S2E40 - La fin d'un cycle

Les cavaliers transfigurés

  Lorsque le calme retombe sur Tond'talaf, que l'incarnation d'Escanor finit de se consumer et que ses cendres, emportées par le vent du Lac Linaewen disparaissent au dessus du volcan, nos aventuriers prennent un moment pour se regarder.   Sardacyan Tawârîkh l'air alerte, avait ses deux armes en main. Il lui fallait toujours un peu de temps pour retrouver son calme et que ses sens s'assurent que le danger était passé. Une fois de plus, il avait frôlé la mort si ce n'était l'aide de ses compagnons. Ses vêtements étaient brûlés et son armure, enfoncée lors de la rencontre, l’empêchait de respirer correctement. Son souffle, qui se heurtait à son masque produisant un son rauque tardait à reprendre un rythme normal. Ses courbature et multiples douleurs, lui rappelaient une vérité pénible: il n'était plus si jeune. Si son Dieu l'avait jugé digne de sa quête, c'était avec raison et il avait senti, qu'au fur et à mesure du temps, il avait largement gagné en puissance. Cette sensation le confortait, il était sur la bonne voie, celle de son destin et bientôt il en arriverait au bout. Continuer d'avancer, toujours, ne jamais s’arrêter, ne jamais laisser l'âge et la paresse prendre le meilleur sur lui même. Tal malyon avait besoin de lui et il répondait, peut être pour la dernière fois. Sardacyan souris sous son masque et rangea ses deux armes. Une vive douleur se fit sentir sur son visage. Serrant les dents, ne laissant échapper qu'un râle bref il arracha son masque pour le découvrir imprégner de la magie de son dieu. Un sourire carnassier traversa son visage. Avec le Masque de Tâl Malyôon, il était maintenant plus qu'un homme. La chasse pouvait reprendre...   Sardacyan Tawârîkh     Quatre carreaux. Gustavo n'avait pu retrouver que quatre carreaux de l'affrontement, et en mauvais état en plus. Il se maudit une fois de plus d'avoir été avare en équipement. Sa légère armure de cuir n'offrait plus, et cela depuis de nombreux mois, une protection à la hauteur des dangers auxquels le groupe était confrontés. S'il c'était permis d'économiser sur les potions de vies grâce à la présence de Samaïneyh, ce manque c'était fait gravement ressentir lorsque la druidesse c'était retrouvée inconsciente. Pire, ces quatre flèches lui faisaient ressentir un échec, celui d'une stratégie assumé de discussion pour désamorcer l'action. Si cela c'était révélé payant en ville ou dans les steppes, les récents événements en Nadarah et à plus forte raison ceux impliquant l'Empire Boréal démontraient les cruelles limites de cette stratégie. Gustavo laissa son esprit le porter loin à l'Est, à sa famille et à sa sa femme. Un sentiment de réconfort l'envahi alors. Cette sensation se transforma en un rire joyeux et ample lorsqu'il songea au nobliau de Clairécume qui devait actuellement faire face à un Prélat zélé lui expliquant que ses actions de la compagnie royale de l'oignon avaient été saisies. Sa tête tourna un instant et sa vision se troubla. Il dut s'appuyer quelques instants à un arbre calciné. Il sentit une puissance inconnue mais familière passer à sa proximité. S'il avait tendu la main, il aurait pu la saisir du bout des doigts. Cette sensation se faisait plus fréquente depuis son passage à Theia et si aujourd'hui il avait des question, demain, il chercherait des réponses. Il se fit happer dans ce tourbillon de destin et entre apercevant du coin de l’œil la silhouette d'un vieillard portant une clepsydre ses mains se firent à invoquer un sortilège d'une puissance inconnue. Du chaos et d'un plan inconnu apparut un petit objet. Desserrant son poing il pu alors voir, logé dans sa paume, le Sablier D'Ithilvion.   