Prince Hassan DeNil

Le père des mahitmlik

Sa majesté royale le prince Hassan Suhaim DeNil, Premier fils et deuxième enfant de la reine Ghariba DeNil (a.k.a. Père des Mahitmlik)

On parle souvent d'ancêtre commun, en biologie. Ce terme n'est pas sensé être littéral. On ne peut pas nommer un chien, ancêtre de tous les chiens, ou un humain, ancêtre de tous les humains. Enfin, ça, c'est en théorie. Mais il arrive que certaines personnes cherchent ce titre d'ancêtre commun, pour vivre dans la mémoire de tous pour des millénaires et des millénaires. En tout cas, c'est l'explication qu'ont choisis les scientifiques travaillant sur le cas d'Hassan DeNil, pour son comportement pour le moins... inattendu.

On estime que 96% des mahitmlik descendraient de lui.

La carrière politique d'Hassan est très impressionnante, comme le sont toutes les carrières de "princes" ou de "rois" ariesques ayant survécu à l'oubli. Pourtant, elle passe complètement inaperçu, parce que tout le monde se concentre sur la vie personnelle du prince. Selon les écrits contemporains des châtelains, il aurait passé sa vie enceint, ou en rémission d'un accouchement. La plupart des tableaux de lui le dépeignent suivi d'une série d'enfant, comme un banc de cannetons suivant leur mère.

Physical Description

Aspect Physique Général

Le prince Hassan se déplace comme un mort-vivant vouté et épuisé, appuyé sur une canne d'or, et suivi d'une armée d'apprentis, de descendants et de familiers, dont certains accompagnent d'autres plutôt que de le suivre. Ses cheveux royaux sont toujours bien emballés et retenus par des bijoux très lourds, en or eux aussi, pour lui permettre de ne pas être gêné par leur présence le long de la journée.

Caractéristiques Physiques

Plus large qu'il n'est à la mode de l'être en son temps, Hassan est aussi voûté et souvent essouflé. Ses chevilles enflent facilement, subissant une mauvaise circulation. Et son ventre est figé dans une position ronde, due à une mauvaise descente d'organe générée par des bandages qu'il a dû constamment porter, à la fin de sa vie. Ses mains trop souvent abîmées sont irrégulières, comprenant des cavités creusées par une mauvaise hygiène de vie, qui a laissé d'autres cicatrices des putréfactions qu'on a dû lui retirer chirurgicalement.

Caractéristiques Faciales

Le visage du prince a des traits assez doux, rendus plus sévères et creusés par les ombres de ses cernes. Les grossesses à répétition ont gonflé ses joues, ce qui ne fait qu'accentuer son air fatigué et perpétuellement maladif. Malgré tout, il est impossible de le voir sans un maquillage digne et un sourire professionnel, à la hauteur de son statut social. Il est toujours paré élégamment, avec des bijoux précieux pendant de ses oreilles percées.

Caractéristiques d'Identification

Les oreilles du prince sont assez petites et fines, pour un représentant de son olyezd. Mais ce n'est pas cette particularité qui le rend reconnaissable des siens. En effet, tout le monde souligne bien plus volontiers sa fatigue, ses cicatrices et, surtout, la floppée de suivants de tout âge qui le suivent, par ordre de taille, comme une traîne vivante.

Mental characteristics

Histoire Personnelle

Prince d'A-Nil, Hassan était le premier fils et le deuxième enfant de la reine Ghariba DeNil (ayant elle-même eu quatorze enfants de son vivant). A la mort de sa mère, il devient demoiselle d'A-Nil pour sa sœur ainée, la reine Azhar DeNil, jusqu'à ce qu'elle juge sa fille (la princesse Amurra DeNil) à la hauteur du titre. En obtenant cet honneur, il devient le premier "prince héritier" à être enregistré par A-Nil qui, jusqu'alors, n'utilisait que le terme de "demoiselle". C'est grâce à lui qu'on a donc, à l'avenir, pu commencer à employer "princesse héritière" pour désigner ce poste, le séparant de celui de Demoiselle de Domaine.

