L'Adoratrice

Plus aucun garde, tous morts. On trouve une tourmaline, un spinelle, une perle, une ambre avec un teint un peu étrange, sombre. Objet magique très rare   Je récupère la perle jaune et l’ambre. Je donne la perle à Nerguï pour son sort d’identification. On se soigne. Ashvandi, avec les cheveux désordonnés, se recoiffant, entre dans la pièce. Vous en êtes sortis vivants, combat difficile mais rude Adversaires coriaces. En effet. Elle a participé au combat… à sa façon. Elle a hâte de quitter l’endroit… Elle peut sortir maintenant. Encore des gens dont il faut se méfier ? La prophétesse ? Son âme, comme le fallotier ne peuvent s’échapper d’ici. JE dis qu’on n’accepte pas sa proposition, et explose de rire. Je ne crois pas que c’en est terminé non. Mais rassurez-vous, tout va bien se passer. Nerguï me dit que je n’ai pas l’autorité de prendre cette décision. Il est amusé, sans le cacher. Sur ces bons mots, c’était un plaisir de vous revoir archontes, et à très bientôt. Nergüi : plaisir partagé, Dame des cauchemars.   Zime demande à Nergüi ce qu’il a fait. Il répond pas.   On finit par revenir devant la porte. Même avec la main magique géante, on doit s’y mettre à plusieurs pour la pousser, et sortir.   On ressort du temple. On est vers midi, début d’aprem. Quelque chose n’allait pas, personne ne nous attend, mais un peu plus bas, des gens se déplacent dans le camp. Il y a des blessés. On se précipite vers le camp. Quelques morts ont été disposés sur l’escalier, morts. Des gens d’Ondanera. Ils ont le visage figé dans une émotion de douleur. Les gardes crient qu’on rentre. Saaja sort de sa tente, blessée aussi. Elle essaie de gifler Nergüi, en mode stress énervement. Il arrête sa main. Non c’est pas terminé. Ils arrivent ! les Nékhéarites ! La délégation j’imagine ! Je sais pas ce que vous avez foutu dedans, mais ça s’est entendu partout !!! Je dis d’aller dans une tente, et plus loin Soun nous fait signe. Apparemment un cri strident a retenti dans la vallée. Un cavalier est arrivé une heure auparavant. Il revient de la côte du lac. Un navire, même plusieurs navires de Nékéhara viennent vers cette côte. Combien de temps ? S’ils sont à pieds, probablement une journée, demain matin. On met au point notre discours. On est arrivés devant le tombeau. Nous avons remis l’obélisque en place. Pourquoi si nombreux ? On voulait étudier la tombe. Pendant qu’on opérait le transfert tout en étudiant la porte, on a remarqué un changement dans la magie du lieu, et la porte s’est ouverte. On a entendu des bruits de combat, des rugissements, et assisté à la sortie d’une créature de la tombe. Une panthère ailée, semblant dissoudre la lumière à son passage. C’est le grand cri meurtrissant ayant eu lieu tôt le matin qui nous a attiré sur les lieux. Nous nous sommes efforcés de refermer les portes de la tombe magiquement, avec une barricade.   On rerentre dans le tombeau pour nettoyer les traces de notre passage. On y passe 3 heures. Enfin, seulement Saaja et Nergüi. Soun me demande de l’aide pour cacher des objets, et je m’y attelle avec Zime. Soun est pas bon du tout là-dedans.   Nergüi peut téléporter un certain nombre de personnes assez loin, une seule fois. Le portail mène à un endroit précis, dans le temple de Dra Qamba sur le pilier. Ce sont des endroits spécifiques. Chaque ouverture de portail coûte des composants d’une valeur totale de ~100PO.    On est arrivés devant le tombeau. Nous avons remis l’obélisque en place. Pourquoi si nombreux ? On voulait étudier la tombe. Pendant qu’on opérait le transfert tout en étudiant la porte, on a remarqué un changement dans la magie du lieu, et la porte s’est ouverte. On a entendu des bruits de combat, des rugissements, et assisté à la sortie d’une créature de la tombe. Une panthère ailée, semblant dissoudre la lumière à son passage. C’est le grand cri meurtrissant ayant eu lieu tôt le matin qui nous a attiré sur les lieux. Nous nous sommes efforcés de refermer les portes de la tombe magiquement, avec une barricade. Autres plans :

