Xardrix

Les continentaux de Mythrania connaissent les histoires concernant la Cité de Xardrix, « le lieu où l’ingénierie mécanique est vénérée et où on évite de pratiquer de la magie ». On raconte qu’il s’agit d’un endroit étrange et dangereux où des machines mécaniques et d'incroyables appareils font des merveilles ou inspirent la terreur selon le bon vouloir de leurs créateurs. Les Humains et les Gnomes de l'île et de la Cité privilégient les solutions technologiques pour résoudre leurs problèmes alors que la plupart des habitants de Mythrania les résolvent avec la magie. Les inventeurs de Xardrix créent constamment de nouvelles merveilles pour la gloire et la richesse de la Cité et ils vendent ou échangent parfois ces machines contre du blé, du verre, du charbon de bois et d'autres matériaux étranges que nécessitent leurs inventions. Certaines de ces inventions incluent des suspensions pour chariots et des sections modulables et réparables de roues de chariots, des lampes à huile qui se remplissent elles-mêmes et ne s'éteignent jamais tant qu'une réserve d'huile est disponible et remplie, différentes alarmes contre les voleurs sous la forme de faisceaux lumineux ou de fils « trébucheurs », des charnières, des chaînes, des appareils mécaniques à retardement, des cadenas, des serrures, des pièces fondues possédant des caractéristiques spéciales (comme des « pointes sournoises » pouvant être enduites de poison pour repousser les voleurs, des cavités permettant de dissimuler des clefs, des loquets qui peuvent produire des sons afin d'annoncer l'ouverture d'une porte, etc... Les inventeurs de Xardrix ont également créé des ventilateurs fonctionnant avec les vents, des armes « à pressions », des grappins qui peuvent être démontés et dissimulés sous les vêtements et une variété d'aiguilles et d'outils complexes utiles pour la couture et la chirurgie. Zardrix et ses 35 000 habitants sont dirigés par un conseil d’inventeurs et ces derniers préfèrent ne pas se mêler aux soucis du monde extérieur, préférant se consacrer à leurs travaux et à leurs inventions. Les étrangers y sont les bienvenus en autant qu’ils se conforment aux lois locales et qu’ils n’y pratiquent pas la magie.