Durant le règne d'Azhar, il obtient le poste de premier conseiller d'A-Nil, devenant le premier homme à occuper ce poste. Suite à un mauvais accouchement (lors de son seizième accouchement), il conseillera sa sœur de céder le poste à quelqu'un ayant plus d'énergie. Il désigne donc son neveu, le prince Barkad DeNil, premier fils et premier enfant de la princesse Saira DeNil. C'est donc aussi grâce lui qu'est élu le premier conseiller à être donneur de vie.

Et là c'est Hassan. Je vous ai parlé d'Elias Elmandjra pendant la section actu de la dernière fois, vous vous souvenez ? Eh bien il a pu avoir son poste parce que, très, très longtemps avant, Hassan a pavé la route.
— Aqilah Lahbin, La Grande Académie

Mais ce ne sont pas ces grandes innovations qui ont accordé au prince Hassan une place dans l'histoire ariesque. En fait, ce qu'on retient de lui, c'est son harem de Saeada, ainsi que son grand nombre d'enfant. En effet, Hassan a été enceint treize fois et a eu quatre enfants viables avant même de recevoir sa bénédiction printanière, lui offrant une meilleure fertilité.

En tout, le prince Hassan a eu vingt-neuf enfants biologiques, a adopté seize enfants (dont onze Lahbin), a élevé trente-huit animaux domestiques (montures inclues) et deux-cent-cinquante-neuf plantes ne dépendaient que de son attention personnelle. En plus de tous ces descendants, il a formé de nombreux noms de la politique de l'époque.

Il était une fois l'âme de Ghali dans le passé, quand la contraception n'existait pas encore. Il s'appelait Hassan et faisait des bébés comme un Hell'U.
— Nashan Gapy

Il a passé la majorité de sa vie entre la capitale d'A-Nil, les croisières au Nord, et Medinadiun. Il voyageait peu et tenait à rester proche de sa famille en tout temps. Il était d'ailleurs connu, en son temps, pour être trop impliqué. Que ce soit avec ses plantes, ses enfants ou ses animaux, il était toujours présent, et considérait que s'il devait abandonner tout le reste pour rester près d'eux, il le ferait.

Sexuality

La sexualité d'Hassan est un grand sujet pour les ariesques. D'une part, il est critiqué pour sa quantité de partenaires. D'autre part, sans tout cela, il ne serait pas un symbole de fertilité historique. Mais, à quel prix ? En effet, Hassan avait la réputation d'être "original" dans ses pratiques et ne reculait devant presque aucune innovation de ce milieu.

Les activités de la reproduction sont un devoir, pour un olérin. Si les mahitmlik venaient à disparaître, les anarii seraient perdus.
— Hassan DeNil

Sa vision choquait, autour de lui, d'autant qu'il avait l'habitude d'inviter à ses "évènements reproducteurs" des personnes inadaptées à se reproduire avec lui. Cela dit, ayant toujours eu le soutient de sa reine (même quand celle-ci changea), personne ne pouvait rien en dire.

On peut tout de même noter que, selon son journal, le prince ne s'adonnait à ces activités que dans sa "période de fertilité".

Éducation

Préparé pour hériter d'A-Nil si le besoin s'en faisait sentir, Hassan est préparé avant sa naissance. En effet, l'éducation ariesque commence in-utero, à l'aide d'une "éducatrice pré-natale", qui s'adresse au ventre dans lequel vit le bébé.

Avant de pouvoir écrire

Tout commence, comme établis, avec une éducatrice pré-natale. Celle-ci vient parler au ventre une demi-heure chaque jour, depuis l'annonce de la grossesse, pendant quatre mois. A partir du cinquième mois, les visites une heure, puis deux heures au sixième mois, et enfin trois heures à partir du neuvième mois. La reine Ghariba est satisfaite de cette naissance, un millénaire et six-cent ans après celle de son premier enfant. Elle déclare donc l'éducatrice "apte à guider une vie appréciable".

