Bienvenue à l'Ère du Rouge

Bienvenue à l’Ère du Rouge, Choomba ! Les mégacorporations ont passé des décennies à tout détruire et après leur dernière guerre, c’est chacun pour sa peau ! Pas de problème. Vous pouvez gérer. Après tout, dans un monde de gangs de boosters vicieux, de cyborgs déchaînés, d’assassins corporatistes et de cultes de fin du monde nihilistes, il n’y a qu’une seule règle : se tenir toujours au bord du Gouffre.   Prenez les plus gros risques pour obtenir les meilleures récompenses. Devenez l’action, lancez la rébellion, mettez le feu. Allez-y à fond et tracez votre route incandescente.   Votre pistolet Militech est connecté à l’interface de votre cerveau, votre poing cybernétique est équipé de lames en carboverre et vos cyberoptiques peuvent percer l’épais brouillard rouge comme une petite brume matinale. Il existe un monde plein d’opportunités et il n’attend que le bon Edgerunner. Qui a dit que ça ne pouvait pas être vous ?

Cyberpunk : Red

Dans Cyberpunk Red, vous incarnez des Edgerunners, des individus qui ont décidé d'embrasser la révolution cybernétique pour vivre la vie au niveau d'intensité maximal, prêt à tout risquer pour la gloire, la fortune, et surtout prendre son destin en main dans un monde devenu fou et sans repères.   Cyberpunk Red se déroule en l'an de grâce 2045. C'est un monde cyberpunk mais aussi post-apocalyptique : tout a failli être réduit définitivement à néant, et même si la reconstruction est en court, le principal mot d'ordre reste la survie. Dans Cyberpunk, la société est très largement cybernétisée mais cela n'empêche pas les inégalités, bien au contraire. Dans Cyberpunk, c'est "High Tech, Low Life".

"Des Edgerunners ? ... ouais on est des aventuriers, quoi ?"

 

L'Histoire de 1980 à 2022

  Il se passe vraiment beaucoup de choses mais voici l'histoire dans ses grandes lignes (wah quelle prose choomba ! mais c'est vrai qu'on a pas le temps de parler des séismes à Los Angeles, du gang des 4, des guerres d’Amérique du sud, ou encore des explosions nucléaires au moyen orient ?).

L'Effondrement et les Mégacorporations

  Dans les années 80-90, l'Amérique fait face à de graves crises sanitaires, environnementales, industrielles, militaires (entre autres) toutes proches de celles que le passé, le présent et le futur de notre monde - oui notre monde IRL, redescend sur Terre - connaissent. Le nombre de sans abris explose, les États-Unis d'Amérique implosent : les états de la côte ouest forment une nouvelle union appelée la Confédération du Pacifique, le Midwest balayé par les tempêtes de sable s'enlise dans la pauvreté, les masses de sans abris forment des nations de nomades qui parcourent le territoire américain (et plus tard le monde) en offrant leurs services.   Dès les années 90, la faiblesse des États laisse apparaître des entreprises surpuissantes, régissant des pans entiers de l'économie mondiale en ayant peu ou pas de concurrents. On les appelle les mégacorporations. Parmi les plus connues figurent Petrochem (production d'énergie), Biotechnica (agro alimentaire, chimie...), ou encore le géant japonais Arasaka (sécurité privée).   Les évolutions technologiques complètement débridées font leur apparition très tôt (tournant 80-90), avec notamment les implants cybernétiques (greffes d'outils électroniques qui remplacent ou améliorent différentes parties du corps humain).  

Le Technochoc

  Toutes les crises auxquelles s'ajoutent le sentiment d'impuissance face aux mégacorporations qui décident impunément du futur et l'explosion de la cybernétisation ont provoqué ce que l'on appelle le "Technochoc". La perte totale de repères a conduit la majeure partie de la population à attendre qu'on leur dise quoi faire, quoi acheter, quoi devenir, et surtout à l'accepter sans trop sourciller par peur de finir broyée par la machine du système. Une autre partie proteste activement contre la cybernétique, contre les mégacorporations, contre l'état du monde en général. Enfin, une dernière catégorie a décidé de prendre le taureau par les cornes, de foncer tête baissée au coeur de ce nouveau monde impitoyable, d'épouser la révolution cybernétique pour y laisser sa marque : ce sont les Edgerunners.  

