CRDCM

L'histoire du CRDCM commence dans l'ombre de L'Objet Jaraci. Suite à la détection de l'Object Jaraci, les techniciens de Kiith Jaraci identifièrent des anomalies secondaires. C'est l'une de ces anomalies, dans les Sommets Déchirés, qui fut assignée au Projet 726, menant à l'excavation du premier artefact MECH.

Bien que l'Anomalie Primaire soit restée insaisissable, cette campagne de balayage révéla de multiples points d'intérêt à travers Le Grand Désert de la Bande, émettant des signaux similaires, bien que plus faibles.

En réponse, le Directoire des Savoirs Kharakid mandata une équipe sous l'égide du Programme Commun de Recherche Archéo-Technologiques (PCRA).

La première de ces équipes, désignée Projet 726, fut assignée à l'investigation d'un signal prometteur dans la région des Sommets Déchirés.

C'est là que fut découvert le premier artéfact. Les fouilles menées par le Projet 726 révélèrent que l'objet était enfoui à une profondeur insoupçonnée, expliquant pourquoi de telles technologies étaient restées indétectées avant les scans de L'Objet Jaraci.

Ces vestiges d'une technologie inconnue allaient bientôt être nommés "MECH ".


L'ampleur des découvertes et le potentiel militaire évident des MECHs, confirmés par les recherches initiales du Projet 726 sur les nanites et le Système de Communication Mécanico-Mentale (SCMM), ont mené à la dissolution de l'équipe initiale.

À sa place fut fondé le CRDCM, une institution au mandat bien plus large et aux moyens considérablement accrus.

Sa formation officielle date de 1107 KDS, quelques mois après la perte de l'Opération Skaal Brii , un événement qui a rendu la compréhension de ces technologies encore plus urgente.


Né d'une initiative conjointe de Kiith Naabal et Kiith S'jet, le CRDCM fut conçu comme une agence de recherche militaro-technologique, relevant du Daiamid et du Conseil Militaire, mais dont les véritables piliers demeurent ses Kiiths fondateurs.

Son mandat officiel est de centraliser les moyens financiers, le personnel et les autorisations nécessaires pour percer les secrets des MECHs.

L'objectif premier, simple en apparence mais d'une complexité redoutable, était de parvenir à réactiver et à contrôler une de ces machines.

L'organisation se structura rapidement en plusieurs divisions distinctes :

  • Rétro-ingénierie, chargée de l'analyse fondamentale des systèmes.
  • Maintenance et Intégration, dédiée à la restauration des artéfacts.
  • Formation des Pilotes, un programme secret visant à identifier et entraîner les rares individus capables de s'interfacer avec les MECHs.

En collaboration avec le commandement militaire, le CRDCM planifie des expéditions de récupération aux frontières des territoires Gaalsiens, transformant la recherche scientifique en opérations à haut risque.


Les efforts du CRDCM portèrent leurs fruits avec la réactivation de plusieurs unité MECH. Ces premières réussites confirmèrent le potentiel dévastateur de ces unités et validèrent l'investissement colossal de la Coalition.

Cependant, chaque succès soulevait une question plus angoissante encore : si la Coalition parvenait à peine à faire fonctionner ces machines, qu'en était-il des Gaalsiens ?

Installés depuis des siècles au cœur du désert où reposent ces artéfacts, il était plausible qu'ils maîtrisent cette technologie depuis bien plus longtemps.

Cette crainte d'un retard technologique face à un ennemi implacable créa une urgence qui dicta dès lors le rythme effréné des recherches.

Pourtant, à ce jour, aucune unité mécanisée Gaalsienne n'a été formellement engagée au combat. Le doute demeure : cachent-ils leur jeu ou n'en ont-ils pas la capacité ?


Mais le chemin du CRDCM est semé d'embûches. La technologie des MECHs s'est avérée impossible à répliquer, faisant de chaque artéfact une ressource unique et précieuse.

De plus, le programme est critiqué pour son orientation exclusivement militaire, négligeant les artéfacts à vocation civile qui pourraient pourtant éclairer le passé de Kharak et l'hypothèse d'une civilisation antérieure à la désertification.

Le défi le plus ardu reste humain. Trouver des pilotes compatibles s'est révélé extraordinairement difficile, nécessitant la mise en place d'un programme de sélection interne, opaque et controversé.

Ces difficultés ont transformé les MECHs en un enjeu de pouvoir majeur au sein du Daiamid.

Chaque Kiith influent a vite compris le prestige et l'avantage stratégique à gagner. Une véritable course à l'appropriation s'est engagée.

Des Kiiths comme Siidim financent lourdement le programme en échange de la garantie que les pilotes et les machines qui en résulteront leur appartiendront.

D'autres, plus audacieux, ont lancé leurs propres campagnes de fouilles clandestines, provoquant une augmentation des escarmouches aux frontières pour le contrôle de ces sites.

Le CRDCM lui-même, malgré un financement massif, doit négocier et marchander, échangeant son expertise ou l'accès temporaire à un artéfact contre des ressources ou la découverte d'un nouveau site.


Le CRDCM opère sous un voile de secret quasi total.

La nature de la technologie est une "boîte noire" ; la Coalition déploie des pilotes dans des machines dont elle ne comprend qu'à peine les mécanismes.

Le Conseil Militaire maintiennent un contrôle strict sur les informations les plus sensibles, arguant que de telles technologies sont trop dangereuses pour être divulguées à des Kiiths qui ne seraient pas sous le contrôle direct de l'institution militaire.

Ce flou sur les méthodes de recherche et, surtout, sur la sélection des pilotes, alimente la méfiance.

Néanmoins, l'impact colossal des MECHs sur le champ de bataille a convaincu l'ensemble des Kiiths de la nécessité de poursuivre ce programme.

Aujourd'hui, les apports du CRDCM sont jugés suffisamment matures pour être le fer de lance de la seconde expédition vers L'Objet Jaraci : l'Opération Khadiim.

Date de Fondation
1107 KDS
Type
Corporation, Research & Development
Ruling Organization
Rangs et Titres Associés