Sképsiloí
Les symboles perdus des Monts Brisés
Description générale
Le Sképsiloí est la langue antique des cités-royaumes Cyclopéens, datant d'avant la grande fracture qui créa les Monts Brisés et le Cratère sur le continent d'Anwif. Il existe toujours des cultures nées des décombres du vaste domaine Cyclopéen utilisant des langues proches de l'antique Sképsiloí. Cependant, la langue originelle est belle et bien perdue et hors de portée de toute réhabilitation. Selon toute vraissemblance, parmi les langues majeures, le Nemerien serait une langue issue du Sképsiloí antique. En utilisant les syllabes modernes du Nemerien (qui semblent proches), il est possible de "parler" le Sképsiloí. Cependant, il est certain que cette méthode ne permettra jamais de retrouver totalement la langue d'origine.Système d'écriture
Si la langue parlée semble perdue et hors de portée, il n'en est pas de même pour l'écriture du Sképsiloí, dont on peut retrouver des fragments et traces à travers les Monts Brisés et chez les meilleurs collectionneurs. Il s'agit d'une écriture syllabique - dont les "lettres" évoquent des syllabes groupés ou des sons vocalisés. Le Sképsiloí possédait deux systèmes d'écriture avec leurs syllabaires propres : l'un destiné aux monuments (lié aux dieux et à la magie), et un destiné à la vie civile.Ils sont traditionnellement évoqués, respectivement, comme le haut-Sképsiloí et le bas-Sképsiloí. Les deux s'écrivent et se lisent avec le principe du boustrophédon : de gauche à droite, puis de droite à gauche, et ainsi de suite. Il existe également (principalement pour le haut-Sképsiloí), une variante avec la verticalité : en débutant en haut à gauche, puis en bas. Puis de bas en haut en se rendant toujours plus loin vers la droite. Le haut-Sképsiloí emploie un syllabaire composé de symboles aux formes tantôt arrondies ou géométriques, qui étaient systématiquement peintes et gravés sur des supports solides et perennes. Ces peintures (aujourd'hui pratiquement intégralement perdues ou altérées) permettaient de déchiffrer le sens des symboles et d'identifier le son à produire. Cette particularité d'intégrer la couleur pour le système de lecture de la langue écrite rend la lecture du haut-Sképsiloí pratiquement impossible aujourd'hui, car les pigments n'ont pas survécu au passage du temps. Même les sorts de compréhension des langues ne peuvent aider à en décrypter le sens. Ce système avait également la particularité d'utiliser des "majuscules" pour chaque symbole avec des couleurs en accord (dont il semble qu'il y avait également un impact au niveau de l'accent tonique pour les syllabes concernées). Le bas-Sképsiloí emploie un syllabaire composé de symboles en relief (à l'image du braille). Dans un espace désigné par un carré se retrouvent différents points, indiquant par leur position la syllabe concernée. Ici aucune couleur, juste des tablettes vernies avec des points en relief. Contrairement au haut-Sképsiloí, ces écrits se déchiffrent facilement avec un sort de compréhension des langues.
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