Kalharyos l’Érudit/e - La fin de toute souffrance
Résumé de l'évènement
Depuis la mort de son épouse Lyliah, Kalharyos a passé trois ans à étudier le portail découvert dans la forteresse de Mez'Arate, puis presque une décennie à comprendre son fonctionnement et à explorer les mondes qu'il ouvre.
Il se prépare à partir, accompagné de ses chiens, déterminé à mettre fin à la souffrance dans ce monde et dans d'autres.
Avec un galet noir couvert d'inscriptions, Kalharyos active un monolithe qui se transforme en un portail liquide. Il s'apprête à traverser ce passage vers un autre monde, avec la ferme intention de le libérer des dieux, qu'il considère comme des parasites responsables de la souffrance. Il invite ses chiens à le suivre, et ensemble, ils franchissent le portail, laissant derrière eux un univers, consumé par Azathoth, ainsi désormais libéré de toute douleur.
Kalharyos referme délicatement le livre qu'il vient de lire, un sourire satisfait aux lèvres. Il enlève ses lunettes et caresse tendrement la tête de ses deux fidèles chiens, Sturm et Drang, qui le regardent avec des yeux interrogateurs. Il murmure en se levant de son siège :
Tant d’années ont passé depuis qu'il a commencé ses recherches dans la forteresse de Mez'Arate, ce maudit. Trois années d'études et de recherches pour trouver le portail, puis presque une décennie pour comprendre son fonctionnement, explorer les mondes qu'il ouvre et mettre au point son plan.
Kalharyos sort de sa poche le portrait de Lyliah, son épouse disparue depuis si longtemps. Il le regarde avec une tendresse infinie, avant de le remettre précieusement dans sa poche. Hors de question de l'oublier.
Il se dirige alors vers la plus haute tour du manoir, ses chiens sur les talons. Il monte les marches en pierre usées par le temps, et se place sur le balcon. Le soleil se couche à l'horizon, peignant le ciel de nuances orange et roses. Un calme serein règne sur le manoir.
Kalharyos parle à voix basse, comme pour lui-même.
Les deux chiens le suivent docilement.
Arrivé en haut des escaliers de pierre, il avance alors vers un monolithe noir, seul objet au centre de la pièce.
Kalharyos se saisit d'un galet noir couvert d'inscriptions qu’il caresse d’une main douce pour l’activer.
Ses doigts parcourent les symboles gravés sur la pierre, tandis qu'un sourire déterminé se dessine sur son visage.
Il a mis tant de temps à comprendre comment ce galet permettait de choisir la destination du portail, dans l'espace, mais aussi dans les univers.
Tout était maintennant prêt.
Le monolithe noir se liquéfie et se transforme en une flaque d'eau noire et visqueuse.
Sans hésiter, Kalharyos fait un pas dans le liquide, sentant la froideur de l'eau noire contre sa peau. Le deuxième pas lui permettra d'atteindre sa prochaine destination.
Un autre monde à libérer des dieux, ces parasites inutiles et futiles. Un autre monde à libérer de la souffrance, comme il vient de le faire pour celui-ci.
Il se retourne une dernière fois vers ses fidèles compagnons, en leur faisant signe de le suivre :
Les deux chiens de Tindalos suivent alors docilement leur maître au travers du portail, tandis qu'au loin, Azatoth consume les derniers arpents de cet univers.
Un univers désormais libéré de toutes souffrances…
Hiver
