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Le culte de Myrmidia

«J'ai servi au côtés de mercenaires de Tilée. C'était tous des guerriers épatants, mais ils passaient vraiment trop de temps le nez dans leur bible de Myrmidia. Je n'avais jamais rien vu de pareil. Ces gars planifiaient tout dans les moindre détails. Ils avaient des tactiques toutes prêtes pour faire face à n'importe quelle situation sur le champ de bataille. Ils avaient même des schémas pour creuser leur latrines ! Malheureusement, tout leurs préparatifs n'ont servi à rien quand les démons nous ont attaqué. Mais au moins, ils se sont enfuis dans l'ordre et la discipline !»
Lewis Heigermann, mercenaire
   
Myrmidia est une Déesse des populations méridionales du Vieux Monde. Elle entend leurs prières et les protège de l’invasion. On peut voir ses statues à presque tous les coins de rue dans les cités de Tilée et d’Estalie. Les gens du sud invoquent son nom pour se protéger de tout, depuis la maladie jusqu’à la mort aux mains des hommes-bêtes. Les populations de l’Empire ont beau montrer une intense dévotion pour Sigmar, celle-ci paraît presque morne comparée à l’amour inconditionnel et passionné que les populations de Tilée et d’Estalie portent à leur dame, leur championne, leur Déesse, Myrmidia. On la représente le plus souvent comme une grande jeune femme aux proportions admirables, armée et équipée dans le style des soldats du sud du Vieux Monde. Elle peut également revêtir la forme d’un aigle.
 
Comme son culte s’est étendu à d’autres régions, elle est souvent considérée par les autres civilisations comme une Déesse vengeresse. Alors qu’Ulric représente la force du combat et la furie de la bataille, Myrmidia représente l’art et la science de la guerre ; et à la différence d’Ulric qui contemple les batailles et laisse les hommes survivre ou mourir selon leurs talents, Myrmidia raffermit réellement les cœurs et encourage les vertueux pour qu’ils anéantissent leurs ennemis. Le rôle de Myrmidia au sein du panthéon fait l’objet de débats et de polémiques passionnées dans tout le Vieux Monde. Dans l’Empire, les érudits pensent qu’elle était une héroïne mortelle qui apparut en Tilée ou en Estalie et qui défendit ces peuples contre l’invasion des barbares descendus du nord (les ancêtres des peuples de l’Empire), contre les envahisseurs venus de l’Arabie au-delà des mers et contre les gobelins se déversant des montagnes de l’est. Dans l’Empire, on la considère comme une Déesse régionale. Bien que les gens la traitent avec respect, ils ne la vénèrent pas, pas plus qu’ils ne vénèrent les Dieux régionaux de Kislev et de Bretonnie.
 
Le Bellona Myrmidia (Myrmidia la Déesse de la Guerre) commence avec la légende de Tylos, père légendaire du peuple Tiléen, un individu affligé de tragiques défauts de caractère. Tylos conclut une alliance avec Myrmidia à la chevelure d’ébène, une Déesse de la Civilisation, de la Beauté et de l’Honneur, et elle l’aida à bâtir une grande cité pour sa tribu. Cependant, cela ne suffit pas à satisfaire l’ambition de Tylos qui rêvait d’éclipser les tours blanches et élancées qui s’élevaient au sud. Il ordonna alors à son peuple de construire une tour immense, si haute que même les elfes en seraient frappés de stupeur. Myrmidia, horrifiée devant cette entreprise aussi vaine que coûteuse, abandonna Tylos après de nombreux avertissements, proclamant qu’elle reviendrait lorsque son peuple aurait retrouvé le sens de l’honneur. On ne sait pas très bien ce qu’il advint de cette cité, mais certains érudits affirment qu’elle est tombée aux mains des Sombres Puissances et que sa corruption s’est répandue autour d’elle pour former ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Marais Putrides.
Les siècles s’écoulèrent et les survivants du peuple anéanti de Tylos se réfugièrent dans les autres tribus du sud. Après une grande guerre contre le peuple Nain, les Elfes abandonnèrent le Vieux Monde et l’humanité s’installa prudemment à leur place, édifiant lentement de nouvelles civilisations sur les ruines des anciens bastions de la race aînée. Pour des raisons qui font encore l’objet de débats enflammés dans son culte d’aujourd’hui, Myrmidia revint parmi les descendants de Tylos ; néanmoins, elle ne revint pas sous la forme d’une Déesse, mais sous celle d’une mortelle. Selon la légende, elle apprit de rudes leçons au cours de ses jeunes années, des expériences qui l’incitèrent à abandonner ses opinions pacifistes et à prendre les armes afin de combattre l’injustice. Au fil des ans, bataille après bataille, de grands héros vinrent se ranger à ses côtés. En une décennie, elle parvint à réunir l’Estalie et la Tilée sous son gouvernement et écrasa toutes sortes de rébellions et d’invasions. Hélas, au moment où elle était sur le point d’être couronnée reine, elle fut abattue d’une fléchette empoisonnée. Mourante, elle ordonna alors que l’on construise un grand navire et le mythe nous dit qu’elle vogua vers l’ouest afin d’aller reprendre sa place au panthéon des Dieux pour y être connue, pour l’éternité, comme la Déesse de la Guerre.
 
