La Confrérie du Soleil Bleu
Présentation générale
Les sanctuaires sont disséminés un peu partout dans le monde afin d’en apprendre le plus possible sur les différentes races et régions, que cela concerne le passé, présent ou même le futur. Il y a un sanctuaire dans chaque capitale de chaque pays, sauf en Okurn, qui est un pays très difficile d'accès. Le sanctuaire le plus récent se trouve dans la ville de Kousis, situé dans le pays d'Aihosos.
Dans chaque sanctuaire, se trouve une statue d’une femme habillée d’une coule et portant à bout de bras, légèrement au-dessus de sa tête, une énorme sphère en verre renforcé dans laquelle oscillent des effluves iridescents bleutés. Le rôle de cette sphère est de protéger le sanctuaire en cas d’attaque. En effet, un geste spécifique couplé à une brève incantation permet d’immobiliser les cibles désignées et d’ériger un bouclier sur l’incantateur. Seuls les Maîtres et les Disciples connaissent ce sort et ont suffisamment d’expérience pour se servir de la sphère. La sphère sert également de canal de communication entre les Maîtres et le Grand Maître.
L’organisation en confrérie permet de maintenir tout ce savoir accumulé et d’en faire profiter ceux qui en ont besoin. La confrérie se compose surtout de magiciens et d'alchimistes qui mettent en commun leurs talents respectifs : les premiers étant indispensables pour le décryptage et les seconds pour la restauration de reliques du passé et l’élaboration de décoctions en tout genre. Les trésors du passé étant très souvent protégés par un quelconque sort magique, les magiciens sont donc les personnes toutes désignées pour les étudier.
Histoire
Tout a commencé il y a fort longtemps, avec une bande d’anciens élèves d’une école d’érudits. Les camarades se sont sentis très vite en manque de stimulation après la sortie de l’école et ont décidé de former un petit groupe afin de parcourir le monde et d’en apprendre toujours plus. C’est un jour, alors que l’un d’eux passaient à travers un champ de blé qu’il entendit des paysans pleurer sur leur triste sort : leur récolte allait être bien maigre cette année-là. Il s’approcha pour leur demander quel était le problème et après quelques échanges il comprit le souci et leur demanda de se retrouver au même endroit le lendemain. Les paysans attendaient donc l’érudit qui amena avec lui une potion qui rendit aux épis de blé toute leur vigueur. Les paysans étaient tellement heureux et soulagés qu’ils remercièrent l’érudit en lui apportant un sac de farine une fois la récolte passée. C’est alors que l’érudit eu l’idée de non seulement acquérir des connaissances mais aussi de rendre service aux gens qui en avaient besoin. Il en parla donc à ses camarades qui adhérèrent également à l’idée. C’est comme ça que le premier sanctuaire fut bâti.
Ils se firent connaître en aidant de plus en plus de monde, à travers monts et vallées, et ce, peu importe la région, la caste et la race de leurs clients. D’ailleurs, suivant la caste, il n’est pas rare que la frontière entre grand savoir et religion soit floue pour bon nombre de personnes, surtout de la part de ceux qui n’ont pas eu d’éducation scolaire.
Organisation
Comme toute confrérie qui se respecte, une hiérarchie est définie. Cette hiérarchie permet non seulement de s’assurer de la dévotion des adhérents mais aussi de protéger l’accès à tout ce savoir accumulé. En effet, il serait bien trop dangereux de laisser la porte grande ouverte au premier fraîchement débarqué.
Les grades sont définis comme ceci :
Accès au savoir
Le savoir est quelque chose de très organisé et protégé au sein de la confrérie : n’accède pas à l’intégralité du savoir qui veut. Il est classé dans des grandes catégories qui sont ensuite elles-mêmes classées en sous-catégories. Ainsi, chaque grade de la confrérie a un accès à une grande catégorie du savoir. Plus le grade et les années passées sous ce grade sont élevées, plus l’accès au savoir classé comme "à risque" ou "dangereux" est possible. Les savoirs considérés comme à risque ou dangereux relèvent de la nécromancie ou autres magies obscures et dangereuses. Seuls les anciens Maîtres et le Grand Maître peuvent avoir accès à ce genre de savoir.
Mise à disposition du savoir
La confrérie conserve absolument tous types de savoir :
Les demandes de savoir peuvent varier en fonction des clients :
Alignement et prise de position
Les membres sont loyaux envers la confrérie et la hiérarchie et ne prennent jamais parti des requêtes de leur client, qu’elle soit bonne ou mauvaise. La seule chose qu’ils vont se demander avant d’accepter une demande d’informations est : quelles en seraient les conséquences pour la confrérie d’accepter cette requête ?
Etant donné les conflits qu’il peut y avoir à travers le monde, les membres prennent un soin particulier à ne jamais s’impliquer dans la politique. Ils ne donneront jamais d’avis sur une situation. Pour toutes les questions politiques actuelles, il leurs est également interdit de dire ce qu’il se passe dans les pays voisins. C’est pour cela que concernant les informations sur les pays voisins, les dirigeants ne peuvent faire appel à la confrérie que si cela concerne le passé et éventuellement leurs points faibles. Si l’un des membres venait à rompre ce principe, il en subirait de lourdes sanctions telles que se faire crever les yeux et couper la langue afin de réduire ses capacités de communication.
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