Night City

  Richard Night, visionnaire utopiste, fonde Night City avec le vain espoir d'en faire une ville idéale pour vivre le futur cybernétique. La réalité rattrape son projet qui avance à toute vitesse. Il finit assassiné, et la ville devient le visage du monde cyberpunk : tentaculaire, dangereuse, bourrée d'opportunités et d'inégalités, et surtout dépourvue de limites. Arasaka, la plus grande corporation de sécurité privée au monde, y fonde même son quartier général autrefois basé à Tokyo.  

Les Guerres de Corpos

  Dans les 30 années qui suivirent les années 90, les corporations ont bien compris que les États (que ce soit aux US, en Europe ou en Asie) étaient trop faibles et désunis pour leur imposer quoi que ce soit, et elles n'ont pas hésité à régler leurs différends par le sabotage et la destruction, puis par la guerre ouverte sur des centaines de fronts (selon les implantations des corporations) à l'échelle mondiale, ou encore une cyber-guerre sur le NET (qui s'apparentait alors à l'internet que nous connaissons). En 2022, un conflit éclate entre deux corporations du domaine du transport sous marin et chacune d'elle sollicite respectivement Arasaka et Militech (le concurrent américain d'Arasaka) pour s'occuper des opérations militaires. Les deux géants finissent par une escalade vertigineuse de la brutalité, et aucune ville du monde n'est épargnée.   En 2023, la violence atteint son paroxysme, et le monde est en train de sombrer. On ne produit plus grand chose, on ne transporte plus rien, et même le NET est en train de s'effondrer à cause d'un virus DataKrash libéré par le célèbre hacker Rache Bartmoss. Finalement, les combats prennent fin lorsque des terroristes font exploser une bombe nucléaire "de poche" dans la tour du QG d'Arasaka à Night City.  

Le Présent

  Et c'est 22 ans plus tard que se déroulent les aventures de vos personnages. Le monde ressort tout juste d'une période qui a failli en marquer la fin définitive. Cette période est appelée à l’Ère du Rouge car Night City a vu son paysage et son ciel prendre une couleur écarlate à cause de l'explosion et ses retombées. Ce nom perdure, car la brume qui s'installe parfois dans la ville a encore cette teinte rouge inquiétante de l'époque.   L'explosion de la tour Arasaka a eu de nombreuses conséquences, mais la principale est que les États ont repris la main sur les corpos (les mégacorpos à l'influence et l'impunité internationales n'existent quasiment plus, il reste surtout des corpos à l'influence régionale), les deux géants militaires Militech et Arasaka s'étant considérablement affaibli. Le NET n'existe plus : il n'existe que des rassemblements de "subnet" basés sur des puits de données (genre de NET mais local, à l'échelle d'une ville), et des connexions directes assurées par satellites, ou des réseaux de subnet connectés par câble. Night City a perdu son centre ville (zone irradiée, infestée de gangs délirant mais regorgeant de reliques du passé...) mais renaît lentement de ses cendres. Elle reste la porte d'entrée du territoire américain sur la côte ouest.   Tout est à l'arrêt, un grand nombre d'industrie a mis la clé sous la porte, et la population mondiale se nourrit principalement de croquettes, une nourriture pas si différente de son homologue pour chien. Finalement, le monde est encore plus violent qu'avant, sauf que tout est à prendre pour qui en a l'ambition : la balance du pouvoir a volé en éclats, des quantités infinies de matos sont prêtes à être récupérées dans des usines vides, des cargos à la dérive, ou des villes fantômes, sans parler des technologies secrètes et du paquet d'eurodollars qu'elles peuvent rapporter. Le monde est en reconstruction, et ça sera probablement la même merde une fois qu'il sera reconstruit. Alors choomba, pas la peine de tergiverser, les règles du jeu n'ont presque pas changé et l'objectif reste le même : trace ta route dans le feu, la classe et l'insouciance jusqu'à ce que ton nom reste gravé dans les annales de l'histoire.