Tous fuir

Rester partiellement

Faire une fuite à pieds avec passage sans traces

Il reste 20 accompagnants, mix de gardes Les archontes justifiés : Nerguï, Soun, Saaja   Pour simplifier les voyages, Soun peut aider. Accélérer le temps de voyage, passer les barrages naturels, ce genre de choses. On fait en sorte d’avoir des feuilles et de l’encre magique pour pouvoir échanger avec le groupe de Soun et Nico.   On trie les accompagnants selon ceux qui sont fiables ou pas. Fiables parce qu’ils ont commis des méfaits par le passé.   Les gens partent On fait des barricades sur la porte. On supervise le masquage du camp.   Saaja a pris une tenue d’aventurière +, pas pratique pour l’aventure. Des gardes nous préviennent qu’un très petit convoi approchent. On réveille Nerguï et on va attendre. Seulement trois cavaliers arrivent. Ils sont pas buff. Une femme au centre, et deux hommes d’armes sur les côtés. La cavalière rentre dans notre campement sans faire particulièrement attention. Elle nous regarde avec un menton haut. Vous êtes les archontes j’imagine. Les gardes descendent de leur monture sur un signe de la femme. Ils l’aident à descendre, leurs mains servant de repose pieds. Je suis Thermutis. Nous avons surpris des bruits venant de cette côte. Elle contemple le temple. Dans son regard, un respect très profond, une joie à être ici. Elle apprécie qu’on mentionne les titres, Nefersut est une adoratrice comme. Elle est pas dupe quand on dit qu’on est pas rentrés. On admet qu’elle On dit qu’on voulait pas risquer qu’ils se rendent compte qu’on a visité le tombeau en venant vérifier la remise de l’obélisque. Elle demande à voir les corps. Elle s’y rend, et retire le linceul d’un des corps. C’est un bien triste destin, vous avez réalisé les rites nécessaires ? Nergüi répond que c’est sa vocation. Elle pose sa main sur le visage du mort, comme appuyant. Le corps pousse un râle, agité de soubresauts. Le cadavre se lève. On dit que les demandes religieuses des gens sont prises au sérieux. Nergüi fait mine de fulminer. Le souhait d’une adoratrice ne compte pas davantage que le souhait d’un garde ? Elle en a besoin jusqu’à revenir à son navire. On accepte à condition qu’il soit accompagné. Il n’est jamais aisé pour une cité de perdre les siens loin de chez eux. Elle se tourne vers le temple. Montrez moi l’obélisque, et l’endroit d’où est sortie cette créature. Elle transmet ses possessions au garde réanimé, qui fait porteur. Saaja lui explique comment on a remit l’obélisque. L’adoratrice lit le texte. Elle regarde ensuite la porte. Pensez vous que la porte puisse être réactivée, via les obélisques peut-être ? Sans savoir comment elle a été scellée, je ne peux pas la refaire. Je n’ai pas mis de sceau pour ne pas interagir avec la magie. Je ne fais pas partie de la maison des scellés, aussi je ne peux pas m’en occuper. Je demanderai à votre concile à ce que des actions soient prises ici pour protéger ce lieu. Sous garde nékhéarite notamment. La garde de l’ambassadeur lui sera retirée le temps qu’il faudra. Nergüi s’assurera de la protection de la porte avec autant de fermeté et d’inflexibilité qu’il accomplit son devoir d’archonte du sépulcre. Dans tous les cas vous pourrez demander à vos hommes d’enlever les barricades, et de placer vous-même un sceau magique. Si je ne m’abuse, ce genre de rituel implique un mot permettant de désactivé le sceau. Je souhaite qu’il y en est un. Le sceau ne disparait pas si le mot est prononcé, il est juste temporairement inhibé. Faites cela. On lui demande le mot qu’elle veut mettre. Elle choisit Mehet Weret. Mehet Weret est représentée par une tête de chat. C’est donc une réincarnée. La déesse de l’oubli. Elle est en charge de punir celles et ceux qui osent pénétrer les tombeaux. Elle se détourne de l’endroit. Avez-vous une idée quelconque de la créature qui est sortie de ce lieu ? Sans avoir davantage d’informations sur les entités scellées dans vos nécropoles dans les temps anciens, il est difficile de répondre à cette question. La description ne me parle pas. Ce ne sont pas mes attributions Un de mes gardes restera ici. Il restera devant la porte. Pas nécessaire de lui préparer un ravitaillement, mais un lieu ombragé sera préférable pour lui. Elle veut partir rapidement. Parwaaze décline de l’accompagner. Il prétexte d’autres arrêts sur la route. Une fois Nergüi et Saaja partis, Parwaaze récupère certains gardes, les cadavres, et va vers le bateau. Il rejoint ensuite la pesca velata où il attend les autres.    Nergüi et Saaja font le trajet avec l’adoratrice. Nergüi m’envoie un message mental, disant ‘Je suis avec l’adoratrice, elle souhaite organiser une cérémonie à sa déesse à son arrivée. Parles-en au Concile, les archontes seront conviés. A bientôt.’ [M’adoratrice vient de Khetef.]   Avant qu’on reparte vers Ondanera, Kristofo court dans notre direction. Il est presque habillé de manière classe, ce qui le rend méconnaissable. Il veut venir avec nous à Ondanera, on lui dit de venir par ses propres moyens. On s’accorde sur la façon d’organiser le rite pour Mehet Weret. Zime part en avance faire les préparations. Informations que j’ai reçues en mon absence :

