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Manœuvres, tractations et diplomatie

Par Nergüi, Archonte du Sépulcre

General Summary

24/09/818
Pourquoi faut-il toujours que les choses se finissent mal ? Je vais finir par croire qu’on est maudit à force. Tout allait bien. Nous avions fini d’explorer le tombeau d’Amun, et avions empaqueté la grande quantité de trésors et de richesses présentes sur place, de quoi nous remettre un peu après toutes les emmerdes qu’on a eu depuis notre installation, et nous étions sur le chemin du retour vers Ondanera quand nous sommes tombés sur eux.


Des espèces d’hybrides d’homme et de félins, vaguement similaires à des centaures dont la part équine aurait été remplacée par une partie féline. Plutôt bien armés et avec le port altier et prétentieux spécifique aux chats, ils sont venus nous voir et nous ont menacé. Ou plutôt ils nous auraient menacés s’ils avaient su que nous étions les dirigeants d’Ondanera, on a préféré jouer profil bas. Ils ont annoncé que leur maîtresse-reine-déesse, je n’ai pas bien compris de quoi il s’agissait si ce n’est qu’elle se faisait appeler Lathia, était mécontente et souhaitait récupérer un bien qui lui avait été volé, et qui ressemblait à s’y méprendre à l’objet que Dhareef nous a fait récupérer pour nous protéger de l’essaim, merci Dhareef. Ou à défaut de récupérer l’objet, elle souhaitait être dédommagée en richesses équivalentes.


L’émissaire semblait persuadée qu’Ondanera était responsable, je ne sais pas comment, si c’est encore une histoire de pieuvre mystique capable de voir l’avenir, je vais péter un câble, je le sens. Toujours est-i-il qu’une dignitaire viendrait réclamer le dû d’ici trois lunes, une vice-reine nommée Latifa je crois, et que si le dû n’était pas payé sous une forme pécuniaire ou par la restitution de l’objet, ça serait la guerre qui attendrait Ondanera. J’ai envoyé un message au magnifique pour le « prévenir » et voir s’il a éventuellement des conseils pour nous.


Enfin de retour en ville, on transmet à un Nep-ra curieux une demande d’audience avec la Nomarque, ça ne presse pas mais il faudrait que ça soit fait avant son départ. Après une petite heure de repos, s’ensuit un conseil de la cité. Dhareef nous a répondu tout d’abord et sa réponse était … magique et peu discrète … Comme souvent avec lui. Rien de très intéressant en dehors du fait que cette Latia est à priori une sorte de sphinx qui se ferait révérer comme une reine, et que ses servants seraient hautement corruptibles. Bon à savoir ça. J’en ai profité pour transmettre à Dhareef que je passerais bien le voir dans un avenir proche, il m’a invité à venir avec une ou deux énigmes sous le coude pour lui.

Le reste du conseil se passe sans problèmes. On fait le détail de ce que nous avons fait et de ce qui s’est passé. Nico continue à être une grande source d’amusement pour tout le monde. Balqis est en train de finir la préparation du banquet d’accueil pour la délégation du Califat qui arrive bientôt, elle va réfléchir à la façon d’accueillir cette vice-reine à demi-chat par autre chose qu’un bol de lait disproportionné je suppose. On a reçu un message, une femme nehekarie, on est sensé la connaître mais je ne vois absolument pas de qui il s’agit, aurait rassemblé un groupe de réfugiés important pendant ses voyages et souhaiterait s’établir quelque part, potentiellement à Ondanera même, mais aussi disait-elle être prête à fonder une nouvelle communauté sous la gouvernance d’Ondanera. Une proposition intéressante à garder en tête.

25/09/818
La délégation du Califat est arrivée aujourd’hui et semble composé de plusieurs notables, un homme à cheval, potentiellement un militaire, qui semble diriger, il est accompagné d’une femme portant les atours d’Hadur, probablement une prêtresse, ainsi qu’un homme silencieux ne sortant pas de son palanquin. On laisse Parwaaze faire son travail de secrétaire-en-chef porte-parole du Concile pour accueillir la délégation.

Ils sont moins nombreux que ceux du Sultanat, mais il y a l’air d’y avoir une certaine rivalité entre eux. Le chef se présente comme Laysham Shunar qui parle au nom du Wali de Riyad, et il vient voir la ville dont on lui a tant vanté les mérites. Qui a vanté nos mérites ? Saaja m’aurait-elle fait mentir ?

Nous enchaînons rapidement avec le banquet d’accueil. Pas mal de mondanités. Quelque chose semble avoir particulièrement déplu à la prêtresse, je ne sais pas trop quoi. Une fois la soirée bien entamée, Shunar commence à nous énumérer les désirs du Califat et ce qu’il est prêt à offrir en retour. Il faudra faire construire un temple en l’honneur de leur divinité tutélaire, Hadur, ainsi qu’un quartier destiné aux ressortissants du Califat. Des routes devront être bâties entre Riyad et Ondanera, mais les détails de la discussion des frontières et des modalités devront être discuté à la table des négociations avec le Sultanat.

