L'Apparition de l'Illusion et les premiers conflits
Personne ne saurait dire si plusieurs siècles ou simplement quelques années s’étaient écoulées depuis la création de ceux qu’on appela les Nouveaux. Dans tous les cas, assez de temps passa pour qu’Indraz ne soit peuplée non plus de petits villages, mais bien de villes et même de cités ! Mais ce n’est pas tellement la démographie croissante des Nouveaux qui intéressait le grand Cerf au sommet de sa montagne, mais bien les différentes cultures qui avaient émergées. Dans chacune des grandes Régions, la graine de Vie plantée dans le cœur des hommes avait éclos en une fleur différente mais pourtant toute aussi belle les unes que les autres. Les tribus de la Jungle du Sud avaient développé une architecture autours des arbres et vivaient en communion avec ces piliers vivants. Alors que celles du Pôle Sud, privés de l’ombre de la nuit, trouvèrent refuges dans des grottes et construisirent de véritable ville souterraine. Au Nord, loin de la chaleur de l’orbe solaire, ils apprirent à lire dans le ciel étoilé les présages afin de se préparer aux tempêtes et blizzard. La région insulaire de l’est capta également beaucoup l’attention d’Alfanos, séparée en deux îles, le peuple créa une culture de base commune, mais les deux îles finirent par la mettre en application de manière très différentes. Finalement les plaines de l’Est et celles de l’Ouest… bien que séparée par l’énorme massif montagneux des Hautes-Volontés, deux cultures presque similaires virent le jour, formée principalement sur les clans et l’agriculture.
J’aime pas cette descirption, faut changer des trucs, parler du même sujet (architecture et structure).
Voici le visage d’Indraz alors que nous reprenons le courant de cette histoire. Six régions et six cultures différentes, encore de grandes terres inexplorées, et pour le moment presque pas de violences. Si je dis presque, c’est justement parce que de nouveaux évènements commencent à ponctuer la vie sur Indraz, alors que jusqu’à maintenant, tout se déroulait plus ou moins toujours de la même manière et dans la paix. Difficile de dire à ce moment là quels en étaient les causes : la population croissante ? des catastrophes naturelles ? une maladie inconnue ? En tout cas quelque chose semblait mettre le feu aux poudres. Dans toutes les régions, des actes de violences se produisaient régulièrement. Alfanos ne voulut pas réagir directement, il était plus important pour lui de trouver la racine du problème plutôt que de risquer de faire du mal aux Nouveaux. Il utilisa sa puissante magique afin de changer de forme pour passer inaperçu, sa taille diminua et ses bois disparurent. Habillé d’une longue cape à capuche, le voici devenu vagabond.
Alfanos voyagea donc quelques temps à travers les villages des plaines de l’Ouest, puis de l’Est, des forêts du sud ainsi que les îles lointaines et les deux pôles. Partout où il alla, il fit le même constat : dans chaque région, une minorité d’individu semblaient être à la base de ces exactions. Tous les hommes vivaient avec des émotions très fortes, de la joie à la colère, de la tristesse à la peur, mais ces petits groupes ne semblaient pas pouvoir se maitriser. Ils ne semblaient pas avoir l’intention de commettre violence sur violence, mais parfois cela leur échappait. Après plusieurs jours de méditation, il trouva la solution. Bien que ce n’était au départ pas le but des Eclats d’interférer dans la vie des Nouveaux, si rien n’était fait le déséquilibre engendré risquerait de causer de trop grands dégats à la vie sur Indraz et Alfanos devrait une fois de plus faire taire la voix de ses créations. Le grand Cerf convoqua une nouvelle fois les Eclats majeurs au sommet de la montagne sacrée. Le plan était simple, tout d’abord trouver un moyen de protéger les plus faibles puis trouver le remède aux crises passionnelles de cette minorité agressive. Il réparti alors les 5 grandes régions sous la protection d’un Eclat Majeur. Seklan fut désignée gardienne des Plaines de l’Ouest, Son Enma des plaines de l’Est, Bragnir des terres arides du Sud, Arturok pour l’immense forêt de la péninsule, et O-Tsuyujin l’archipel à l’Est. Finalement, Alfanos choisi de partir au nord, là où la situation était bien plus tendue. Il ordonna cependant à ce que chacun agisse secrètement, sous une forme plus conventionnelle. Si les humaines voyaient débarquer des créatures titanesques mi humaine mi animale pour les combattre, il resterait peu de chance de pouvoir régler le problème. En effet, les humaines avaient déjà aperçu les Eclats celestes, majeur ou non, mais ceux-ci faisaient leur possible pour rester discret.
