La divine ferme fabuleuse

La divine ferme fabuleuse porte très bien son nom. En effet, elle occupe à la fois la charge de palais divin, la charge de résidence flamboyante (culture infernale), mais aussi la charge d'infrastructure agricole. Ses habitants sont séparés entre un clergé technique (spécialisé dans les activités liées au divin), un clergé producteur (spécialisé dans l'agriculture et l'élevage) et un clergé nobiliaire (spécialisé dans le paraître et l'accueil). Les invités se retrouvent à expérimenter un mélange de ces trois mondes, balbutiant et un peu incohérent.

C'est une ferme pour dieu égocentrique et pailleté, quoi. Oui, le nom est bien. J'aurais dit grange de péteux surcoté, mais ce que t'a dit va aussi. Arrête de sourire !

— Sa majesté royale la princesse Nashan Gapy-Hell'U-Denil, deuxième fille et deuxième enfant d'Avital Hell'U-Qisum

Pour son créateur, la divine ferme fabuleuse sert de lieu de retraite potentielle, où une part de lui peut se cacher et se ressourcer. Elle sert aussi de territoire accueillant où passer du temps de qualité avec ses proches. Cela dit, il a assez peu pu s'en servir. Pour le moment, c'est surtout une source d'embarras liées aux moqueries qu'elle attire.

Dans mes projets

Ce bâtiment n'apparaît pas encore dans mes projets. Cela dit, le développer a été une étape essentielle dans le développement de certains personnages (surtout Sibyen). Je prévois de lui donner une place quelque part dans le projet N, je pense.

En théorie, il s'agit d'une ferme. En tout cas, ce palais divin comprend tout ce que doit comprendre une ferme. Mais, en le regardant, on se demande s'il s'agit d'une infrastructure agricole, d'un palais de prince impérial, d'une confiserie ou d'une usine de paillettes. Riche de couleurs, de textures, de matériaux et de la variété de ses styles, la divine ferme fabuleuse laisse toujours une forte impression. On dirait le design capricieux d'un enfant indécis, qui veut tout. L'harmonie n'y existe pas.

Le palais divin des caprices compte trente-neuf entrées et sorties, sans compter les fenêtres et les toits ouvrant. Chacune donne sur sa propre antichambre et suis sa propre direction artistique. Ces différentes entrées donnent sur différents points de la ferme. Elles portent toutes un nom et sont associées à un "point d'atterrissage" permettant le déplacement instantané vers le domaine divin du caprice. Par exemple, on peut parler de l'entrée Aurerianne.

Entourés de magie divine, les visiturs peuvent sentir une certaine pression les entourer. Celle-ci est souvent décrite comme un crépitement contre la peau exposée, comme une boisson pétillante dans l'air. La température, la lumière et l'odeur s'adapte aux caprices des visiteurs, et peut varier très vite pour être adaptée au plus de monde possible. Ces changements brutaux donnent une allure irréelle à l'endroit. C'est ce côté très artificiel qui, selon les visiteurs, créé le plus de malaise.

Comme tous les palais divin, celui du caprice est habité par des servants divins naturels et des servants divins désignés, en plus des personnes les plus influentes (divinement) du clergé du caprice. Les servants naturels du caprice peuvent être issus de n'importe quel service divin (cupid, turul, etc...) et subissent une "transformation" similaire à une démonisation, appelé "caprice profond". Une fois transformés, ils gardent la plupart de leurs anciens pouvoirs, et obtiennent un nouvel ensemble de capacités qui leur sont propres. Ainsi, la plupart des servants présents ont des capacités très différentes les uns des autres.

Non, ce n'est pas une cupid, ce n'est pas pareil, c'est bizarre. J'essaie de ne pas y penser, ou je vais avoir une crise existentielle et je n'ai pas le temps, là.

— Sa majesté le dix-septième prince Nikolaï Allen

Pour un palais divin, la population de la divine ferme fabuleuse est assez faible. La plupart des chambres d'honneurs y sont vides, même si déjà attribuées. Les habitants de nombreuses chambres n'ont même jamais visité ce palais. Pourtant, personne ne se plaint de cette particularité et tout le monde prétend que tout est normal.

Tous les palais divins comprennent un "trésor divin", composé d'artefacts divers et variés, fabriqués par la divinité tutéllaire pour s'entraîner, explorer ses pouvoirs ou simplement répondre à un besoin temporaire. Ils comprennent aussi des souvenirs de leur vie pré-divine (quand elle existe) et de leur longue existence. En cela, encore une fois, la divine ferme fabuleuse se distingue des autres palais divin. On n'y trouve presque aucun artefact, quasiment aucune affaires de sa divinité et surtout pas de souvenirs de sa vie pré-divine. Ses richesses n'existent que dans le domaine, se déplacent avec ce dernier et ne peuvent en être séparé : elles reviendront à leur place.

Il est dangereux de s'aventurer dans un palais divin, en général. La divine ferme fabuleuse n'est pas moins dangereuse qu'un autre palais. Si elle n'est pas gardée directement par sa divinité tutéllaire, elle n'en est pas moins surveillée. Les intrus subiront les pouvoirs divins des caprices, et seront enfermés dans des cachots, à l'abri des regards, jusqu'à ce que la divinité tutélaire pense à eux. Seul les veaudrôh peuvent résister à cette défense, à la fois très simple (il s'agit juste d'une aura rémanente) et très efficace.

Construite en forme de château infernal (Havanô), la divine ferme fabuleuse se tord en dizaines de tours en torsade et en tourbillons, s'étend par de grands corridors suspendus et redouble d'ingéniosité pour compter le moins de murs lisses et d'angle droits possibles, ressemblant à la place à une création de meringue défiant la gravité. Ses matières premières, cela dit, correspondent plutôt à la campagne du Sud d'Inferno et au sud du Markazard ariesque : briques de pierres pâles, plantes grimpantes, poutres de bois, etc... On dirait que quelqu'un a collé une texture de maison de campagne au palais fantaisiste.

Les dieux forment leur domaine divin et leur palais divin durant leur formation, juste après leur divinisation. La divinité du caprice fonctionnant autrement, il a reçu son domaine et son palais quand ses pouvoirs sont devenus suffisamment grands.