Bytec
Bytec est une petite ville et chef-lieu du comté de Lansen.
Géographie
La ville est située au confluent de l’Ognon et du Jaudy. Elle occupe une place privilégiée sur une échancrure dans les falaises, au niveau d’un passage à gué. La campagne au sud est constituée d’une plaine fertile et de forêts.
Urbanisme
La position de la ville a permis l’installation d’un petit port fluvial qui fait le lien l’océan occidental. Une muraille, haute d’une dizaine de mètres et bien entretenue, protège la ville. Les deux portes sont ouvertes de l’aube au crépuscule. Un pont enjambe l’Ognon et des bacs traversent le Jaudy.
Au sud se trouve le château de Bytec. C’est une forteresse puissante, située quatre cent mètres à l’écart des murs, où résident le comte et sa cour.
Une dizaine de fermes parsèment la campagne dans les alentours immédiats et fournissent la ville en céréales. Un camp d’anciens soldats Lénuriens se trouve à l’est. Il est construit en bois.
Démographie
La ville intra-muros
Bytec intra-muros compte environ 1200 habitants :
- Septines 600 (50%)
- Elfes 50 (~4%)
- Humains 150 (12.5%)
- Vulpès 225 (~18,75%)
- Mandragots 100 (~8%)
- Divers 75 (~6,25%)
Le château
- Septines 100 (50%)
- Mandragots, Humains, Vulpès 100 (50%)
Société
Bytec est le chef-lieu du comté de Lansen. Elle est dirigée par le comte depuis son château. Les Septines administrent la ville et occupent les emplois les plus élevés comme juge, bailli, banquier, joaillier, forgeron, médecin, herboristes, ou des métiers d’artisanats comme cordonnier ou teinturiers. Les autres races d’elfes (Méridines, Montagnols et Sidériens) les secondent dans ces activités. Beaucoup sont aussi nobles ou rentiers et pratiquent une activité de mage. Les elfes représentent l’essentiel de la noblesse et de la bourgeoisie.
Les Humains sont souvent marchands ou militaires. Ils s’occupent aussi du port fluvial. Les Mandragots travaillent soit auprès des Humains soit comme journalier dans les ateliers artisanaux locaux avec les elfes. Les Hémiones, ainsi que nombre de races minoritaires, sont bien souvent des domestiques auprès des grandes familles nobles.
IndustrieLa ville produit une petite quantité de teintures grâce aux plantes des forêts avoisinantes. Sa position lui permet d’importer relativement facilement des produits depuis Lénur, bien qu’elle soit aussi vulnérable aux tentatives d’invasion. Des manufactures de filage produisent des tissus de qualité moyenne.
Lieux
Intra-muros
Boutique de prêt sur gage de Baxter
Une vieille bâtisse coincée entre un muret et une tour de garde de la cité de Bytec. Le patron, Rupert Baxter, est un nain de près de 100 ans qui verse dans le recel et le prêt sur gage aux aventuriers et aux mercenaires.
Plus inquiétant, il accepte toute sorte de gages, des colliers aux assignats en passant par les esclaves. Les rares Nains qui passent par la contrée le méprisent. Seuls les Marteaux noirs, la compagnie mercenaire, acceptent de faire affaire avec lui.
Le jour où le Nain disparaît, un seigneur voisin, Syzymond Buloan, vient saisir ses biens en vertu de ses droits sur le quartier. Le comte de Lansen a déjà saisi les espèces et les assignats, il doit donc se contenter de vieux livres étranges, de babioles en os et de Coline, une fillette marquée comme esclave possédant une chevelure turquoise, des yeux gris clair, des tâches bleutées lui marbrant la peau et des cornes lui poussant sur la tête.
Hôtellerie sainte Wuja
En face du nouveau temple, cette grande bâtisse accommode les clients les plus en vue de la petite société Bytecquoise. La patronne est une Septine. Les serveurs sont Humains et les cuisiniers, elfes. Les repas sont chers et peuvent atteindre le denier. L’hôtellerie propose du vin importé de grande qualité.
Cabaret du jupon bleu
Un cabaret de jeu et de spectacle s’adressant avant tout à la classe aisée de la ville et aux riches marchands de passage. Les serveuses portent des tenues affriolantes et notamment un jupon bleu, d’où le nom. Les spectacles incluent du théâtre, de la danse et du chant. La propriétaire est une Septine, mais la gestion est confiée à un couple d’Humains. Quatre septines y travaillent comme serveuses (ce qui est rare, les Septines ayant habituellement des emplois plus nobles). Six autres filles de diverses races complètent le personnel.