Paragraphe suivant ca va pas. Expliquer mieux pourquoi c’est plusse la merde (conditions difficiles, manque de bouffe, autre)
En effet, dans les terres gelées soumises à la nuit éternelle, bien plus de personne présentaient les symptômes de violence. Le chef des éclats célestes avait beau parcourir ces immenses étendues de neiges à une vitesse prodigieuse, il avait de la peine à pouvoir empêcher les violences. Les plus faibles continuaient à souffrir, la peur commençait à emplir le cœur des autres, et les responsables gagnèrent de plus en plus de pouvoir. Soudain il eu comme une révélation. Une idée avait germé dans son esprit, et elle apportait avec elle la peur. Alfanos tenta de s’enlever cette possibilité terrifiante de son esprit mais rien n’y faisait, il devait en avoir le cœur net. Lors du combat suivant il attrapa un humain du nord par le coup et le souleva. Les yeux d’alfanos s’illuminèrent comme deux jades ayant en leur centre un soleil et à son tour son captif s’illumina complètement de cette même lueur verte. « Que l’Illusion quitte l’ombre de la nuit et se montre aux yeux de tous ! » dit Alfanos d’un ton autoritaire. Le jeune homme hurla de douleur lorsqu’une fumée lumineuse mauve commença à s’échapper de son corps et se mélanger à la lueur verte déjà présente. Ce brouillard étrange se rassembla à la base de sa nuque et petit à petit pris une forme connue au grand cerf. Ce dernier écarquilla les yeux sous l’impulsion de l’ensemble des passions qui se déchainaient en lui lorsqu’il comprit ce qu’il se passait. La nuée mauve avait pris la forme d’une grande plume de paon. « Il a contaminé Indraz… » et en ressentant la vague des émotions en lui, phénomène qui lui était pourtant encore inconnu jusqu’à maintenant, il compléta « Il nous a tous contaminé ». Le Grand cerf brâma ce qui lui fit reprendre sa forme titanesque et il s’envola à tout allure vers le pavillon de la couronne. Les autres Eclats Majeurs qui entendirent son appel étaient déjà arrivés. Alfanos ne perdit pas de temps et expliqua directement ce qu’il s’est passé puis il conclu ainsi :
« Nous nous sommes fait avoir par Lokia. Nous pensions l’avoir défait et scellé à jamais, mais ses plumes contaminèrent Indraz dès l’instant où il tomba de la Mer aux 1000 nuages. En contaminant la matière, celle-ci nous contamina à son tour puis l’ensemble des Eclats célestes incarnés et également les Nouveaux. »
Ici ajouter un passage où il tente d’enlever la plume. Le dialogue est bien trop rapide.
De plus, il est impossible d’enlever cette souillure de la matière sans la détruire, nous risquerions de tuer plutôt que de sauver. Il ne nous reste pas d’autre choix que d’accepter notre nouvelle condition et de trouver un moyen pour maitriser les tempêtes qui ont pris naissance en nous. Je m’en vais explorer Indraz une nouvelle fois, retournez au près de vos peuples, continuez à les défendre et à les calmer. Je vous convoquerais lorsqu’une solution sera trouvée. » Ainsi s’exécutèrent les gardiens d’Indraz qui s’envolèrent sous une forme plus humaine.
Plus tard, raconter les premières résistances, quelques anecdotes sur ce qu’ils ont fait. (Et encore plus tard, la mise en place de leur AM).