Ancienne structure du palais nilite

Une fois né, le prince Hassan est confié à un Baba et une puéricultrice spécialisée dans la formation des Demoiselles Nationales. Ces derniers s'occuperont de ses besoins les plus importants et de la base de sa découverte du monde. En plus de leur soutient, le prince Hassan bénéficera d'une heure journalière avec sa mère, ainsi que d'une heure d'éducation avec sa soeur ainée (la princesse Azhar DeNil, première fille et première enfant de la reine Ghariba, Demoiselle d'A-Nil), et une autre heure éducative avec une éducatrice.

Après son premier anniversaire, une heure d'éducation psycho-moteur est ajoutée à ses trois heures "éducatives". Ses préférences commencent à être observés et demandées, bien qu'il ne puisse pas encore parler. Sa chambre dans le Cercle des Femmes pourra ainsi être adaptées à ce qu'il veut y voir.

Après son deuxième anniversaire, son éducation passe à six heures, puisque le temps passé avec son éducatrice, ainsi que celui passé avec sa soeur, sont doublés. Et, au bout de six mois, il doit passer à sept : le développement psycho-moteur n'est pas assez satisfaisant pour la reine.

A son troisième anniversaire, il apprend à exprimer clairement ses besoins et ses volontés. Cet apprentissage est exceptionnellement laissé à son Baba et à sa puéricultrice.

A son quatrième anniversire, tout son quotidien est bouleversé. Sa puéricultrice est remerciée. Il passe donc la majeure partie de son temps avecc son Baba, et la "cour masculine" chargée de veiller sur lui. A cela s'ajoute une heure par jour en compagnie de sa mère, trois heures par jours en compagnie de sa sœur, et quatre heures par jour divisées parmi ses enseignants. Son apprentissage de la lecture et de l'écriture commence réellement. Chaque matière est associée à son propre enseignant.

Cet emploi du temps est maintenu jusqu'à une "lecture indépendante correcte", jugée par la reine elle-même.

Ecrire avant l'école

Sa majesté royale nillite le prince Hassan DeNil est âgé de sept ans quand la reine le déclare "trop âgé pour être partagé aux hommes" ce qui, en réalité, signifie qu'il sait suffisamment lire. Son déménagement est alors prévu dans le cercle des femmes et, pour se faire, la mère s'entretient directement avec lui sur toute une journée. Elle lui explique pourquoi les trois genres sont séparés, et quel sera son rôle. Hassan exprime alors pour la première fois avec des terme claire sa sensation d'être un homme. La reine, surprise, refuse de laisser son choc blesser son enfant. Cela dit, elle craint que ça ne soit dû à son exposition à autant d'hommes.

Hassan doit rester au cercle des femmes jusqu'à son premier cycle. On utilisera pour lui les pronoms et prénoms de son choix, et il sera libre de se vêtir comme il le veut (en dehors de ses fonctions officielles). Mais il devra rester ouvert et se demander s'il ne veut pas simplement ressembler à son Baba. La reine veut qu'il ait l'occasion d'avoir des model féminins et être certaine qu'elle ne le blessera pas, ni en refusant son expérience, ni en le laissant passer à côté d'une autre vérité que la seule qu'il a connu.

Dans le cercle des femmes, Hassan doit suivre deux heures de "vie de cour" chaque jour, passer deux autres heures avec sa mère et sa sœur, apprendre à monter une heure, et suivre un temps d'étude variable avec des spécialistes. Il doit parfois passer toute une journée en dehors du palais, dans un temple, pour en apprendre plus sur les dieux et sa fonction auprès d'eux.

Finalement, après sa fête du premier cycle, Hassan confirme à sa mère son identité masculine. Elle lui accorde une transition provisoire dans le cercle des hommes, et promet de l'accompagner, quand il sera adulte, à travers le parcours légal.

Une fois là-bas, ses cours changent un peu. Il ne peut passer de temps avec sa mère et sa soeur qu'un jour sur deux. L'autre jour, il reçoit des cours d'éducation infantile et de "devoirs masculins". S'accompagnent à ces deux heures un temps d'étude avec des spécialistes, des cours de montée sur diverses montures et une préparation personnalisée à la vie scolaire.