Enfin, en guise de « cadeau » de la part du Wali, un de leurs sages les plus éminents accompagne la délégation pour tester le sang des notables de la ville, afin de savoir si l’un d’entre nous à une infime portion de sang divin. On interrompt le banquet pour laisser place à la cérémonie du mystique. Très intéressant, ritualisé, et empreint de mystères, à base de sang et d’espèces de cendres, j’ai essayé de retenir les paroles du sage sans succès, je devrais bidouiller un truc si je veux reproduire cette cérémonie pour des crédules, mais c’est toujours intéressant d’assister à ce genre de rite. Quand au résultat du rite en lui-même, je ne peux pas m’empêcher d’être déçu. Bien sûr, c’est ridicule de penser que ce genre de choses aurait pu m’arriver, mais bon … Bref, ce genre de sentiments est idiot et préjudiciable, il faudra que je fasse attention à l’avenir, normalement c’est moi qui fais miroiter ce genre de lien spirituel imaginaire aux imbéciles, pas l’inverse. Le banquet s’est terminé sans problèmes.

 
26/09/818
Au lendemain, nous avons réuni le Concile d’Ondanera au complet, ainsi que les délégations du Sultanat et du Califat, afin d’entamer les négociations. Les tractations se sont, ma foi, bien passées dans l’ensemble.

Les deux puissances ont des prétentions et des demandes assez énormes mais semblent toutefois suffisamment raisonnables pour lâcher du leste quand c’est nécessaire.

Le Califat tout d’abord, en plus de l’édification de la route, du temple et du quartier qui va avec, souhaite la mise en place d’une colonie sur la route qui servira d’étape sur le trajet. Les revendications frontalières du Califat ne s’étendent pas au-delà de la grande chaîne de montagne à l’est, et le Wali est prêt à prendre à sa charge la construction de la route dans la partie revendiquée par le Califat. Nous avons décidé d’envoyer les courageux colons qui se sont proposés pour fonder la colonie demandée. Je trouverai intéressant de leur laisser un minimum d’autonomie, afin d’encourager des initiatives similaires dans l’avenir, j’y adjoindrait également un de mes acolytes en qualité de conseiller afin de garder un œil sur ce qui s’y passe. Ça servira également de motivation aux autres s’ils voient qu’ils peuvent obtenir des postes à responsabilités en s’illustrant à mes yeux.

Le Sultanat de son côté s’est très généreusement proposé de contribuer lui aussi à la création de la route qui devra lier Ondanera à Bahariya … Mais vu que la route passera par voie fluviale, cet investissement sera reporté sur la construction d’un fort situé à la confluence entre deux fleuves importants plus à l’ouest. Le fort doit officiellement protéger le lien commercial, mais son but officieux est surtout de nous engager dans leurs conflits avec le Despotat en ouvrant un front supplémentaire situé à l’est de leurs frontières. Le Sultanat n’a pas de revendication frontalière dont il nous a fait part, vu l’état de la guerre, ça se comprend. Ils ont également émis le souhait de nous voir ouvrir et administrer une enclave dans leurs frontières. J’ai profité d’un moment d’absence mentale de cette chère Khatesh pour arracher un positionnement que je pense un peu plus avantageux pour cette enclave.

S’en est suivie un léger débat sur quels projets commencer en premier, les deux puissances souhaitant passer avant l’autre. Nous avons donc décidé de suivre le vieil adage de mon père qui disait qu’un bon accord est un accord qui déplait à toutes les parties. Nous mènerons donc les deux projets de front. Et là-dessus, nous ajournions les négociations.

Peu après nous avons croisé Saaja parmi la délégation du Califat. Elle a effectivement été quémander de l’aide pour nous auprès du Wali, et il semble qu’elle en garde un assez mauvais souvenir. Il faudra songer à lui parler de tout ça quand les choses se seront calmées ici. Toujours est-il que je suis content de la revoir, son regard calculateur et sa moue narquoise m’ont un peu manqué je l’avoue. Nous l’avons recommandée pour le poste d’Archonte des Sceaux, un poste que j’en suis sûr lui plaira davantage que celui d’experte en poissons du précédent régime.

En parlant de poissons, il semblerait que des caravanes passant auprès des fleuves et rivières aient été plusieurs fois attaquées. La méthode ressemble aux sirènes.
Nous allons allez voir de quoi il est encore question exactement avec ce fichu Ranisat.

Brèves du Concile III - 26/09/818


Les Archontes en ce jour se sont réunis et ont pris les décisions suivantes :

Le Concile nomme Saaja Sakir en qualité d'Archonte des Sceaux

En accord avec les représentants du Sultanat de Nékhéara, représenté par l'administration du Nome de Bahariya, et avec l'accord des représentants du Califat Hadursha, représenté par l'administration du Wilayat de Riyad.
Ondanera s'est engagée dans la construction d'une route entre les deux nations et ainsi protéger l'acheminement des taxes et trésors entre les deux grandes nations.

A l'occasion de la grande fête du Cochon se tiendra le grand échange, où les impots de Nékhéara seront présentés au Califat sur les terres des Archontes.

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