Le 3ème voyage d’Alfanos pour soigner Indraz du déséquilibre interne qui la menace débuta ainsi. Il chercha toutes les solutions possibles. Il pensa d’abord à créer un médicament, à partir des plantes ramassées ici et là, mais bien que certaines produisaient un effet allant quelque peu dans le bon sens, il ne trouva rien de concluant, sans parler des nombreux effets indésirables de certaines mixtures. Puis il réfléchisse à l’art, peut-être une berceuse pourrait-elle les toucher assez profondément ou alors un certain paysage peint pourraient capter le mal en leur corps et le dissiper ? Il travailla de concert avec Yagi, l’éclat céleste mouton dont la mission est d’immortaliser les grands moments historiques, et bien que ces peintures fussent magnifiques ou ses morceaux de musiques proche du divin, leur effet ne fût que temporaire. Encore un échec. Enfin pas tout-à-fait, certains humains qui avaient participé à l’expérience furent si touchés par les œuvres de l’Eclat céleste qu’ils essayèrent aussi, ils peignirent, chantèrent, sculptèrent. Alfanos ressenti un apaisement certain dans le corps de ces premiers artistes. C’était un début, les humains étaient visiblement capables d’extérioriser les tempêtes en eux par l’art. Le seul souci, pas tout le monde ne semblait prédisposé à utiliser cette méthode ou du moins sous cette forme. Il demanda à Yagi de parcourir la planète sous une forme humaine et de montrer ses talents dans tous les villages, villes, campements, et escale. « Que ceux ayant déjà une certaine sensibilité à cette forme d’expression soient inspiré par ton travail, que les bâtisseurs, sculpteurs, et tout homme créant de ses mains se rendent compte qu’en créant, ils s’expriment, et ainsi exprime l’univers. ». C’est ainsi que naquirent les premiers artisans et artiste.
Mais le problème n’était toujours pas réglé. Si la création et donc l’action semblait être une solution pour apaiser l’océan intérieur, il fallait donc trouver un type d’action qui toucherait l’ensemble des humains. Qu’est-ce qui conditionne l’existence des humains ? se demanda le grand Cerf, et soudain, en se remémorant ses voyages il trouva la réponse. Le point commun entre chaque peuple qu’il visita, c’était la lutte, le combat. Pour survivre, chaque région mis au point des techniques de combats, plus ou moins efficaces, des armes, des rituels liés à ses pratiques. Le combat permettait de se protéger, et ainsi trouver des gardiens, la guerre offrait la chance de se dépasser, et de vivre pour une plus grande cause, quel qu’elle soit. Il n’y a rien qui remue plus l’océan intérieur que l’affrontement, si ce n’est l’amour. Pour tester sa théorie, son cobaye ne serait personne d’autre que lui-même.
Depuis son incarnation sur Indraz, il sentait en lui des forces qui lui étaient jusqu’alors inconnue. Des vagues qui parfois étaient à deux doigts de rompre le sang-froid et la sagesse du Grand Cerf. L’être céleste qu’il était perdait contre sa nouvelle condition terrestre et les passions gagnaient du terrain sur sa sagesse. Pour la première fois, l’inquiétude, la colère, la tristesse, la joie, toutes ces émotions se révélaient dans le cœur du chef des Eclats Celestes, mais justement, en tant que plus puissant Eclat Céleste sur Indraz, les émotions et sentiments n’avaient pas une aussi grande prise sur lui que sur les humains, cependant il craignait que ses semblables soient plus vulnérables que lui. C’est pour cette raison qu’il décida de partir dans les montagnes afin de découvrir un chemin qui mènera vers la maitrise et l’amélioration de son Être tout entier, la Voie. Lors de ses voyages à travers les régions peuplées d’Indraz, le Grand Cerf avait pu observer les différentes manières de combattre que les Nouveaux avaient mises au point. Lutte, boxe, maniements des armes, tout n’était encore qu’instinctif, aucune codification, aucune forme officielle, juste du combat pour survivre. Il allait donc devoir tout maîtriser et aller encore plus loin, que ces techniques de survie deviennent des arts de vivre.
Le massacre évitable
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