General Summary
Le 04/08/817
Nous avons rebroussé chemin après notre conflit avec l’homme-arbre, histoire de faire rapatrier les corps des victimes à Ondanera ; la présence de cadavres pourrait nuire à l’efficacité des pauvres bûcherons qui devront travailleront ici, et il ne faudrait pas que du matériel potentiel soit perdu en étant laissé à l’abandon … Nos gardes sont allés chercher de l’aide pour ramener les corps et, dans un élan de témérité inhabituelle et incompréhensible, nous avons décidé de poursuivre notre exploration de la forêt.
Alors qu’on s’enfonçait dans les bois, nous avons commencé à trouver des traces de la présence d’un prédateur assez imposant et capable semble-t-il de se déplacer par les arbres, je commençais déjà à regretter l’absence de nos gardes. Alors que nous nous montrions attentifs, nous avons commencé à trouver des pièces d’or issues de diverses nations de la région, semblant disséminées sur le chemin probablement par d’anciennes victimes du mystérieux prédateur.
Petit détail amusant, le gentil petit Nico, parangon de générosité désintéressée quand il s’agit d’informations et de connaissance, nous a montré un nouvel aspect de sa personnalité : il semblerait que même lui ne soit pas à l’abri des horribles affres de la cupidité. Il a, sans même s’enquérir de mon avis ou de celui de Roderich, demandé à ce que la totalité de l’or trouvé soit consacré au recouvrement de l’amende imposée par le Redresseur de Tort. C’est mignon. Bien évidemment, je lui ai fait comprendre ce qu’il en était et il s’est ravisé, nous avons donc divisé le maigre butin (à peine plus d’une dizaine de pièces d’or) en trois parts.
Alors que nous suivions les pièces d’or abandonnées, nous nous sommes retrouvées dans une petite clairière parsemée de divers cadavres qui devait probablement servir de salle à manger au mystérieux prédateur. Ou je devrais plutôt dire « aux mystérieux prédateurs », parce que ce ne sont pas un mais deux de ses monstres qui nous sont littéralement tombés dessus alors que nous inspections la zone et fouillons les quelques cadavres encore en état. Et bordel de merde quels monstres !
J’ai bien cru qu’on allait y passer ! Des créatures de probablement plus de deux mètres hauts, ressemblant vaguement a des espèces de marsupiaux/rongeurs/primates ou un infâme mélange entre tout ça. Des griffes énormes pour incapaciter leurs proies. Des crocs encore plus énormes qu’ils utilisent pour exsanguiner leurs victimes. Pas forcément très intelligentes, mais avec toute la ruse qu’on peut attendre d’un prédateur très expérimenté. Les trois Jean ne m’ont jamais autant manqué qu’à ce moment-là. J’ai été obligé de recourir à de la nécromancie pas très discrète pour me défendre : j’ai réanimé temporairement le corps d’une des victimes pour l’envoyer attaquer les des bestioles, mais cette dernière ne semble pas avoir été spécialement gênée par l’agression … Il va falloir que j’améliore ma technique, je manque d’entraînement. Les créatures nous ont mis la misère, Roderich et Nico ont été sévèrement blessés, et on a dû fuir dans des directions différentes. Je n’ai pu survivre que grâce à mon sort d’invisibilité, encore lui, décidemment, le temps investi dans son apprentissage n’aura jamais été aussi bien rentabilisé.
Plusieurs heures plus tard, on finit tout de même par se retrouver. On panse nos blessures et on reprend tout doucement nos esprits. Clairement, si on veut retourner là-bas, il va falloir y aller bien préparés. Roderich à les yeux injectés de sang et semble infecté par un truc bizarre, une sorte d’effet magique étrange, une malédiction peut-être, il va falloir garder ça à l’œil. On décide de boucler rapidement la cartographie de la zone et de rentrer à la ville, pour prévenir du danger de la région. Cette mésaventure nous aura un peu refroidi, mais j’espère bien qu’on aura l’occasion de revenir à terme, j’ai bien l’intention de récupérer un spécimen pour mon usage personnel, et je déteste rester sur un échec.