A l'école

Hassan est inscrit sous le bon genre à l'école et reçoit donc des cours de politique "masculine". Si cela déplait à la reine, qui voudrait lui fournir un enseignement plus vaste, elle préfère prioriser le confort de son fils. Heureusement pour elle, celui-ci est déterminé à être à la hauteur de l'honneur familial. Il se plonge dans l'étude d'ouvrages et interroge copieusement ses enseignants, profitant d'un maximum d'opportunités pour progresser et se familiariser avec les ficelles du métier.

Ses enseignants garderont de lui l'image d'un prince honorable, très studieux et sérieux, mais aussi curieux, déterminé et courageux. Il ne manquera jamais d'essayer des choses inconnues et de faire des erreurs. Dans ses études et avec le personnel encadrant, Hassan pratique une philosophie selon laquelle, dans l'apprentissage, l'égo n'a aucune place. L'erreur, la bêtise et l'ignorance sont les clés de base pour l'apprentissage profond. Il ne recule devant aucune expérience. Il sait que c'est le moment idéal pour essayer.

Ses camarades retiendront, quant à eux, un confident fidel, un ami un peu coincé mais toujours présent. Il saura se faire aimer de son cercle, et inspirer la confiance aux autres. On le présente toujours comme un homme bon, gentil, généreux et à l'écoute. Il s'assure d'étendre son cercle social partout où il va, et d'apprendre à deviner les valeurs et les attentes de chacun. Encore une fois, l'école est un terrain idéal à l'entraînement et à l'apprentissage. S'il veut régner, ou accompagner un régnant, il lui faudra comprendre sur qui il règnera, et avec qui. Il faut maîtriser les relations, et les gens, pour gouverner.

Pour compenser, Hassan profite pleinement de ses vacances. Il essaie tout ce qui lui passe par la tête pour n'avoir aucun regret. Des instalations temporaires au palais lui permettent d'exercer sans entacher l'honneur de la famille. Malgré cela, il gardera la réputation d'être un jeune homme vivant et très amusant à fréquenter. Il a notamment plongé directement du navire familial lors des migrations saisonnières, pour sentir ce que ça faisait.

Certifications secondaires

Son diplôme de politique en poche, Hassan continue ses études. Conscient qu'il a du temps avant la fin du règne de sa mère, il en profite pour poursuivre d'autres de ses passions, dans des écoles proposant un cursus très larges. Il s'arrange pour être un frère plus présent durant ces études "supplémentaires", d'autant qu'il devient enfin grand-frère.

Plus détendu, il s'arrange pour essayer une vaste diversité de pratiques, sans chercher à maîtriser quoi que ce soit. Il explique, dans ses journaux, à quel point le commencement de l'apprentissage est sa partie préférée. Acquérir les premières bases d'un maximum de compétences devient son objectif majeur. Il en profite pour ajouter des maîtres dans chacune de ces pratiques à son carnet d'adresse. Cette habitude sera profitable à plusieurs occasions, que ce soit pour venir en aide à sa mère (puis à sa sœur), ou encore pour guider d'autres personnes vers l'étude.

En plus du diplôme de politique, il obtient un diplôme d'éducation générale, un diplôme d'éducation scientifique et un diplôme d'éducation artistique. Ces années de sa vie valent à son nom de devenir une expression. Un "hassan", pour les ariesques, est une personne capable de faire beaucoup de choses.

Une fois certifié

Rassasié par ses études, mais surtout rappelé à l'ordre par sa famille, Hassan finit par se poser au palais. Il conseille sa mère la reine sans avoir de poste officiel et demande à engager pour lui des saeada. La demande est vite acceptée et un petit harem est formé. En échange de cet honneur, il s'arrange pour éduquer ses soeurs sur tout ce qu'il peut, pour les préparer à la vie royale. Il devient assez vite clair que, pour sa mère, ce rappel est un moyen de s'assurer sa présence quand elle partira. Il le comprend et étudie peu au début, se consacrant à éduquer ses soeurs.

Ses études reprennent quand il juge sa soeur, la Demoiselle Nilite Azhar DeNil, première fille et premier enfant de la reine Ghariba DeNil, prête pour le trône. Il engage des tuteurs sur son argent de poche et acquiert tous les ouvrages qu'il peut. Il accueille dans son harem des spécialistes de plusieurs domaines pour pouvoir les consulter en tant que conseillères et conseillers. Il justifie ces choix (même si certains sont infertiles ou incompatibles avec lui) par le principe que le plaisir augmenterait ses chances de grossesse.

