Kazavirr n'a pas atteint sa carrure d'adulte, bien qu'il soit déjà bien bâti. Son poil dru et désordonné le rendent un soupçon plus sauvage, de même que ses larges crocs encore blanc pur. Des tâches brunes et arrondies marquent ses avant bras, rappel du pelage de léopard de sa mère. Ses vêtements sont légers : Un pantalon de tissu ample, une ceinture de métal serti, une bourse et ses armes. En combat, il manie une épée courte, parfois assortie d'une dague, les deux en acier bleuté. Comme pour beaucoup d'Ajira, il ne porte ni chaussure ni chemise, sauf pour les occasions les plus formelles.

Premier fils d'une famille mafieuse de Baharya, Kavazirr grandit en petit prince du ghetto local. Son père, Ra'iq Baranaihn, lui procure une éducation martiale poussée, ainsi qu'une certaine immunité dans les bas-fonds de la cité. Le jeune Ajira se forme rapidement une bande de petite frappe, avec lesquels il rôde, vole et intimide le voisinage. S'il reste égoïste, Kazavirr accorde aisément son aide à ceux qui l'en supplie, tout particulièrement aux esclaves et aux artistes.   Kavazirr grandit vite. Il supporte de moins en moins l'autorité, des appels à la discrétion de son père aux abus plus ou moins avérés des soldats locaux. Les bastonnades régulière qu'il reçoit de l'un et des autres ne font que le conforter dans sa révolte, et, un soir, il finit par convaincre sa bande à l'aider à pénétrer une caserne pour y tabasser un lieutenant trop zélé. Encore jeune, il pensait que son méfait resterait impuni ; mais le décès du lieutenant, fils d'un dignitaire de haut rang et battu à mort dans sa caserne, ne peut être ignoré par les autorités. Ses anciens compagnons de jeux sont exécuté, et son père ne lui pardonnera pas cette énième incartade.    Sa mère, Ahjsa, parvient toutefois à l'extraire de la cité avant qu'il ne soit mis à mort, et lui trouve un refuge peut être à même de discipliner ses ardeurs. Kavazirr est ainsi déposé au sein de l'Oasis du désert Aksep, refuge d'une Dragonne d'Argent et de son cercle de dévots. Brutalement forcé à une vie d'ascétisme, de rigueur et d'abnégation, il manque de devenir fou. Après six tentatives d'évasion, ayant toutes échoués dans les dunes environnantes, le jeune Ajira finit par apprendre une mesure de patience. Bien qu'il continue à planifier son départ, il contient sa frustration, et serre les dents face à son nouveau mode de vie. Peu à peu, il finit par créer une forme de camaraderie avec ses co acolytes ; et, privé des drogues et autres addictions qui avaient rythmé sa vie d'adolescent.   Après deux ans de progrès, et alors qu'il découvrait tout juste son potentiel martial jusqu'ici ignoré, Kavazirr est convoquée devant la maîtresse des lieux. Menton haut, il prépare sa défense à quelque incartade dont il se serait rendu coupable, se pensant repéré et condamné à un séjour en cellule. S'avère pourtant que celle qu'il a finin par respecté a décidé de le laisser partir. Elle lui confie une mission dans une contrée lointaine, perdue dans les Terres de Feu. Désarçonné, Kavazirr accepte.    Il arrive à Ondanera en 819, et y voit un village famélique et sans grand intérêt. N'ayant pas la possibilité de retourner à Baharya, où il est toujours recherché, Kavazirr finit toutefois par se prendre d'intérêt pour la vie locale, finalement plus pétillante qu'il n'eut crû. Il retrouve avec joie les plaisir des excès de boisson, du bacon et des ruelles nocturnes. Son supérieur s'avère plutôt conciliant, souvent absent ou trop occupé pour le superviser ; et quelques ombres de culpabilité suite aux morts qu'il a pu causer l'ont rendu plus réfléchi.

En tant qu'Exarque de l'Archontat des Cieux, Kavazirr est chargé de maintenir la paix dans les rues et la cohésion entre les cultes. Jugé trop brusque et impatient pour les rôles les plus délicats, il est généralement chargé de calmer les foules, veiller sur l'application des recommandations de l'Archontat, tenir la sécurité dans la file des doléances, et coopérer avec l'Archontat des Murmures et des Dévots, notamment dans sa tâche d'espionnage. Son rang n'est pas encore public, aussi il lui arrive d'infiltrer des groupes de fauteur de trouble, ou de prendre des missions au sein de la Compagnie du Taureau en tant que mercenaire, combattant de rue ou garde du corps. Sa race et sa stature sont prisé des Sérènes, qui trouvent exotique l'idée d'être gardé par un fauve.    Bien que d'un naturel souvent violent, il déteste la figure du gardien de la paix supérieur et méprisant. Ainsi, il a peu recours aux Dévots ou à la Justice de Muslih, et préfère résoudre les situations lui même, généralement par le recrutement dans son propre groupe d'"amis", ou par une autre forme de réinsertion.  Il a eu le malheur de promouvoir les peines de travaux public, pour mettre au travail les plus récalcitrants ; Zime a tant aimé l'idée que Kavazirr lui même s'est vu plusieurs fois contraint de patauger dans la boue des chantiers pour aider aux nouvelles constructions d'Ondanera, notamment pour rembourser les éventuels dommages matériels causés par ses errances avec sa nouvelle bande.

Kazavirr a survécu 3 ans dans un ordre ascétique sans se planter sur sa propre dague.

Par impatience et manque de réflexion, Kazavirr a plusieurs fois causé la mort de ses protégés et compagnons d'arme. Il tente de se racheter, d'être plus posé et plus stratège, de façon à ce que ça ne se reproduise pas - et que cessent ses foutus cauchemars !

L'Ajira a longtemps abhorré toute forme d'ordre. Avec l'expérience, et maintenant sa proximité avec le pouvoir, il réalise peu à peu qu'une forme de discipline est nécessaire pour vivre en communauté. Il reste toutefois très critique des méthodes classiques des soldats. En tant qu'Exarque, il se voit comme un contrepoids, capable de rediriger les délinquants vers des œuvres plus productive plutôt que les laisser finir en geôle, ou au fond du lac.

Kazavirr désire un degré de liberté qui ne peut venir que du pouvoir. Sans souhaiter diriger une organisation criminelle comme le fit son père, il lui parait naturel d'avoir des sbires à ses ordres, de pouvoir marcher dans les rues de sa cité avec assurance, et de poursuivre ses diverses fantaisies sans (trop grande) répercussion. Pour l'instant, son rang et son rôle lui permet une mesure de liberté, mais les fonds qui lui sont alloués seront bientôt trop maigre - il sera alors temps de trouver financement ailleurs...

Aime le luxe, le bordel, manger de la volaille devant son Archonte, les villes, les bordels, la nouveauté, la musique, le combat, la danse, la reconnaissance   Déteste le sable, le mépris, la discipline, l'alcool frelaté, les scarabées (phobique)

Kazavirr ne pratique ni ne suit aucun culte, laissant cela aux vieux et aux malades.