Cette image de Myrmidia en vierge guerrière surgissant pour sauver son peuple persiste encore de nos jours dans toutes les légendes, excepté en Tilée et en Estalie ou la suite de l’histoire est très différente. Là, le peuple prétend que Myrmidia était la fille de Véréna et de Mórr qui avait été confiée à des parents mortels pour qu’ils l’élèvent. En Tilée, les gens insistent sur le fait que ses parents étaient Tiléens. En Estalie, ils affirment naturellement qu’ils étaient Estaliens. Dans tous les cas, le bébé grandit pour devenir une puissante vierge guerrière qui unit les peuples des deux contrées contre tous leurs ennemis. Encore aujourd’hui, elle est adorée et révérée comme la sainte patronne des deux nations, mais aussi comme une Déesse née de deux divinités majeures.
Plus de deux millénaires se sont écoulés et l’on peut dire que le culte de Myrmidia est de loin le culte organisé le plus important du Vieux Monde. En Estalie et en Tilée, elle influence quasiment tous les aspects de la société, car le peuple ne fait pas uniquement appel à sa bien-aimée Myrmidia en temps de guerre ou d’injustice, mais dans toutes les circonstances et particulièrement dans les domaines de l’art, de la vengeance ou de l’honneur, trois aspects de sa vie mortelle qui sont particulièrement illustrés par de nombreuses légendes. Les populations du nord ont beaucoup de mal à comprendre l’adoration presque universelle dont cette Déesse fait l’objet dans le sud.
 
Myrmidia est une Déesse des populations méridionales du Vieux Monde. Elle entend leurs prières et les protège de l’invasion. Toutefois, comme son culte s’est étendu à d’autres régions, elle est souvent considérée par les autres civilisations comme une Déesse vengeresse. Alors qu’Ulric représente la force du combat et la furie de la bataille, Myrmidia représente l’art et la science de la guerre. À la différence d’Ulric qui conTemple les batailles et laisse les hommes survivre ou mourir selon leurs talents, Myrmidia raffermit réellement les cœurs et encourage les vertueux pour qu’ils anéantissent leurs ennemis.
   

Le culte

  «Vous ne pouvez pas comprendre. Elle n'est pas comme les autres Dieux. Elle nous comprend. Ella a marché parmi nous. Elle a enduré la souffrance pour nous. Elle est morte pour nous. Elle n'est pas comme vos Dieux indifférents. C'est notre Myrmidia.»
Iulius Innocenti Giovanelli, marchand Tiléen
   
