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Journal de Casse

General Summary

*** Du Bordel à Riyad ***


  L’échec de la mission de Sababad nous poursuit toujours. En deux mois, nous avons fait bien peu si ce n’est fuir, enquêter sur nos contacts et renflouer ce qui nous reste de trésorerie.   Mais, après avoir tiré tous les fils à ma disposition, j’ai enfin une première piste pour retrouver Zahara. Elle a toujours eu un talent certain pour se tirer d’un mauvais pas, aussi j’ai encore espoir de la retrouver en vie. Néanmoins, même si cette quête nous mène droit à son cadavre, je ne peux pas permettre la possibilité que son savoir se perde dans la nature. Par chance, mes neveux ont appris à l’apprécier – quoique je n’ai jamais saisi quoi dans ses remarques acides ait pu éveiller leur sympathie –, et participent sans trop poser de questions.   Muneer Al Beydoun, intermédiaire habituels de certains puissants du Califat, m’a fait mander au Confessionnel de Tarim. J’étais méfiant, sachant que nous n’avons toujours pas identifié de traitre qui aurait causé notre perte à Sababad. Si j’ai dû laisser Keshir aux portes du bordel, Luz-dum m’accompagnait en pensée, et Idhal n’était pas loin.   Tant bien que mal, j’ai ravalé mon mépris pour le lieu étouffant et toujours aussi tapageur. Soyons honnête, je n’ai jamais été un bon négociant, et je n’avais pas la patience de jouer la comédie. Fort heureusement, dans ces contrés les affaires passent avant les plaisanteries, et Muneer entame tout de go. Sans détailler, il me propose un contrat à Riyad – là où, selon sa lettre, je pourrais trouver des informations sur Zahara.   Riyad, c’est jouer sur le territoire du clan Al’Aym, qui dirigent la contrée depuis des décennies. C’est manigancer sous le nez du Kadi local, le jeune mage Izhal Al’Shuqayq l’Orné, et ce dans les plates-bandes d’une caserne de Janissaire bien garnie dirigé par le Wali Yusuf Al’Aym.   Muneer me connaît : Il a fait miroiter les risques avec un large sourire. Mieux vaut qu’il me croie si malléable. Et puis, vu les efforts que j’ai dû déployer pour une si fine piste, je n’allais pas refuser. … Admettons, je n’ai pas su résister longtemps. Mais, encore une fois, il est préférable que ces ambitieux me pense manipulable.   Une fois mon accord obtenu, Muneer s’est détendu, mais ne m’a pas laissé partir pour autant. Après près d’une heure d’interminables platitudes, entrecoupées de gâteaux dégoulinants de miels et de nuage de fumée, il lâchait enfin prise. Je me suis extrait du bordel aussi vite que j’ai pu, et ai rappelé mes neveux pour mettre à plat ce grand projet.   Fut un temps, j’avais pu visiter Riyad. Entre mes souvenirs et les rumeurs récoltées par Luz’dum, nous avons une scène plus détaillée : une plateforme privilégiée pour la revente d’artefacts pillé dans les Terres de Feu, périphérique mais influente. La cité est contrôlée par les mages du clan Al’Aym, et dominée par l’immense Tour de Basalte qu’il se sont fait construire.   Muneer n’avait accordé aucun détail sur la mission, simplement donné une adresse où trouver un contact sur place. Son implication indique toutefois que notre commanditaire œuvre dans les hautes sphères du pouvoir au sein du Califat…     Après une semaine et demie de voyage – et je rappelle que mes os n’ont plus l’âge pour de tels périples – nous avons passé la porte Est de la ville de Riyad. Nous avons pris possession de deux chambres dans une loge en centre-ville, avant de visiter l’auberge des voyageurs où nous attendait notre contact.   Le lieu est peu amène : un petit tripot de la vielle ville où les pillards des Terres de Feu viennent revendre leurs trouvailles. Notre interlocutrice, elle, nous attendait dans l’arrière-boutique. Elle n’a pas donné de nom, évidemment : voilée, dissimulant tout si ce n’est son Hadurshan immaculé, elle a exposé sa mission : Obtenir un parchemin possédé par le Kadi de Riyad, qui consigne le sort « Simulacre ».   J’enrage, j’ai dû connaître l’effet de ce sort, pourtant encore une fois mon esprit s’embrume et *******   Mais Keshir semblait confiant. Je suis étonné de le voir familier d’un sort de si haut niveau, et pourtant il affirme avec aplomb que le parchemin permet une forme de contrôle de masse. Voilà qui en effet servirait un commanditaire haut placé... Nous aurons l’occasion de creuser la question par après, sans nul doute.   