General Summary
Inventaire des biens récupérés au camp de Maadba
Deux coffres contenant 1500 pièces d’or d’origine Maadbienne
Cinq tentes
[liste de mobilier des tentes]
Des armes et vêtements de fabrique Maadbienne suffisant à équiper 6 personnes
Matériel de forge portatif
Six chevaux
Une baliste légèrement abimée
Plusieurs artéfacts magiques (bottes de rapidité, épée enchantée, parchemins de sort, livre de sorts)
05/09/818
Une fois l’intensité de la bataille retombée et les premiers soins donnés aux survivants, je pu discuter avec la créature humanoïde ailée que j’avais libérée de sa cage. Il s’agissait d’un Erefin du nom de Venza, ayant servi de souffre-douleur au groupe pendant quelques jours. Il fut capturé blessé et séparé de son groupe après que celui-ci ait essuyé l’attaque de harpies dans les environs sur sa route de migration. Le pauvre être ne payait pas de mine, mais semblait prendre du réconfort dans mes prières adressées à la Dame pour lui permettre de retrouver sa famille.
08/09/818
Le retour est long et laborieux, les cadavres des morts étant tous ramenés pour leur permettre de passer sereinement dans l’autre monde selon leurs croyances. Le récit de cette bataille, première partie de la grande épopée Ondaneranne se tisse dans mon esprit sur le trajet, enrichi par les faits d’armes des guerriers qui m’entourent.
15/09/818
Notre arrivée est synonyme de liesse pour Ondanera, mais nous ne pouvons en profiter longtemps : la Nomarque décide finalement de nous accorder une audience.
Cet être vivant à limite des voiles entre les deux mondes est indescriptible. Son apparence parcheminée ne rend que plus visible l’éclat intense de son regard perçant, comme si elle savait déjà tout ce qui compose les êtres auxquels elle s’adresse. Plus impressionnante encore est sa patience, forgée par la certitude d’un être longévif que ses interlocuteurs ne posséderont jamais le temps pour amasser assez de connaissance pour lui nuire. Le concile, en particulier ses membres d’origine Nekheari, est fortement chamboulé par sa présence. Après tout, elle est à leurs yeux un être semi divin. Comment réagirais-je si j’étais face à face avec la un membre de la Famille ?
Elle nous incite à lui poser toutes nos questions, ce que nous faisons. Et ce faisant, elle semble en attendre encore d’autres… l’éclat de son regard trahit son amusement face à nos inhibitions.
Elle nous dévoile l’ambition qu’elle a pour la cité : servir de point de rendez-vous annuel pour le versement du tribut du Sutanat au Califat. Une tâche difficile et pleine de promesse pour notre ville… qu’elle adjoint tout de même à celle de créer des routes rejoignant les deux royaumes pour leur permettre l’accès facile. De tels projets insurmontables ne peuvent émaner que d’une créature donc l’échelle de temps est le siècle et non pas le jour. Notre célébration fondatrice, la Cérémonie du Partage du 18 Aout, en sera l’apothéose.
Puis elle nous présente une deuxième mission, plus confidentielle, et légèrement irrévérencieuse pour son peuple. Elle veut de nous que nous infiltrions la sépulture d’un ancien paria de son peuple, et que nous lui en rapportions les restes. Sacrilège pour des gens qui vénèrent la mort plus que la vie ! Mais peut être là le signe d’un danger bien plus important qu’elle ne le laisse présager… Amun fut un ancien Nomarque, fidèle d’une princesse ayant défié son père et perdu sa bataille. Quels secrets se cachent dans cette histoire ? Voilà un conte maintenu secret qu’il ferait bon de dévoiler.
Cédant finalement à la curiosité, j’interrogeai Nefersut sur la disparition des Dieux. Elle me répondit que les Divins Adorateurs de son peuple en connaissaient la raison, et que certains êtres, des Prophètes, étaient capables de rentrer en contact avec les dieux… Des pistes intéressantes à creuser, ces informations m’incitent sérieusement à entreprendre le voyage vers le Sultanat. Que le dompteur des chevaux guide mes pas jusqu’à ces hommes !
En sortant de l’entretien, pendant que le concile reprend son souffle après l’atmosphère saturée de musc et d’épices de l’environnement de l’Adoratrice de Wereteket, celle-ci retiens Nerguï. Ce bref échange le laisse songeur, quelle tractation de nécromants la Nomarque a-t-elle pu lui proposer ?
Les informations apportées par la Nomarque ne laissent personne indifférent, et esquissent les contours d’un avenir… intéressant pour notre cité du bord du lac.
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