Le culte de Myrmidia a très peu d’influence dans l’Empire. Myrmidia ne bénéficie pas de l’aura de séduction viscérale d’Ulric dans toute sa fureur, pas plus qu’elle ne projette l’impression de solidité et de loyauté qui est l’apanage de Sigmar. Aux yeux de certains, et plus particulièrement des hommes de troupe, Myrmidia est «la Déesse des Officiers». L’importance particulière qu’elle accorde à l’éducation et à la pensée ne cadre pas avec le comportement de la plupart des soldats ; pour eux, ce sont la force et la passion qui ont permis à l’Empire de traverser d’innombrables guerres ; cela n’a rien à voir avec la stratégie ou avec «ces drôles de manières venues de l’étranger». En vérité, si le culte de Myrmidia siège au Grand Conclave, c’est uniquement parce que les Chevaliers du Soleil furent les premiers templiers à soutenir Magnus le Pieux durant la Grande Guerre. En fait, la nature de la divinité de Myrmidia est même remise en question à l’intérieur des frontières de l’Empire. De nombreux érudits affirment qu’elle ne saurait être la fille de Verena et de Morr, contrairement à ce que l’on prétend partout dans le sud, mais plutôt une mortelle ayant connu une ascension divine, à la manière de Sigmar. Toutefois, ces affirmations sont assez gênantes pour le culte de Sigmar car elles contredisent son credo selon lequel l’ascension de Sigmar à la divinité fut un phénomène unique.
 
Pourtant, quelles que soient les croyances des uns et des autres, la plupart des cités de l’Empire possèdent un Temple géré par l’Ordre de l’Aigle. Là, des Prêtres au regard perçant enseignent la stratégie et l’art de la guerre lors de classes ouvertes à tous ceux qui désirent y assister. Ils organisent également des offices réguliers pour les expatriés originaires du sud (le jour varie suivant les coutumes locales, mais ces offices se tiennent souvent tous les cinq jours). Ces cérémonies, souvent conduites en classique, en Estalien ou en Tiléen, sont plus animées que les autres offices de ce genre car les Prêtres encouragent leurs ouailles à s’exprimer et n’hésitent pas à poser des questions aux membres de la congrégation. Les bonnes gens de l’Empire, qui ont l’habitude qu’on leur prêche la bonne parole mais pas qu’on leur pose des questions et qui comprennent rarement autre chose que le Reikspiel, trouvent généralement cette manière de faire exagérée. La plupart d’entre eux évitent ces sermons bien trop excentriques à leur goût. C’est ainsi que, pour la majeure partie des citoyens de l’Empire, Myrmidia n’est rien de plus qu’une Déesse de la Stratégie et de la Guerre.
 
L’Ordre de la Lance de Vertu possède plusieurs chapitres dans l’Empire et bien que beaucoup d’entre eux utilisent des noms différents (comme les chevaliers du Champ Verdoyant de Talabheim), ils font tous partie de l’ordre. En règle générale, chacun de ces chapitres est chargé de protéger l’un des Temples de l’Aigle, bien qu’ils soient libres de défendre toute cause honorable quand ils le désirent et comme il leur convient. Ainsi, on voit rarement les templiers de l’ordre en dehors de la zone dont ils ont la protection. On rencontre les chevaliers de l’Ordre du Soleil beaucoup plus souvent que ceux de la Lance de Vertu, même s’ils sont moins nombreux dans l’Empire. Ceci résulte d’une coutume bien particulière à l’ordre. À la fin de sa formation, un initié doit voyager dans le Vieux Monde durant une année au moins ; cette période est censée représenter de manière symbolique le temps passé par Myrmidia sous sa forme mortelle pour apprendre à connaître le monde. C’est la raison pour laquelle on rencontre des chevaliers du Soleil aux quatre coins du Vieux Monde, prêtant le concours de leurs épées à de justes campagnes et enseignant les subtilités de la stratégie à ceux qui en ont besoin. Selon l’adage, un seul chevalier du Soleil fait plus pour la réputation de Myrmidia dans l’Empire que tous les Temples de l’Aigle réunis. En outre, en tant que seul ordre de chevalerie Myrmidéen à avoir été fondé par des individus originaires de l’Empire, l’Ordre du Soleil est responsable de la surveillance des routes de pèlerinage reliant l’Empire à Magritta. Cette charge s’est révélée extrêmement lucrative car il s’agit de routes commerciales très importantes. À ce que l’on dit, l’ordre serait l’un des plus riches du Vieux Monde. Seuls les chevaliers Panthères, grâce à leurs croisades, pourraient rivaliser avec lui.
Type
Religious, Cult

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