Nombre très important de marchands en arrivée à Ondanera

Il se passe des choses du côté du Culte de Cernardi, difficile d'accès. On tente d'accéder aux infos ?

Délégation du Califat : le Wali, le Kadi, Shunar et une délégation assez importante. Garnison de Janissaires conséquente

Guilde des cartographes se développe

Saaja a envoyé des gens du côté du Califat - Les suit-on ?

Balqis a préparé une réception pouvant durer plusieurs jours

Sirène en vue, qui a annoncé une présence du Ranisat des profondeurs

Les Rasvan se sont établis à une journée de voyage de la ville

[les cérémonies à Mehet Weret sont inquiétantes]     Leisham de Riyad, Shunar Le Kadi c’est une sorte de juge pour le gens du Califat. Les juges là-bas sont importants, c’est divin, exercé que par Hadur et donc le Calife. C’est une sorte d’extension du Calife pour faire exécuter la justice. Un peu comme le podestat par rapport au prince. On fait une rentrée discrète à Ondanera. Les Ravéniens s’en mettent plein les poches avec la visite de la ménagerie. La délégation du Califat va arriver d’ici quelques jours. Vais voir les orfèvres pour faire ajouter un cadeau à la liste pour la personne du Ranisat. Nergüi me demande des nouvelles sur l’avancement de la préparation pour le rituel de l’adoratrice. Cherche un cadeau magique pour la matriarche. Roderich ?   On va tous accueillir l’adoratrice quand elle débarque. Tous les archontes présents sont là, ainsi que Nep-Ra, Nawaal et Konstantin. Radames débarquera plus tard, il a fort à faire. Nep-Ra s’avance vers Thermutis. L’adoratrice le considère comme une sous-merde, le regard avec forte condescendance. De toute évidence elle a pas été envoyée par Baharia, et n’a pas eu le même briefing que NepRa.   Depuis un autre navire quelque chose de gros a l’air d’être glissé dans une barque. On attend le truc, déchargé par des soldats vivants. On échange des banalités. La chose est poussée, une sorte de chariot avec des roues métalliques. On y va. On met une heure à y aller. On est accompagné par une garde, sans qu’Abu Bakar soit présent. Il n’a pas débarqué. On arrive sur le lieu. Meneo est vraiment à crans. On va attendre un peu Alors qu’elle discute avec Nep-Ra, Nep-Ra devient blême, il a l’air de pas approuver du tout. Et être inquiet des répercutions. Balqis me dit que des hommes vont être exécutés. On a tous l’info. Marco est un peu fébrile. Meneo revient. Il est mal à l’aise. Des gens arrivent derrière lui. Des soldats, formant une colonne, menés par Abu Bakar. Il mène une série de prisonniers, encagoulés, et enchainés. Une quinzaine de personnes. J’en reconnais vaguement, ce sont ceux qui montaient la garde le long de la côte…   Le prêtresse commence son discours. Elle montre un taureau d’airain. C’est une structure creuse à tête de chat, une sorte de sphinx, dans laquelle on enferme une personne et on la fait chauffer. Il doit s’agir d’une relique. Saaja prend la parole, avec colère. Thermutis compte brûler vif les pilleurs de tombe, tous autant qu’ils sont. N’est-ce pas ce qui doit être fait. Nergüi répond qu’il est hors de question qu’Ondanera accepte de remettre le sort de ses propres habitants à une influence étrangère. L’adoratrice plaide qu’elle n’a pas reconnu les gens comme Ondanera. Si vous pouviez ne pas nous