Gustavo Federico Alidosi   Quinze centimètres de cheveux à couper. Le feu avait commencé à prendre dans sa chevelure vers la fin du combat, rien que plantes et onguent ne pouvaient régler. Tant pis pour la cape et l'armure. ils étaient vivants et cela valait tout l'or du monde. Mieux, ils étaient en Nadarah, le rêve de tous les druides ! Peut être aurait elle le temps de s'attarder auprès de l'arbre gigantesque pour l'étudier ? Et ces pousses pleine de colère, surement pourrait elle écrire un papier sur le sujet ? Il serait même possible d’interagir avec des druides des différents Cercles et partager leur incroyable savoir ? Samaïneyh en doutait, le destin avait l'art d'entraîner les Cavaliers de Abrokälypse dans des chemins mouvementés et qui laissaient peu place à la contemplation et à l'étude... Elle eut une pensée pour son vieux professeur de druidisme de l'université de Vileverde, il aurait tout donner pour se retrouver à sa place ! Son esprit s’attardât un moment sur Korg, leur ami Peau verte ne les avait pas rejoint comme prévu. Elle se mit un moment à l'envier. Suivant ses instincts, l'Orc avait une existence qui se suffisait en elle même et trouvait son bonheur dans la solitude, les combats et la volonté de venger sa famille. Cella ferait une belle histoire : la vie de Korg. Lorsqu'elle aurait le temps, elle lui enverrait un message. Inspectant les racines du gigantesque arbre qui surplombait le cratère elle repéra sans mal un fruit unique dont la coque c'était brisée au sol. Un liquide reposait à l'intérieur. Captivée par ce trésor de la féérie, Samaïneyh sentie son corps bouger de lui même. La nature l'appelait et elle sa devait de répondre. Buvant le liquide, elle sentie son enveloppe charnelle changer, le bout de ses oreille s'affiner et sa mâchoire s'allonger légèrement. Processus douloureux et créateur, elle en tombât sur ses genoux. Reprenant progressivement le contrôle de son corps, elle voyait maintenant le monde différemment car maintenant elle était une créature de la féerie et avait consommé un Fruit de l'arbre monde.   Samaïneyh     Le Gnome inspectait l'intérieur de sa culotte et comparait la longueur de ses membres à celle du cadavre reposant sur le sol. « héhéhéhé quatre centimètres de plus » murmurât il. Escanor avait écouté sa demande par message mental avec circonspection. C'était bon de retrouver son corps. Sa femme et son fils lui manquaient. Plus que quelques mois et il pourrait les retrouver, ils approchaient du but. Les Les Cavaliers de Abrokälypse resteraient dans les annales de l’histoire, mais lui Manolito deviendrait le meilleur mage de tout les temps, puis il retournerait à Trouagemme et inventerait le Laborobot 5000, non, le Laborobot 10000 ou 1000000 puis ces sales Magigemmes comprendront qui est le meilleur magicien ! Tant à faire, à la fin du moi il pourrait même peut être faire partie du cercle des mages, s'il parvint à ce rendre à la cérémonie et remplacer Godron. Une immense soif de puissance le traversa soudain « Mon gannnnnnnt, mon precieux gannnnnnnttttt, ces combats n'ont aucun sens, nous nous battons des mois durant pour finir pauvres et sans artefacts, la vie est injuste !!!! ». Ses camarades, habitués à ses jérémiades avaient fuis, mais une vois aiguë lui répondit depuis son corps : « Mouais, je sais que tu t'étais pas mal lié à droite mais quand même, déconne pas, j'existe aussi ». Dernier cadeau d'Escanor avant son départ, le Gant gauche de ce dernier reposait sur le sol.   Manolito    