Ce parchemin serait – malheureux conditionnel – dans la Tour de Basalte. De fait, les informations de notre contact sont plus que lacunaire, sur notre cible comme sur l’endroit. L’édifice, en plus de dominer la ville, reste très mystérieux : Seul le rez-de-chaussée est foulé par le public, lors des audiences devant le Kadi ou ses remplaçants. Une série d’escalier montent vers les hauteurs, dont nous ne savons presque rien. La seconde tour, plus fine et annexe à la structure principale, est présumée être un escalier vers les strates supérieures, quoiqu’il nous faille encore le confirmer.   Peu de visiteurs sont admis à l’étage. Nous savons toutefois qu’un ou deux étudiants d’Hadurabad peuvent être accueilli pour consulter la bibliothèque. L’apprentie du Kadi y vivrai presque depuis près de 2 ans, recluse au point que nous n’avons aucune description d’elle. Le Kadi de même y a ses quartiers, où il pourrait accueillir d’occasionnels invités de marque. En tout, la Tour est dite accueillir une vingtaine de personne, la plupart gardes et domestiques.   Le bâtiment lui-même est très clairement magique. D’une part, il est fait de basalte Alzilafi, roche extraite dans une carrière proche et qui possède des propriétés magiques qu’il nous faudrait tirer au clair. D’autre part, la tour a été érigée par le clan Al’Aym, alors au sommet de leur puissance, expressément pour servir à leur étude poussée des arcanes : Nous pouvons donc assumer qu’elle dispose de plusieurs mécanismes de protection. Vu l’histoire du bâtiment et l’intérêt marqué du Kadi pour les portails, nous y trouverons très probablement un cercle de téléportation – et les mauvaises surprises qui pourraient en découler.   Etrangement, le Kadi n’est pas du clan Al’Aym. Le dernier Archimage de ce clan était son prédécesseur, et tant sa charge que sa tour fut confié à son apprenti plutôt qu’aux autres membres de son clan. Il serait peut-être utile de se renseigner sur l’Archimage en question, et sur les velléités actuelles des Al’Aym privé de leur édifice familial. Notre commanditaire nous donne une semaine pour préparer l’acte. Selon eux, le Kadi ne s’éloigne jamais, et seule leur intervention le retient loin de sa tour. De plus, notre intrusion ne pourra prendre plus que quelques heures, sans quoi le maître des lieux serait capable de nous confronter – à notre désavantage, vu sa réputation.   En résumé, la mission est particulièrement risquée. Insensée, pour la plupart de nos confrères. Aucun doute que c’est aussi pour cela que Muneer a fait appel à moi. Même après des mois d’enquête, je vois mal quiconque tenter un pareil exploit…   Mais mes neveux n’ont pas bronché. Keshir est resté l’élève appliqué qu’il a toujours été, se concentrant sur chaque aspect de la mission plutôt que la difficulté de l’ensemble. Idhal et Luz’dum sont restés de marbre, le second intervenant tout juste pour négocier une meilleure avance. Je m’inquièterai pour leur esprit de conservation - si je n’étais pas encore plus impatient qu’eux.   Nous allons donc risquer gros, et ce pour un montant finalement peu important. L’avance est de 300 pièces d’or, à récupérer demain à la même auberge. Le reste, soit 1000 pièces, est promis si nous rapportons l’objet à notre commanditaire. Piètre récompense, vu les risques, mais c’est la présence de Zahara qui nous intéresse ici. Son nom est sûr de ressortir des jugements du Kadi, suivi, inch’Hadur, de son lieu de vente. Et puis, il nous sera certainement possible de compléter notre butin sur place, vu la richesse de notre cible…   Nous avons donc quitté l’auberge un peu mieux informé, et chacun a vaqué à ses occupations. Luz’dum a pris une forme plus discrète pour questionner la racaille, Idhal est parti s’encanailler avec la garde, Keshir s’est faufilé dans les tripots…   J’ai flâné au gré des ruelles. La ville a bien changé, et je ne reconnais presque rien. Fut un temp, on y vendait des boulettes de viande dans des galettes de blés, mais je n’ai pu dégoter qu’un gigot rôti, dernier reste des halles à viande, avec du blé dur et quelques pâtisseries à même de mettre mon équipe en appétit.   Demain, je prépare mes costumes, et nous commençons notre reconnaissance.    