09/08/817
De retour en ville, on a appris que le Magistrat par intérim, Robaldo Valeriano, s’était bien mis au travail. Trop bien même. Cet idiot de militaire bas du front s’est mis en tête de faire respecter la loi de la Sérénissime au pied de la lettre, sans aucune nuance ni réflexion. J’aurais cru qu’un type ayant grandi parmi des marchands aurait un minimum de sens commun. Il veut faire exécuter tous les partisans de Benefacio qui ne se sont pas encore rallié à nous, à commencer par l’architecte qui est détenu dans les geôles. Ce qui est débile. Profondément débile même. Et dangereux. Et court-termiste. Je dois continuer ? Après réunion du Conseil, j’ai réussi à le convaincre du surseoir à son jugement pour l’instant. Si Ondanera doit prospérer, et je veux qu’elle prospère, on doit se montrer malin et gagner un maximum d’atouts à notre cause, et clairement l’architecte en fait partie. Hors de question de le perdre parce que notre Magistrat fait de l’excès de zèle.
15/08/817
Aujourd’hui, on a encore eu des problèmes de Magistrat. A croire que ce poste est maudit. Résumé de la situation : notre cher Robaldo a fait pendre sans avertissement un noble de la colonie ce qui est techniquement dans ses attributions mais étant donné la conversation qui avait eu lieu peu avant au Conseil, une telle prise de position m’a un peu surpris, j’ai donc immédiatement réagi en faisant interdire toute exécution qui n’aurait pas été validée préalablement par le Conseil.
Il semble l’avoir mal pris et a fait exécuter quelqu’un d’autre en réponse. Juste avant de s’enfuir lorsqu’on a cherché à le faire arrêter. Après enquête, on a retrouvé le véritable Robaldo, gravement blessé et ligoté sous son lit. Quelqu’un a donc imité son apparence, avec suffisamment de précision pour tromper les assistants du Magistrat qui plus est. Très intéressant. Il va falloir se renseigner et faire mener une enquête plus approfondie, ce genre de subterfuge m’intéresse. Le Magistrat va s’en tirer parait-il, tant mieux j’imagine, mais il va avoir besoin de temps pour se remettre.
Nous avons rebroussé chemin après notre conflit avec l’homme-arbre, histoire de faire rapatrier les corps des victimes à Ondanera ; la présence de cadavres pourrait nuire à l’efficacité des pauvres bûcherons qui devront travailleront ici, et il ne faudrait pas que du matériel potentiel soit perdu en étant laissé à l’abandon … Nos gardes sont allés chercher de l’aide pour ramener les corps et, dans un élan de témérité inhabituelle et incompréhensible, nous avons décidé de poursuivre notre exploration de la forêt.
Alors qu’on s’enfonçait dans les bois, nous avons commencé à trouver des traces de la présence d’un prédateur assez imposant et capable semble-t-il de se déplacer par les arbres, je commençais déjà à regretter l’absence de nos gardes. Alors que nous nous montrions attentifs, nous avons commencé à trouver des pièces d’or issues de diverses nations de la région, semblant disséminées sur le chemin probablement par d’anciennes victimes du mystérieux prédateur.
Petit détail amusant, le gentil petit Nico, parangon de générosité désintéressée quand il s’agit d’informations et de connaissance, nous a montré un nouvel aspect de sa personnalité : il semblerait que même lui ne soit pas à l’abri des horribles affres de la cupidité. Il a, sans même s’enquérir de mon avis ou de celui de Roderich, demandé à ce que la totalité de l’or trouvé soit consacré au recouvrement de l’amende imposée par le Redresseur de Tort. C’est mignon. Bien évidemment, je lui ai fait comprendre ce qu’il en était et il s’est ravisé, nous avons donc divisé le maigre butin (à peine plus d’une dizaine de pièces d’or) en trois parts.
Alors que nous suivions les pièces d’or abandonnées, nous nous sommes retrouvées dans une petite clairière parsemée de divers cadavres qui devait probablement servir de salle à manger au mystérieux prédateur. Ou je devrais plutôt dire « aux mystérieux prédateurs », parce que ce ne sont pas un mais deux de ses monstres qui nous sont littéralement tombés dessus alors que nous inspections la zone et fouillons les quelques cadavres encore en état. Et bordel de merde quels monstres !
