Nécromancie Hadari
Pour les hadaris, la nécromancie n'est pas particulièrement taboue. Il s'agit d'un art magique qu'il convient de comprendre et de pouvoir appliquer, bien que ses excès soient à surveiller et à encadrer (surtout pour des raisons sanitaires et hygiéniques).
On peut retrouver des morts-vivants dans les champs et les plantations Hadaris, animés par des nécromanciens engagés à cet effet. Les morts sont employés de manière intensive, jusqu'au moment où leurs corps ne sont plus en mesure de tenir la charge de travail. Les nécromanciens disposent souvent d'assez de matière première, et n'ont donc pas à se soucier de l'entretien des morts-vivants existants. La rentabilité est souvent le premier objectif recherché.
Contrairement aux Nékhéarites, la nécromancie n’est pas vue comme une récompense pour les Hadaris. Ce sont donc plutôt les esclaves et les basses classes qui sont rappelés d'entre les morts pour des desseins économiques. Les nécromants sont donc plus souvent des mages en quête de revenus, que des prêtres de divinités de la Mort.
Les individus riches craignent d'être relevés pour servir de main d’œuvre pour les générations futures, et préfèrent être inhumés dans des chambres funéraires familiales (sous bonne garde de leurs héritiers) ou bien simplement incinérés et placés dans des urnes.
Cette pratique n'est cependant pas répandue, et les propriétaires terriens évitent généralement d'avoir recours à de la main d’œuvre morte-vivante, de peur de se voir moquer de pingres par leurs voisins. De plus, les morts vivants font l'objet de contrôles stricts par les autorités pour éviter le développement d'éventuelles maladies, ce qui dissuade les nobles d'avoir recourir à ce genre de service.
Origine
La nécromancie est considérée comme étant une discipline Nékhéarite par la plupart des Hadaris. De fait, son développement au sein de la culture hadari est arrivé assez tardivement à l'échelle de l'histoire.
Ceux qui pratiquent cette magie sont souvent affublés de sobriquets liés à l'antique nation, rappelant ainsi l'origine supposée de leurs maîtrise.
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