Le poste dont il hérite à la montée au trône de sa sœur lui offre une bien meilleure marge de manœuvre. Il dédie une part de son budget à rester à jour des dernières inventions, et à s'éduquer de façon constante. Il essaie de son mieux de transmettre cet appétit de la connaissance à ses enfants.

Réussites et Succès

On se souvient d'Hassan pour ses quarante-cinq enfants (adoptés inclus) et, parfois, pour ses presque quarante animaux et pour son quart de millier de plantes reposant sur lui. Et, bien-sûr, ces accomplissements comptent beaucoup pour Hassan. Sa descendance est, selon lui, sa plus grande réussite. Il a été élevé dans une culture où la fertilité est synonyme d'importance, ou la natalité est en baisse. Mais, avec un regard plus moderne, on peut voir que ce n'est qu'un petit morceau de son incroyable palmarès.

Oui, ok, il a eu une dizaine de gosses, mais... quoi, attends ? Combien ? J'ai rien dit. N'importe qui peut organiser une révolution sociale et bouleverser toutes les moeurs de sa culture. Mais porter tous ces marmots, et supporter tous ces autres ? Nope. Respect.
— Anthalie Williams

Déjà, on doit au prince Hassan DeNil énormément de progrès dans les droits des hommes (surtout des hommes trans à son époque, mais ils ont ouverts la porte à la suite du progrès). Notamment, les postes de Prince Héritier, de Premier Conseiller Royal, de Siégeant au Conseil d'Aria, de Prêtre, de Dame masculine et de Demoiselle masculine sont connectés à sa carrière par de nombreux historiens. On peut aussi noter que c'est à son époque que les protecteurs de l'elixir sont devenus paritaires.

Pour résumer, il a semé le progrès dans tous les domaines qu'il a approché.

On doit aussi souligner les progrès sociaux qu'il a permis. L'autorisation partielle de sortie des sales et des impurs est due, en partie, à son militantisme. Son geste d'adopter des Lahbin n'est pas resté inaperçu et, à son époque, il a levé un gros tabou sur ce qui séparait les habitants de la basse ville des habitants des villes nobles. S'il n'a pas eu d'influence directe sur la vie des classes dites d'inférieurs, ses travaux et ses actes ont entraîné les courants de pensée plus socialistes qui l'ont suivi.

Les gestes pèsent autant, sinon plus, que les mots. Hassan DeNil n'a pas vraiment défendu les pauvres. Mais en adoptant un seul Lahbin, il les a tous élevés, par la simple idée qu'ils puissent un jour devenir influents à leur tour.
— Simonin Ehorath

Le monde politique et, par écho, le milieu académique ont aussi été bouleversé par son passage. Son harem a été étudié après son trépas et, si l'idée d'en faire un harem n'a pas séduit grand monde, son histoire a convaincu beaucoup de politiciens de s'entourer de spécialistes de leur art, que ce soit des scientifiques, des peintres, des écrivains, etc... se faisant, il a révolutionné les perspectives de carrière de beaucoup de monde, et assuré une gestion plus juste, plus informée, pour les ariesques.

Échecs et Humiliations

L'échec fait parti de l'expérience de l'existence. Les mortels échouent, les animaux échouent, les plantes échouent, les immortels échouent et même les dieux échouent. Certains continueront cette liste, ajouteront la magie, les forces de l'univers, la pluie ou encore les mondes. Parfois, l'histoire ariesque se concentre sur les réussites, les honneurs, la grandeur. Mais l'histoire ne porte jamais autant de leçon que dans l'échec, la honte, la perte et le chagrin. On apprend de ce qu'on ne devrait pas refaire, souvent plus que de ce qu'on voudrait reproduire.

