La compagnie d’aventuriers de la Flèche d’or explore les alentours du fleuve Uposkesio et le site de ce qui deviendra par la suite Katafygia. Il s’agit alors de cartographier la zone au maximum et d’identifier les ressources et les périls.
Coupée de la mère patrie plongée dans une guerre civile, la Boréïa est de facto un pays indépendant dont la population doit désormais survivre par elle-même, sans espérer de renforts.
La compagnie d’aventuriers de la Flèche d’or explore les alentours du fleuve Uposkesio et le site de ce qui deviendra par la suite Katafygia. Il s’agit alors de cartographier la zone au maximum et d’identifier les ressources et les périls.
À la suite de la présentation du rapport de la Flèche d’or, la colonisation de la Boréïa est décrétée. Elle commence par l’établissement de contingents limités, ici une vingtaine, là une cinquantaine. Ces premiers colons doivent confirmer la viabilité des sites pressentis. Pratiquement chaque année après la proclamation du décret de colonisation, des groupes de colons tentent leur chance. Certains camps sont détruits par des géants du givre, d’autres ne passent pas l’hiver ; certaines populations enfin disparaissent sans explication
Les résultats mitigés des premières expériences de colonisation ne découragent pas l’empire et l’incitent au contraire à employer les grands moyens. Le général Atrée et la 8e légion sont appelés à stationner de manière permanente dans la colonie de la Boréïa. Leur mission est de consolider les frontières et de les étendre autant que possible, en s’appuyant sur un réseau de forts et de routes. Les 5 000 légionnaires sont soutenus par des cohortes civiles d’au moins 20 000 artisans, paysans et marchands. Ces colons reçoivent très facilement des terres qu’ils ont à charge de défricher et développer. Dans les années qui suivent, la population croît à mesure que des aventuriers et des familles viennent en quête d’une nouvelle vie.