Cantine du crochet
Taverne tenue par un Humain. Emploie deux serveuses mandragotes. S'adresse surtout aux ouvriers et aux paysans de la ville, et aux aventuriers fauchés. Une grande salle commune permet de dormir pour 2 cuivrons, et un gruau consistant est servi pour 3 liards. On y trouve des joueurs de dés et un vieux conteur de fables locales.
Auberge des murs
Auberge utilisant une vieille muraille comme mur porteur. Elle est assez propre et préférée par ceux qui veulent éviter la Cantine du Crochet. Les voyageurs s’y arrêtent souvent. Vingt chambres étroites sont à louer à l’étage pour 10 cuivrons la nuit. Le repas, pichet de cidre et demi-saucisson compris, est à 3 cuivrons.
Le patron et cuistot est un Septine, les deux serveurs sont humains, et les deux chambrières sont vulpès et mandragotes.
Temple Sainte Wuja
Lieu de culte principal de Bytec, ce grand temple a été rénové par une souscription des bourgeois. Doté d’un dôme en granit vert et d’une grande arche en pierre de taille, le bâtiment fait de l’ombre aux autres constructions de la ville. À l’intérieur, une série de colonnades en marbre pourpre mènent jusqu’à un autel en forme d’enclume.
Deux prêtres septines s’occupent des offices religieux avec les membres de leurs familles.
Sainte Wuja est une prêtresse de Belisama ayant vécu il y a un petit millier d’années. Elle est considérée comme l’une des plus importantes figures dans la conversion des colons Néerliens au culte de Belisama, et la formation du peuple Polane. Le fait que ses restes reposent dans le temple attire de nombreux pèlerins dans la ville, tout comme l’inimité des autres cités plus puissantes, qui préféreraient bien récupérer cet honneur.
Taverne du père Jarzabek
Aux travailleurs affamés et aux voyageurs fauchés, le père Jarzabek vend des tranches de porc salé, des pommes confites et du cidre doux pour quelque liard. Il est assisté par un serveur humain ayant une jambe raide, un ancien soldat. Il est possible de louer deux chambres au-dessus de sa boutique, au risque de dormir au rythme des parties de dés en contrebas. Le patron dort au deuxième étage, sous les combles, et son cellier lui sert aussi de bureau. Des bancs et une vieille table devant sa boutique accueillent ceux qui n’emportent pas leur nourriture.
Maison de commerce Dymka
La famille Dymka est dans le commerce des fourrures depuis des centaines d’années. Ils marchandent directement avec les Lénuriens et les trappeurs keltes de la forêt du Goëlo, puis réexportent leurs produits dans le reste de la principauté et même jusqu’à Médus. Les autres grandes cités refusent souvent de commercer avec l’archipel de Lénur à cause du risque d’invasion, ce qui, dans l’histoire récente, leur donne raison. Les Dymka possèdent donc un quasi-monopole sur le commerce des fourrures d’animaux, des loups aux castors en passant par les monstres rares.
Quartier haut
Posé sur une simple tumescence du sol au bord de L’ognon, le quartier haut abrite les manoirs des riches et des puissants. Bytec étant une petite ville, ces manoirs ne sont qu’une douzaine et de taille modeste. Ils sont néanmoins plus beaux, construits en pierre de taille et dotés de toits en ardoise de Codurana. Les cours abritent des écuries pour les chevaux des maîtres et des dépendances où logent les serfs et les vassaux. Quelques hôtels particuliers appartenant à la noblesse de la campagne sont plus souvent vides qu’occupés.
Les grandes portes de ce quartier mènent tout droit au château par le biais d’un chemin protégé par un muret et jalonné de pergolas. En été, les grands pontes et la noblesse en visite occupent ces jardins pour la fraîcheur apportée par la rivière proche.
Grand marché couvert
Deux fois par décade, le grand marché couvert s’ouvre à tous les habitants de Mogrève. Une fois par période, il reçoit aussi des marchands des autres fiefs et même du reste de la principauté.
Tour du beffroi
Une horloge de grande précision indique le temps. Installée dans une tour en pierre de taille, elle fait la fierté des habitants de la ville et ne manque pas d’impressionner les paysans qui la voient pour la première fois.
Guildes
Guilde des tailleurs de Bytec
La guilde des tailleurs de Bytec est une puissante organisation. La ville étant idéalement située pour importer laine, fourrure et toile, c’est tout naturellement que la guilde des tailleurs connaît la prospérité. Les ateliers tournent à plein régime et emploient une bonne centaine d’ouvriers.
