Eréfin

Société La plupart des éréfins vivent en clan, indépendants des grandes nations. Ces clans nomade voyagent le long des côté, nichant dans les falaises et suivant les banc de poissons. Vivant de peu, capable de pêcher l'essentiel de leur subsistance, les éréfins disposent de beaucoup de temps libre. L'essentiel est dédié aux liens entre les individus du clan, à la pratique du chant, de l'astronomie, du vol et de l'exploration. Dans les zones les plus inhospitalières, leur mode de vie peut inclure des raids sur les navires passant à porté de leur nichées, ou simplement une aversion pour le contact avec les autres sociétés. Ils cherchent généralement à entretenir des relations cordiales avec les Ondins, qu'ils considèrent comme une espèce soeur. Les clans éréfins font généralement entre 12 et 25 individus adultes, les plus grands atteignant 50 individus. Pour des groupes si restreint, la spécialisation est peu pratique, aussi chaque individu est par nature pluridisciplinaire, entrainé pour maitriser la pêche, la navigation et les bases de l'artisanat des filets.   Environnement   Adaptable, les Eréfins se sont dispersé sur les côtés de presques tout les continents ; ils préfèrent néanmoins le refuge des falaises, et les climats chauds comme ceux des Terres de Feu.   Sexualité   Pendant 2 à 4 ans après leur passage à l'âge adulte, les jeunes éréfins font la rencontre de membre d'autres clans, et maîtrisent peu à peu les codes de la séductions lors de danse et festivals. Le choix d'un partenaire se fait généralement à la fin de cette période d'apprentissage, de façon nécessairement consensuelle. La couleur du plumage et la grâce sont considérés comme les facteurs principaux de beauté.
Traditionnellement, les éréfins forment un seul couple monogame de toute leur existence. Dans des régions particulièrement rude, où les tempêtes et raids déciment occasionnellement leurs rangs, certains clan font exception à cette règle et encouragent veuves et veufs à reprendre partenaire.
Les unions de même sexe existent, mais restent rare. Plus rare encore sont les individus qui restent célibataire.   Education   Les éréfins élèvent leur progéniture en clan plutôt qu'en couple parental. Ainsi, les œufs sont couvés tant par les parents biologiques que par les enfants et célibataires du clan, et il en est de même pour l'éducation et la garde des oisillons. Chaque éréfin est formé à toute les tâches nécessaire au clan, de façon à assurer des profils polyvalents.   Culture   Religion   Les éréfins vénèrent un panthéon propre décrit ici. Les individus sont encouragé à révérer l'intégralité du panthéon. Rare sont ceux qui se dévouent à une divinité en particulier, puisque cela risquerait d'attirer sur eux les défauts et vice de la divinité en question.   En quittant son clan, un éréfin renonce généralement à son culte, et adopte celui de sa nation d'accueil.   Histoire       Coutumes et tabous   SCION DE TAN SANA   On dit qu’il est possible de lire la destiné d’un éréfin à l’émail de son œuf. C’est une science inexacte, bien souvent contredite… Persiste toutefois 1a légende des scions de Tan Sana. Est ainsi dit que, comme le grain de sable qui créa la tempête au sein l’œuf cosmique originel, un éréfin est parfois marqué par la discorde.
  Sa naissance accompagne généralement un grand traumatisme : un ouragan, une période de famine, un crime commis par l’un de leur membre ou une scission interne. Cet oisillon naît alors d'un oeuf blanc pur, une couleur rare. Son plumage est d’abord immaculé, sa peau plus claire que la face de la Lune. Plus vite que ses congénères, ses plumes et son teint s’assombrissent : A trois ans, il est déjà gris sombre, et à l’âge adulte, il acquiert un plumage noir mat, assorti à sa peau maintenant d’ébène. De plus, alors que ses semblables développent leur oreille musicale, l’élu de Tan Sana reste sourd aux notes les plus hautes et les plus délicates du répertoire éréfin.
  Certains chants suggèrent que l’éréfin absorbe en lui la discorde, et que ses plumes sont teintes par les colères enfouies des membres du clan. D’autres affirment que la rage de Tan Sana empli le scion depuis sa naissance, le rendant sourd à la voix de ses semblables. Tous s’accordent pourtant pour dire que le scion concentre en lui la malédiction de la tempête.   Une approche scientifique démontrerait qu’un tel coloris résulte souvent d’un stress profond ou d’un manque nutritif subit par le porteur de l’œuf, mais la biologie n’est pas un domaine que les éréfin cultivent.
  Par tradition, l’élu de Tan Sana est considéré comme néfaste au clan ; il ne peut donc y être initié. Toutefois, le scion acquiert un étrange rôle de confident pendant les premiers mois de sa majorité. Chaque membre du clan lui confie ses regrets, ses remords, ses peines et ses doléances, ainsi qu’une perle de nacre ou de bois flotté gravé à cette occasion. L’ensemble devient une parure remarquable, qui marque le respect du clan pour Tan Sana. Une fois chargé des rancunes du groupe, le scion est abandonné à la tempête. Certains clans l’enroulent dans un filet pour le fracasser contre les rochers ; d’autre l’abandonnent seul et sans ressources lors d’un ouragan, pour qu’il trouve la mort par ses propres moyens.
  Comme toute tempête, la naissance d’un scion de Tan Sana est aussi une bénédiction. Ainsi purifié par sa disparition, le clan peut se reconstruire, assuré de la bénédiction des Divins, oubliant les anciennes rancunes confiées à l'envoyé de la Tempête.   Langage   Langage propre souvent sifflé de façon à porter sur de longues distances ou à travers des vents violent ; comprend quelques gestuelles telles que "Dispersion", "Accélérez", "Silence" et "Ton œuf aurait dû être écrasé sur les falaises ça nous aurait tous évité d'avoir à supporter ta connerie".