Nouveau culte de La Vie
La vie loin de La Vie
La célébration de La Vie comme une divinité a toujours été au coeur de la culture lymeline. Loin des Lymerades, les anciens lymelins continuent ces traditions séculaires. Parler quotidiennement à La Vie au milieu de sa création (ce qui peut signifier différentes choses selon les courants), renouveler la vie autour de soi, féliciter La Vie et admirer La Vie dans ses différentes apparition continue de faire parti de leur quotidien. Ces petites choses remplacent le culte complexe et violent de La Vie proposé par les Lymerades.
Les règles de ce culte varient beaucoup d'un courant à un autre. On parle souvent de la pluralité des lymelins, et parfois même le terme de "culte" est décliné au pluriel pour parler du profond respect de tous les lymelins, rattachés ou non aux Lymerades, pour La Vie. Ce respect, si universel, malgré sa pluralité, est soupçonné d'avoir des origines biologiques, tant il est indissociable des lymelins. En effet, même les plus séparés, les plus éloignés des préceptes des Lymerades, continuent de pratiquer, à leur façon, le culte de La Vie.
Importance
Se retrouver séparé des siens, chassé de sa propre culture, est une peine difficilement mesurable. Isolés, les anciens lymelins se réfugient dans certaines de leurs anciennes traditions, plus ou moins conservées, pour apaiser cette peine. Certaines de ces traditions étaient pourtant à l'origine de leur départ. L'importance du culte de La Vie pour les lymelins, surtout ceux ayant vécu aux Lymerades, peut être expliquée par ça.
La Vie est toujours au centre de ma vie. Elle n'est pas la propriété des Lymerades, ça n'a rien à voir avec s'attacher au passé.
Cela dit, au delà de l'aspect purement culturel (et même cultuel), le respect de La Vie est intrinsèquement liée à certains olyezds et allystels (généralement associés aux Lymerades). Ces comportements instinctifs, s'ils peuvent varier d'un individu à l'autre, sont tous centrés sur le respect d'une force supérieure. Les spécialistes des Terres Immortelles restent incapables de désigner qui représenterait La Vie. Pourtant, il se pourrait bien que son culte soit le plus développé de tous les Laïta'Ray.
Actions mises en œuvres
La plupart des éléments du culte de La Vie sont des petites choses, répétées à travers le quotidien. Il s'agit surtout d'une série de principes. Certains de ces principes sont immédiatement issus des Lymerades (comme le respect de l'identité par l'emploi de noms personnels), d'autres sont spécialement associé à l'isolement (comme le soin universel de tous les enfants de La Vie). A ces principes répétitifs peuvent s'ajouter quelques éléments rituels plus ponctuels.
J'arrose mes plantes tous les jours. Donc oui, je circule très bien. La Vie ne bloque pas mon chemin, elle le pave.
Les plantes sont généralement vues comme des "expressions de La Vie", comme les montagnes, les caves et les écosystèmes sauvages. Le culte de La Vie revient à respecter, encourager et multiplier ces expressions. Souvent, cela s'exprime par l'entretient de plantes domestiques, la participation à des mouvements écologistes ou la valorisation systématiques des ressources (0 gaspi, compostage, etc...). Le culte de La Vie peut ressembler, d'une certaine manière, aux lois ariesques de "respect de la vie".
Culture
Le culte de La Vie est intrinsèquement lié à la culture de résidence de ses pratiquants. Aux Lymerades, il est plus élaboré parce que toute la culture lymeline se construit déjà autour. Dans d'autres cultures, il est plus difficile de trouver un équilibre entre ce culte et les attentes culturelles. Ainsi, les lymelins allemands, indiens, japonais, congolais ou français ne pratiqueront pas le même culte de La Vie, même s'il suivra le même principe central : le respect, le remerciement et la célébration de La Vie, en tant qu'entité et que créations de cette entité.
Eviter le plastique n'est pas un élément du culte de La Vie lymelin, puisque notre plastique n'existe pas aux Lymerades.
Pour évaluer des éléments intéressants pour un culte de La Vie, il faut se demander en quelle façon la culture concernée manque de respect, de gratitude ou de célébration de La Vie. Ensuite, il faut chercher à corriger ces manquements, en priorisant les plus graves. Ainsi, développer des plastiques biodégradables et éviter d'en employer d'autre serait une pratique correcte dans les sociétés de consommations modernes. Les pratiquants ariesques défendent une chasse contre les prédateurs, pour une "meilleure régulation" des écosystèmes, par exemple.

J'aime l'idée de la Vie comme une divinité. Après il faut faire attention à ce qu'on en fait. wink wink