J’ai bien cru qu’on allait y passer ! Des créatures de probablement plus de deux mètres hauts, ressemblant vaguement a des espèces de marsupiaux/rongeurs/primates ou un infâme mélange entre tout ça. Des griffes énormes pour incapaciter leurs proies. Des crocs encore plus énormes qu’ils utilisent pour exsanguiner leurs victimes. Pas forcément très intelligentes, mais avec toute la ruse qu’on peut attendre d’un prédateur très expérimenté. Les trois Jean ne m’ont jamais autant manqué qu’à ce moment-là. J’ai été obligé de recourir à de la nécromancie pas très discrète pour me défendre : j’ai réanimé temporairement le corps d’une des victimes pour l’envoyer attaquer les des bestioles, mais cette dernière ne semble pas avoir été spécialement gênée par l’agression … Il va falloir que j’améliore ma technique, je manque d’entraînement. Les créatures nous ont mis la misère, Roderich et Nico ont été sévèrement blessés, et on a dû fuir dans des directions différentes. Je n’ai pu survivre que grâce à mon sort d’invisibilité, encore lui, décidemment, le temps investi dans son apprentissage n’aura jamais été aussi bien rentabilisé.
Plusieurs heures plus tard, on finit tout de même par se retrouver. On panse nos blessures et on reprend tout doucement nos esprits. Clairement, si on veut retourner là-bas, il va falloir y aller bien préparés. Roderich à les yeux injectés de sang et semble infecté par un truc bizarre, une sorte d’effet magique étrange, une malédiction peut-être, il va falloir garder ça à l’œil. On décide de boucler rapidement la cartographie de la zone et de rentrer à la ville, pour prévenir du danger de la région. Cette mésaventure nous aura un peu refroidi, mais j’espère bien qu’on aura l’occasion de revenir à terme, j’ai bien l’intention de récupérer un spécimen pour mon usage personnel, et je déteste rester sur un échec.
09/08/817
De retour en ville, on a appris que le Magistrat par intérim, Robaldo Valeriano, s’était bien mis au travail. Trop bien même. Cet idiot de militaire bas du front s’est mis en tête de faire respecter la loi de la Sérénissime au pied de la lettre, sans aucune nuance ni réflexion. J’aurais cru qu’un type ayant grandi parmi des marchands aurait un minimum de sens commun. Il veut faire exécuter tous les partisans de Benefacio qui ne se sont pas encore rallié à nous, à commencer par l’architecte qui est détenu dans les geôles. Ce qui est débile. Profondément débile même. Et dangereux. Et court-termiste. Je dois continuer ? Après réunion du Conseil, j’ai réussi à le convaincre du surseoir à son jugement pour l’instant. Si Ondanera doit prospérer, et je veux qu’elle prospère, on doit se montrer malin et gagner un maximum d’atouts à notre cause, et clairement l’architecte en fait partie. Hors de question de le perdre parce que notre Magistrat fait de l’excès de zèle.
15/08/817
Aujourd’hui, on a encore eu des problèmes de Magistrat. A croire que ce poste est maudit. Résumé de la situation : notre cher Robaldo a fait pendre sans avertissement un noble de la colonie ce qui est techniquement dans ses attributions mais étant donné la conversation qui avait eu lieu peu avant au Conseil, une telle prise de position m’a un peu surpris, j’ai donc immédiatement réagi en faisant interdire toute exécution qui n’aurait pas été validée préalablement par le Conseil.
Il semble l’avoir mal pris et a fait exécuter quelqu’un d’autre en réponse. Juste avant de s’enfuir lorsqu’on a cherché à le faire arrêter. Après enquête, on a retrouvé le véritable Robaldo, gravement blessé et ligoté sous son lit. Quelqu’un a donc imité son apparence, avec suffisamment de précision pour tromper les assistants du Magistrat qui plus est. Très intéressant. Il va falloir se renseigner et faire mener une enquête plus approfondie, ce genre de subterfuge m’intéresse. Le Magistrat va s’en tirer parait-il, tant mieux j’imagine, mais il va avoir besoin de temps pour se remettre.
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