prendre pour des débiles. Mais n’est-ce pas vous qui contrevenez à l’oubli ? N’est-ce pas vous tous qui êtes coupables ? Je vais vous poser la question différemment. J’aime à penser que vous veillez que cette ville soit une zone d’ouverture. Mais ces gens sont coupables, et dès lors ils doivent en subir le prix. Vous n’êtes qu’une diplomate. Je suis tout sauf une diplomate. Sinon vous n’êtes rien ici. Ne suis-je pas envoyé par une divinité ? La mort ne saurait mentir. Elle agite la main et fait venir le mort vivant qu’elle a récupéré. Nergüi lance un sort, elle hurle et ordonne à ses gardes de nous attaquer.      Saaja voit rouge, avait déjà sa main sur sa dague, la dague de feu, et saute sur Thermutis. Elle touche plus haut que prévu, coupe l’arête du nez et la pommette. Thermutis puise dans sa relique pour lancer un sort. Nergüi contre. Abu Bakar regarde derrière lui, sort ses armes, et nous fait face. Il touche un médaillon à son coup. Meneo fonce sur Abu Bakar mais sans grand succès. Roderich envoie une potion explosive sur des gardes, et en explose un. Nergüi rend Saaja invisible. J’échoue à prendre le contrôle de Thermutis.   Thermutis échoue encore à lancer un sort, et entonne une prière à sa déesse. Abu Bakar donne un coup brutal dans Ménéo, et celui-ci a l’air d’être comme écrasé par le poids de l’attaque. Muslih empêche Roderich de lancer des choses sur les gens.   Thermutis incante en Neka, assez agressivement, comme une malédiction. Des flammes sortent de la relique derrière elle. Une présence nous sonde, comme étant partout, venant de Thermutis. La présence nous sonde, juge nos actions… Je me rappelle avoir visité un certain nombre de ruines, les désacraliser. Et je prends feu. Directement. Une bonne partie des archontes également. Thermutis jubile et nous insulte. Je stabilise Meneo. Nergüi emploie sa main géante pour attraper Thermutis et l’éclater contre sa relique. Abubakar semble avoir baissé les armes. Parwaaze fortifie sa voix et incite elle aussi les gens à arrêter.   Des gardes nékéharites essaient de secourir le corps de Thermutis sur sa relique. Abubakar somme Nep-Ra de ramener. Je somme Je vais prendre Nep-Ra et le ramener à notre navire. Ce qui s’est passé ici est regrettable Envoyez-nous Nep-Ra au soir. Si l’imier le décide. Nep-Ra n’a pas confiance en Abubakar.   Zime s’approche avec Nep-Ra, et Abubakar lève ses armes. Zime dit qu’il veut assurer la sécurité de Nep-Ra. Abubakar assure que Nep-Ra sera en sécurité avec lui. Vous êtes tous coupables ici.   L’imier était au courant de ce que voulait faire Thermutis.   Nos vêtements ont pas été touchés.   Nous avons été attaqués, sans semonce, par une démente. Elle a cherché à mettre à mal nos lois en accusant sans fondement des citoyens, des fils et des filles d’Ondanera. Quand nous avons décrié cette barbarie, elle nous a attaqués nous, les Archontes, fervents défenseurs de la Cité. Son feu destructeur ne jaillira plus. Ces citoyens, ces gardes, sont morts en défendant leur Cité, votre Cité, en défendant leurs camarades, vos camarades. Leurs morts seront célébrées et leurs souvenirs resteront à jamais dans nos mémoires.   Au Sultanat, les coupables doivent être éliminés, par n’importe qui. Au Califat, seul le Kadi peut décider de la culpabilité, ou le Calife.