheveux, la taille ou d'autre caractéristique d'un elfe, légèrement sur plusieurs centaines d'années, et drastiquement sur plusieurs générations.

Ainsi, certains clans d'elfes sauvages parcourant les forêts ou les jungles peuvent être particulièrement grands. D'autres vivant dans le désert vont avoir une peau bronzée, presque métallique, et avoir une résistance particulière à la chaleur. Il existe même des elfes vivant dans les profondeurs des mers, qui ont développé une capacité leur permettant de respirer sous l'eau et de résister aux fortes pressions des profondeurs.

L'antique empire des elfes

Il est de notoriété publique que les elfes sont l'un des premiers peuples à s'être éveillé sur la surface de Mettan. Tout du moins, c'est ce que beaucoup d'érudits, elfes notamment, prétendent. Si leur histoire ancienne est floue, un évènement est relativement bien connu : la chute de Zeigan-Pellan et de l'empire pellurien.

Il y a sept mille ans, bien avant l'arrivée du peuple de l'avant, l'empire pellurien, le plus grand des empires des elfes, connaissait la fin de son apogée. Leur capitale, véritable chef d'oeuvre d'architecture magique où des centaines de tours s'élançaient comme pour défier les étoiles, était appelée Zeigan-Pellan, "fleur de l'océan" en ancien thanaithen. Elle était située sur l'île de Pellurie ("l'île du printemps" en ancien thanaithen), qui donna son nom à l'empire elfe ainsi qu'à l'océan qui l'entourait. À force de conquête, de diplomatie et de ruse, les pelluriens avaient établi leur domination sur la plupart des peuples et des royaumes qui bordaient l'océant, d'Alarian jusqu'à Osgild. Le raffinement de leur culture et leurs connaissances en science et en magie était inégalée.

Cependant, alors que cet empire semblait prospérer, il s'est brusquement effondré. Les évènements qui ont causé cette chute ne sont pas connus dans leurs détails : la seule chose faisant consensus est que l'île de Pellurie a subi un cataclysme magique, disloquant l'île et formant les Îles Brisées que nous connaissons actuellement. Le reste de l'empire s'est dissous dans une guerre civile qui a amené à la libération des peuples soumis et à la formation de nombreuses petites principautés elfes. Par la suite, les elfes se sont éparpillés dans le reste de Mettan.

Et pour les Îles Brisées ? Les anciens habitants de ces îles ont pour la plupart été transformés en mort-vivants, et plusieurs mort-princes elfes se sont taillé des domaines sur ces terres désolées, n'hésitant pas à attaquer tout navire qui s'approche un peu trop près des Îles Brisées, ou même à directement attaquer les continents. Les épaisses brumes toxiques entourant régulièrement ces îles ont toujours empêché, depuis lors, toute conquête ou découverte importante de la part des continentaux.

Discorde ancienne

La chute de l'empire pellurien est également à l'origine de la grande discorde du peuple elfe, tiraillé entre deux camps.

Certains ont jugé que la catastrophe venait de l'arrogance des elfes, qui ont tenté de rivaliser avec les dieux et de maîtriser une magie arcanique qui était par essence dangereuse : pour eux, il fallait que les elfes abjurent tout ce que l'empire représentait et se retirent dans les terres sauvages pour se rapprocher de leur nature féerique. Ils se faisaient appelés les fiadarthroniaeli, les "premiers sages" ou "pratiquants de la première sagesse" en langue elfe.

D'autres pensaient que tout au plus, la destruction de l'île a été causée par un dirigeant corrompu, un espion ennemi ou un opposant politique, et ne remettait pas en cause l'entièreté de leur civilisation : au contraire, pour se prémunir de potentielles futures catastrophes, ils devaient en apprendre encore plus sur la magie profane, et en aucun cas renier la grandeur de l'empire. Ceux-ci se donnèrent le nom de uvasailthroniaeli, les "nobles sages" ou "pratiquants de la sagesse des nobles".

Tout porte à croire que ceux que l'on appelle plus simplement fiadari et uvasaili se sont affrontés pendant les décennies voir les siècles qui ont suivi la chute de l'empire pellurien. Cependant, les quelques sources écrites qui mentionnent cette période en sont postérieurs de plusieurs siècles, et elles manquent incontestablement d'objectivité. Beaucoup de questions restent donc sans réponses. Le plus probable est donc que fiadari et uvasaili, fatigués par de longues années de guerre, ont fini par se séparer et migrer dans d'autres régions de Mettan.

Cette époque remonte à bien longtemps, même pour les elfes. De nos jours, les fiadari et uvasaili sont plus des écoles philosophiques que des réalités géopolitiques, et il est très rare de voir des conflits ouverts entre des elfes "sauvages" et des elfes "civilisés". Même si on trouve encore des clans elfiques fiadari isolés dans des terres sauvages ou des principautés uvasaili qui se revendiquent directement de l'empire pellurien, la plupart des entités politiques elfes composent avec des idées de ces deux traditions. Alarian en est un bon exemple : la guerre contre le peuple de l'avant a forcé les elfes de cette région à faire cause commune, et on y retrouve beaucoup plus qu'ailleurs une harmonie entre les philosophies fiadar et uvasail - notamment dans les principautés de Calisrean.