*** Premiers Contacts ***

    Trois parchemins de dissipation. C’est le cadeau quelque peu mystérieux que j’ai reçu ce matin, dans une boite de bois non marquée, et sans que les généreux donateurs ne se donnent la peine de la signer. Nos bienfaiteurs ont calculé un présent pour trois arcanistes, et, en un sens, c’est correct : Ils nous connaissent donc intimement. Mais, s’ils savaient à quel point leur don m’enrage, ils auraient peut-être mieux choisi… C’est donc qu’ils ne savent pas tout sur notre joyeuse bande.
  Laissant de côté ce présent, chacun est parti enquêter de son côté. Idhal s’est trouvé un coin au calme pour se dorer la pilule – profitant de sa sieste sur les toits pour observer les allées et venues provenant de la Tour. Les gardes de la ville en sortaient par quatre toutes les deux heures, laissant quatre autres prendre leur relève. Restaient au sein de la tour les soldats personnels du Kadi, qui ne sont sorti qu’une fois de la matinée pour prendre l’air.
  A son habitude, Luz’dum est parti discuter avec nos confrères locaux. Entre quelques bouffées de mauvais tabac, il a pu glaner que le Wali et son clan s’entendaient à merveille avec le Kadi. Une telle harmonie ne peut être naturelle… Heureusement, il existe bien quelques discordes sur les dépendances de la cité, qui attirent la convoitise des nobles avoisinants. Ce sont donc ces intrigants qui abreuvent la pègre locale, et sûrement nombre frotte-manche auprès du Calife. Peut être l’un d’entre eux serait notre commanditaire ?
  Après avoir déguisé Keshir en un tieflin plus que convainquant, il a pu se renseigner au souk. Les commerçants y grondent, voyant la ville désertée de ses troupes depuis le départ du Kadi. Un marchand de fruit affluent lui a aussi assuré que l’apprentie du Kadi, friande de mets exotiques, se faisait livrer des fruit confit, les fameux Faraz de Wadain. Sur le retour, Keshir a pu se familiariser avec les ruelles qui bordent la Tour de Basalte, quoiqu’il n’ait pas trouvé d’abris utile dans la vieille ville. Il affirme par ailleurs que le balcon de la Tour fait face à la berge de la rivière. Le saut serait mortel sans amortissement et un court vol plané, mais un sort, mécanisme ou autre pourrait permettre d’atterrir dans l’eau, si bien planifié.
  Pour ma part, j’ai pris le visage de Qadim pour visiter les ruelles de Riyad. Le souk était, comme beaucoup d’autre du Califat, tenu en bonne main par un administrateur installé en son centre. Le basalte extrait à la mine Alzilafi voisine trône en bonne place parmi les étals, vendu comme incroyablement lisse et extrait de la même montagne qui a donné celui de la Tour. La pierre est probablement d’un gisement plus récent, puisqu’aucune qualité mystique n’était vantée par ses commerçants – et que son apparence reste bien plus rêche que la tour.
  J’ai fini par rejoindre le temple de Hadur, allant me mêler au petit groupe de mendiants qui attendait dehors l’aumône du soir. D’après eux, il n’est pas difficile d’obtenir un arrangement avec un noble du quartier Nord, qui tolèrent qu’on dorme devant leur porte. Parmi ces généreux bien-nés seraient « le vieux garde », un ancien soldat de la Tour. Les locaux semblent décidément plein de confiance pour les sans le sou, à croire que dormir près d’une caserne de Janissaire les aient rendus indolent…
  Demain, je prends les traits de Jifri Al Fazari, marchand Zaridi passionné d’arcane, d’histoire et d’orfèvrerie. J’irai questionner l’histoire de la Tour, les fournisseurs à la mode, et ces mystérieux apprentis reçu par le Kadi, Keshir à l’appuit, tandis que Luz’Dum et Idhal iront jouer au chat et à la souris dans la demeure du garde au Quartier Nord que j’ai pu repérer.

Récompenses Accordées

  • 3 faraz confits de Wadain - 3 PO
  • 4 potions de soin - 4 x 60 = 240 PO
  • 1 perle d'une valeur de 100 PO - 130 PO

Personnages Rencontrés

Muneer Al Beydoun : Intermédiaire habituel des puissants du Califat désireux d'obtenir des services peu recommandables   Izhal Al’Shuqayq, dit "l’Orné" : Puissant mage et Kadi de la ville de Riyad ; intéressé par la magie des portails ; grand amateur de bijoux   Aayid Al'Aym : Archimage aimé et respecté de Riyad, décédé d'un mystérieux accident dont son apprenti Izhal Al'Shuqayq a un temps été soupçonné   Halim Al'Timsit : Garde de feu l'archimage Aayid particulièrement reconnu par ce dernier, ayant reçu titre spécial pour rester à Riyad après son service

Notes

Information Méta :   Texte bourré de fautes d’orthographe, script scolaire   Noms de code fantaisistes : Keshir – Pinçon / Idhal - Chien de garde / Luz-dum – Rat / Zahara - Joyaux  
Show spoiler
Liste de tâches :  
  • Retrouver Zahara
  • Identifier la cible « Parchemin de Simulacre » et sa valeur
  • Identifier les lieux du casse
    • Autres entrées ? => Balcon
    • Modes d'entrée possible
      • Fournisseurs en denrées rares
      • Rélève de soldat de la ville
      • Criminel ou plaignants
      • Apprentis
      • Invités
      • (Médecin, homme d'influence, détenteur de secret....)
      • (Kadi de retour)
    • Dispositions des lieux ?
    • Protections magiques ?
    • Compétence & loyautés des gardes et domestiques ? => Corps de garde distincts, incorruptible (?), restant en intérieur
  • Préparer des chemins de fuite => Ballustrade + eau
  • Identifier les propriétés du basalte => Lisse (??)

Commentaires

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