La qualité des vêtements laisse à désirer et n’égale pas les tailleurs des grandes villes. Elle reste suffisante pour plaire aux paysans aisés, et de nombreux colporteurs y font un arrêt pour remplir leurs sacs de tuniques bytecquoises.
Guilde des tisserands
Moins puissante et pour ainsi dire inféodée à la guilde des tailleurs, la guilde des tisserands n’en garde pas moins une certaine influence dans les affaires de la ville.
Guilde des Teinturiers
Complémentaire des deux autres et dernière à avoir une certaine influence, la guilde des teinturiers se distingue par un certain savoir-faire et la possibilité de produire en masse, à toutes les périodes de l’année, des teintures abordables.
Tour de la garde
La garde de la ville, forte de cinquante soldats, est chargée de la protection des portes et de la sécurité des rues. Leur quartier général est une grosse tour dans le quartier haut disposant de logements, d’une armurerie, d’une petite forge et d’écuries. La plupart des gardes sont des Septines, souvent des nobles n’ayant pas de terres à leur nom.
Quelques Vulpès, et depuis récemment, quelques Humains en sont aussi membres et aident à apaiser les relations entre les différentes communautés. Officiellement, ils sont sous le commandement du capitaine de la garde du château.
Bains publics
En face de la place du marché, les bains publics de la ville proposent trois grands bassins, un pour les femmes, un pour les hommes, et un pour les riches. Des Humains tiennent ces bains, la profession est trop vulgaire pour les Septines et les Thérianthropes mettent des poils partout dans les bassins.
Banque royale
Le seul établissement de prêteur de la ville est tenu par une famille d’anciens militaires méroviens. Le besoin de changer sa monnaie et d’avoir un compte était beaucoup plus faible avant la domination de la Mérovie sur la région. Depuis, le commerce s’est développé, et les besoins en argent aussi. L’institution facilite le commerce avec Lénur par ses opérations de change. C’est aussi le seul endroit où échanger ses assignats, ou bien en recevoir. De nombreux gardes surveillent les bâtiments, dont des mages.
Atelier de frappe
Derrière la banque, un atelier de monnayage frappe les pièces les plus courantes : des liards, des gros de cuivre et des cuivrons. Des pièces d’argent sont parfois frappées, mais jamais plus que des deniers. L’or récolté par le commerce avec Lénur est envoyé à Nélarus où il est fondu pour frapper des écus.
Étuves
Des bains chauds donnés dans une baignoire en bois recouverte d’un linge. Ici, les clients se soucient beaucoup moins d’avoir quelques poils dans leur bain. Il est courant d’y faire venir une fille, ou deux, ou un garçon, pour peu qu’on aligne les cuivrons.
L’endroit est tenu par un Septine, et les servants des étuves sont une dizaine de toutes les races du comté. L’établissement est considéré comme un entre-deux entre la taverne de la rive et le cabaret du jupon bleu en termes de qualité.
Au delà des murs
Mercenaires de Diyan
Les mercenaires de Diyan s’occupent de fournir une protection rapprochée aux nobles et aux riches bourgeois. Cette compagnie entièrement féminine dispose d’un matériel impeccable et sait se tenir lors des occasions mondaines. Leurs tarifs sont à la hauteur de leurs services, puisqu’il faudra débourser deux deniers par mercenaire et par jour. La quasi-totalité des 50 soldates sont des Vulpès insulaires arrivées après la grande invasion de Lansen, bien que les sergentes soient originaires du comté ou des mercenaires venant de plus loin.
Elles se sont installées dans une ancienne ferme à deux pas des murs de la ville, où celles qui ne sont pas en mission tiennent une espèce de taverne.
Taverne de la rive
Située juste devant les murs, la taverne de la rive est un tripot mal famé, mais connu pour ses tables de jeu et son atmosphère licencieuse. La dizaine de servantes se doublent en filles de joie à la nuit tombée. La plupart sont des Mandragotes, le reste, des Vulpès. La patronne est une Humaine, ancienne soldate, qui veille à ce que son commerce ne cause pas de débordement et que la garde ne vienne pas fourrer son nez dans ses affaires.
En plus des paris et de la prostitution, la taverne sert un vin coupé à l’eau pour un liard le pichet. Deux gardes humains, des cousins à la patronne, surveillent les clients.
Ville de Bytec
Date de fondation :
/
Administration :
?????
Langues
- Mérovien (officielle)
- Kelte (populaire)
- Boïen (courante)
- Polane (liturgique)
Démographie
Gentilé
Bytecquiens
Population :
Ville :
1.200
Campagne :
200
Camp :
600
Château :
200
Peuples :
- Méroviens
- Keltes
- Polanes
- Boïens
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