Concordia Pacifica

Un début paisible

  Bien avant la découverte des étoiles, la Concorde Pacifica s'appelait l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est). Fondée en 1967, elle regroupait alors les Philippines, l'Indonésie, la Malaisie, Singapour et la Thaïlande. À l'origine, l'objectif de cette association était de lutter contre l'influence du communisme en Asie du Sud-Est puis, via l'Association, plusieurs accords économiques et commerciaux permirent à l'économie de se développer. L'ASEAN servit de plus d'un pont entre les nations pour résoudre les conflits territoriaux pacifiquement. À la fin de la guerre froide, plusieurs états, notamment, le Vietnam et le Cambodge joignirent l'association, or avec deux pays ouvertement communiste, l'ASEAN dû retrouver un but. Si dans un premier temps la perspective de développement économique fut à l'origine du succès de l'association, l'assurance d'une défense contre la montée en puissance de la Chine lui permit de perdurer.  

Tous unis contre la guerre

Lorsque la 3ème guerre mondiale éclata, les pays de l'ASEAN firent tout pour rester unis. Ces derniers ne voulait pas être entraîné dans une conflit dans le camps de la Chine. Ils préféraient faire bande à part et rester neutre. Malgré tout, la guerre qui était à leur porte, finit par prendre place chez eux. Alors, plusieurs nouvelles mesures s'ajoutèrent à l'ASEAN. Reprenant l'exemple de l'OTAN, elle devint aussi une alliance militaire avec un commandement commun. Elle finit par se rallier du côté américain et participa à des opérations contre le bloc de la Chine. Bien que la transformation fut laborieuse, l'appuie américain permit d'en faire un acteur principale dans la région. Surprit, plusieurs pays devinrent Etats candidats durant la guerre.    

Une alternative de paix

A la fin de la guerre, l'Asie, notamment celle de l'Est était en ruine. Pas seulement au niveau économique, matérielle, et humain, mais surtout au niveau de la confiance. Plusieurs pays avaient beaucoup trop perdu à cause d'un mauvais jeu des alliances. Ainsi, alors que la guerre venait de se terminer, plusieurs pays augmentait drastiquement leur budget militaire, ainsi que leur revendication territoriale. Afin d'éviter une 4ème guerre mondiale, la nouvelle ASEAN se proposa comme solution plus pacifique. Ainsi, c'est en envoyant plusieurs diplomates, mais aussi en déployant leur armée qu'ils calmèrent les ardeurs des autres nations. Ils participèrent beaucoup à des opérations de paix contre les pirates et les trafiquants nés par la guerre. Ce fut durant ces années décisives que le trafique du Triangle D'or finit par être défait. Plusieurs nations finirent par les rejoindre. Au point, où l'ASEAN intégra des nations de l'Asie du Nord Est comme la Corée du Sud ou la Mongolie. Même après un long travail diplomatique, le Japon finit par rejoindre l'Association. Ce fut à partir de cette nouvelle intégration que l'ASEAN prit une nouvelle forme. S'inspirant de l'Union Européenne, un gouvernement plus centrale finit par être mit en place. Notamment avec un parlement, qui se voulut le plus représentatif possible. Enfin, l'Association formula plusieurs lois sociale garante d'un climat de paix, mais aussi pour façonner une culture de l'entente entre les peuples asiatiques.  

Per aspera ad astra

  Comme plusieurs nations, les Etats membres de l'AEAN avait des colonies sur des exoplanètes, profitant de la découverte du PRL. Ces colonies étaient parfois directement dirigé par les nations, soit indirectement via des Mégacorporation. Ces colonies étaient au finale très mal géré. Plusieurs nations se contentait de récupérer les ressources et restait distante des problèmes des habitants, alors que l'adaptation était compliqué. Ainsi, lors de la premières guerres d'indépendances des colonies, l'AEAN fut particulièrement touché. Elle devint alors le fer de lance des nations terrestre contre les colonies exoplanétaires. Malgré d'âpres combats, l'Association finit par regagner ses colonies. Cependant, il s'agissait d'une victoire à l'arrachée. Si la victoire militaire fut assurée, sur le côté politique, l'AEAN était complètement défait. Plusieurs insurgent menaient des guerre de guerrilla. Désireux de ne pas remmener une guerre coûteuses en vie et en ressources, l'AEAN prit une décision radicale : Disparaître.   Disparaître signifiait abandonner la vieille terre. Créer un véritable exode massif, mais surtout déplacer ses institutions dans une de ses exoplanètes. Cela s’accompagna d’un redécoupage territorial, de restructurations des services de bases pour qu’ils soient plus compétent, mais surtout d’une meilleure écoute des problèmes des colons.    Ce projet pharaonique trouva sa base solide dans un des nombreux symptômes de la crise climatique qui touchait la Terre. L’Asie du Sud étant particulièrement touchée par les inondations, le réchauffement, les ouragans et les cyclones, la situation devenait déjà difficile avant le début du Grand Exode. Ce fut le triste événement des 3 Sœurs qui fut le déclenchement qui mit tout le monde d’accord sur l’idée de partir. Les 3 Sœurs furent trois ouragans dévastateurs qui anéantirent des villages entiers.   Ainsi, ce qui parut comme une fuite et un abandon pour plusieurs pays, fut un véritable bond en avant pour l’ASAN. Les premières années furent difficiles, mais la lente transformation de colonie de ressource à celle de peuplement finit par porter ses fruits.    

Au Seuil de la Guerre

    Au début du XXe siècle, ce que les confédérés appellent encore l’âge du Chaos, l’APAN, le nouvelle ASAN vivait une période particulière. Son Grand Exode touchait enfin à sa fin, sa population terrestre dépassait à peine le millier, les nouvelles infrastructures peinaient à venir et la dette nationale des Etats Membres étaient aux plus hauts. Le coût du projet étant si grand, plusieurs Etats contractèrent des prêts à des banques étrangères. Ainsi, l’âge du Chaos commença par un rapport alarmant qui arriva sur le bureau du Premier ministre, Kwak Chong-Su.  Il exprimait déjà les premières craintes sur le territoire terrestre. L’effondrement des autres Etats, les prochaines guerres civiles sur Terre, celles qui suivraient dans les colonies, et la popularité des idéaux alquépoliste. S’ajouta à cela, le point sur la dette des Etats de l’APAN et sur l’état des infrastructures (coupure d’électricités et d’eaux fréquentes, hôpitaux surchargés…).  La conclusion fut encore plus terrible, personne ne pouvait empêcher la Terre de bruler, encore moins ce qu’allait connaître les colonies des autres Etats, ni la montée des idéaux extrêmes. Même, ce chaos risquait d’inciter les plus précaires de l’APAN de se rebeller. Cependant, au vu de son état actuel, l’APAN risquait de finir noyée aussi dans la guerre civile. Ce rapport fut transmis aux différents Etats membres de l’APAN, et mena au Sommet de Grand Dragon. Plusieurs plans d’action furent discutés et après plusieurs jours de longues négociations, les chefs d’Etats décidèrent de faire comme tout bon politicien, gagner du temps avec de beaux discours.   Profitant de cette vague de beaux discours sur les avantages de la situation, sur à quel point la population est écoutée, une poignée de politiciens en profitèrent pour faire passer des séries de réformes. Ce fut d’abord simple, limiter le nombre de mandats de maires ou de juges, mais cela finit par remonter et apporta un véritable changement de façon de gouverner au sein de l’APAN. Plusieurs hautes positions se retrouvèrent avec des mandats uniques ou doubles mais sans renouvellement.