Ne t'en fais pas, mon frère. Ils oublierons. Quand on est quelqu'un d'aussi exceptionnel que vous, le souvenir de l'histoire ne peut s'attarder sur ces moments où vous nous prouvez que vous n'êtes pas encore un Dieu.
— Sa majesté la reine Azhar DeNil, première fille et premier enfant de la reine Ghariba DeNil

Hassan a connu beaucoup de fausses couches, beaucoup de soucis de fertilités, beaucoup de complications lors de ses grossesses. Cette partie de sa vie est transmise. Plusieurs dizaines de fois, son obsession avec l'héritage a failli lui coûter la vie. Et, au final, c'est cette obsession qui lui coûta la fertilité quand, après un accouchement difficile et une fausse couche difficile, il n'attendit pas pour retomber enceint. Hassan n'a jamais été patient et n'a jamais accepté d'être limité dans la création de la vie. Cette impatience a fait beaucoup de dégât dans sa vie médicale.

Hassan était très dur avec lui-même, surtout sur l'image qu'il renvoyait.

Si on retient qu'il a inauguré de nombreux postes au masculin, à Aria, ça ne signifie pas qu'il a su être accepté en tant qu'homme dans le monde politique en général. De son vivant, il n'a pas réussi à étendre sa chance (due surtout à sa naissance) à d'autres hommes de son entourage, pourtant brillants. De toutes les choses qu'il n'a pas su accomplir dans sa vie, celle-ci est celle qui l'embarrasse le plus. Il s'en veut de ne pas avoir su être un guide, un étendards, pour les hommes. Il écrira plusieurs fois qu'il se demande si, dans un monde où il confiait la vie à autrui plutôt que la porter, il aurait pu aller si loin. Ses réussites et privilèges, si utiles fussent-elles pour les droits des hommes à Aria, étaient surtout dus à sa condition de "porteur de vie".

Personne n'est parfait. Mais lui, là, il était pas très loin.
— Meghan DeL'île

Si Hassan était académiquement doué et s'il avait des bases dans la majorité des domaines, il était aussi très maladroit dans certains domaines. On note qu'il chutait souvent en dansant, ou en montant des bêtes pour voyager. Sa chute la plus spectaculaire a été à une soirée, où il a été déclaré que son équilibre lui coûterait un jour la vie. Cela dit, ces propos étaient faux, puisqu'Hassan a donné sa propre vie au firqil, dans un rituel pour offrir son énergie à un enfant royal (sa nièce) né trop faible.

Caractéristiques Intellectuelles

Hassan aimait beaucoup les études et l'apprentissage, surtout quand celui-ci était connecté à l'échange. S'il n'est pas chercheur lui-même (et ne l'a jamais été), il a toujours apprécié de consacrer du temps aux chercheurs et aux artistes. Pour lui, alimenter la science passe forcément par alimenter le dialogue.

Morale et Philosophie

Sa majesté royale le prince Hassan DeNil croit en la sacralité de la vie, et en la sacralité du pouvoir royale. Si son âme de prince lui demande quelque chose, cette chose est probablement juste. Et, de la même manière, quand sa reine prend une décision, celle-ci est forcément guidée de la main des dieux, ou toute leur famille serait sévèrement punie. Les classes sociales sont liées à un niveau de responsabilité, et de connexion au divin.

Tabous

Toute vie est sacré. Manger de la viande, porter de la peau animale (cuir, fourrure, etc..) ou encore contribuer au trépas d'autrui est strictement interdit. Ce tabou ariesque, porté par le firqil, était particulièrement important pour sa majesté royale le prince Hassan.

Personality Characteristics

Representation & Legacy

Expressions et idiomes

Hassan (nom) : Se dit d'une personne ayant accumulés de nombreuses compétences / une grande variété de compétences.

Current Status
Mort
Children
Résidence Actuelle
Une tombe
Pronouns
Il ; lui
Gender
Homme trans
Presentation
Royale, masculine
Yeux
Bruns, ambrés
Cheveux
longs, turquoises méchés de pourpre
Couleur de Peau
Roche de séranne (marron)
Taille
1m58 (5.1 feet)
Poids
82 kg
Belief/Deity
Firqil
Known Languages
Ariesques
Théilex

Monde précédent - Monde suivant

Character Portrait image: by Enoris Leinwand

Commentaires

Please Login in order to comment!