Les nains

Installés dans le royaume après la guerre de Libération, les clans nains ont pris possession d'anciennes citadelles qui précédaient l'arrivée du peuple de l'avant. Certains vivent dans les villes humaines, mais la plupart vivent dans les sept cités-forteresses des montagnes du Rhü. Les nains sont au nombre de 670 000 dans le royaume.

Les félys

La société félys peut sembler paradoxale au premier abord : la grande majorité d'entre eux vivent dans les cités des autres peuples, mais pourtant ils forment une communauté qui ne se mélange qu'à de très rares occasions. Il y a un peu plus de 600 000 félys dans les différentes villes du royaume d'Alarian.

Les gnomes

La culture gnome met sur un piédestal l'érudition et l'invention. Cela les pousse à souvent chercher l'isolement avec les humains, qui peuvent ne pas apprécier les bruits d'explosion près de chez eux. On les retrouve donc dans des communautés, plus ou moins grandes, installés sous des collines ou à l'ombre des forêts. On trouve près de 250 000 gnomes en Alarian.

Les demi-elfes

Métis de deux peuples, les demi-elfes n'ont jamais senti le besoin de vivre entre eux. Ils se contentent généralement de vivre parmi les elfes ou parmi les humains. Ils sont parfois admirés, parfois méprisé par ceux avec qui ils vivent. Dans Alarian, il y a environ 180 000 demi-elfes.

Les demi-orcs

Les tribus orques qui parcourent les terres d'Alarian sont souvent en conflit avec les autres peuples, s'accaparant des terres et pillant les villages. C'est du moins ce que racontent les humains. Issus d'unions parfois violentes, parfois amicales, les demi-orcs sont malgré tout souvent intégré grâce à leur désir de faire leurs preuves. On en trouve presque 110 000 dans le royaume.

Les gargantes

Aussi nommés demi-ogres, les gargantes sont un peuple de chasseurs et de pêcheurs pacifiques, mais qui sont généralement mal vus à cause de leur allure menaçante et leur apparente sauvagerie. Éloignés de la civilisation, on trouve environ 71 000 gargantes dans le royaume.

Les drakéides

Vivant dans de très petites communautés, ou alors en solitaire dans la société humaine, les drakéides seraient arrivés en Alarian à la fin de la guerre de Libération. Depuis, beaucoup ont disparu ou se sont dispersés hors du royaume. Ils sont au nombre de 35 000 à l'intérieur d'Alarian, même si ce nombre est complexe à estimer.

Les serpentaires

Vraisemblement venus depuis une terre au-delà du Rhagarron il y a plusieurs centaines d'années, des tribus d'hommes-serpents se sont installés dans certaines forêts et sur les côtes du royaume. Ils évitent souvent de se mêler aux autres peuples. Néanmoins, leur tempérament pacifique fait que les 11 000 serpentaires d'Alarian sont bien acceptés.

Les tieffelins

Rejetons de créatures fiélonnese et d'humains, les tieffelins portent sur leur visage la marque de leur ascendance. Ils ne forment jamais de société à part, bien qu'ils soient considérés comme des parias. Leur origine est souvent trouble, liée à de sombres pactes - ou, parfois, à une trace d'ancêtre tieffelin ... Un peu plus de 10 000 tieffelins sont présents en Alarian.

Les aasimars

Issus d'unions ponctuelles entre des humains et des célèstes, les aasimars sont généralement très bien vus en société. Les autres humaines leur attribue une grande moralité et une grande bonté, ce dont les plus pernicieux d'entre eux n'hésitent pas à profiter. Environ 7 000 aasimars arpentent le royaume. (modifié)

Les autres peuples

Il existe bien d'autres peuples sur les terres d'Alarian, mais la plupart sont soit trop hostiles pour s'intégrer, soit en nombre trop faible pour s'établir comme communauté. Parfois, certains d'entre eux quittent leur groupe pour vivre parmi les humains, et sont souvent considéré comme des parias par leurs congénères et par la société alarienne, subissant les préjugés que l'on attribue à leur peuple. Parmi eux on trouve :

• les orcs, qui vivent généralement dans des tribus de chasseurs isolées dans les montagnes.
• les gobelins, hobgobelins et gobelours, qui n'hésitent pas à se faire bandits ou pillards.
• les gnolls, pillards font souvent commerce d'esclaves avec des peuples étrangers.
• les hommes-lézards, ou sauriens, vivent près de certaines rivières du sud, et tentent régulier de reconquérir ce qu'ils considèrent comme étant leur terre ancestrale.
• les kobolds vivent reclus dans des grottes, cherchant des dragons à servir.
• les génasis sont des rejetons d'humains et de créatures élémentaires, ayant souvent le même statut que les aasimars ou les tieffelins.
• les féraux, sont un ensemble divers de peuples arborants des caractéristiques animales, et vivent souvent reclus.
• et de nombreux autres ...