La gardienne disparue

  Peu à peu, le groupe retrouva sa cohésion, il commençait à se faire tard. Tous s'observaient, conscient qu'ils avaient changé. Les épreuves communes et le sentiment d'aboutissement les chargeait d'une énergie nouvelle et la volonté d'en découdre se faisait réelle. La forteresse invoquée par Escanor montrait des signes de faiblesse et le tunnel s'enfonçant sous la structure n'était plus protégé par une barrière magique.   Sardacyan prit la tête de la colonne qui s'enfonça dans les profondeurs. L'accumulation de cendres avait recouvert la structure de l'antique sanctuaire qui n'était plus visible depuis l'extérieur mais bientôt les CDA parvinrent à une paroie ornée d'inscription qui se fit bien familière. Alors que Samaïneyh se désignait comme future gardienne du sanctuaire en plaçant sa main parmi les inscriptions, le procédé de déblocage de l'endroit ne se passa pas comme prévu. Certes, les noms des Cavaliers s’inscrivirent mais la druidesse ne semblait être désignée: L'actuelle gardien était donc toujours vivant. Les runes de la parois dénommaient une gardienne : Enetari. Le groupe pénétra dans la sanctuaire s'annonçant à l'occupant mais nul réponse ne leurs parvint. Le sanctuaire transpirait l'abandon, la poussière s'accumulait sur les meubles, les couloirs familiers semblaient vides et nulle trace d'occupation n'était visible aux yeux du groupe. Il fut décidé de fouiller l'endroit et les aventuriers inspectèrent chaque pièce. Manolito se dirigea dans la salle à manger et recopia dans son grimoire le cercle de téléportation pour un usage future. Gustavo quand à lui, finit par mettre la main sur se qui semblait être le registre de gardiennage.  

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Le journal comportait de multiples entrées des différents assignés au lieu mais les dernières était les plus intéressantes :   20ème jour de Neru'Cermië 211:   Cela fait maintenant dix ans que je n'ai plus de nouvelles. La situation du Royaume de Nadarah est toujours aussi mauvaises. Entre les groupes de pillards, les Elfes méfiants et les cités cachées qui emprisonnent ou exécutes tout ceux considérés comme étrangers, il est dangereux de parcourir ces terres. La magie semble également y être perturbée et je ne reçois plus de messages de l'extérieur ni ne parvient à en envoyer. Je parcours la Forêt et me mêle parfois à des petits groupes sous ma fausse identité. 14ème jour de Sillyb'Cermië 211:   Je suis seule, tellement seule. Il est dur de résister à la Forêt qui m'appelle mais aussi à la tentation de quitter ces lieux, de vivre une vie d'aventure. Mes camarades de l'Ordre me manquent et l'absence de nouvelles me fait craindre le pire...   29ème jour d'Amarand'Cermië 211:   Je m'en vais. Je quitte le sanctuaire pour rejoindre le quartier général. Certain verront en moi une lâche qui abandonne son poste mais je suis resté fidèle, sans relève pendant 10 ans. J'ai servis ma cause avec détermination et dévouement et je ne regrette rien. Je m'en vais rejoindre le reste de l'L'ordre et aider dans les terres. Former des jeunes et passer le flambeau. Si quelqu'un parvient ici avant que je n'ai rejoint les autres, sachez que je parts en prenant mon nom d'emprunt: Nalafinwë. Cérébal, Auguste, Ambre, Tella, attendez moi, j'arrive...   Que le courage garde mon cœur, que la vertu dirige mes actes, que la valeur guide mes pas. Je sers Val'Alor, au service des Forgés et des Engendrés, je vis pour un monde en paix, je suis un membre de l'ordre de Val.   Enetari "Nalafinwe" Al'Amathkir    

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Ainsi, nos aventuriers apprirent les origine de leur amie Nalafinwë, amnésique, membre des Les Cavaliers de Abrokälypse, gardienne du sanctuaire de la Forêt de Nadarah et membre de l'ordre de Val. Nul ne tiqua en apprenant son nom de famille et ce n'est que plus tard qu'ils feront le lien avec un autre personnage qu'ils connaissent déjà...  

Le monde d'après

Ils avaient réussi. Le groupe était maintenant arrivé au bout de la quête qui l'avait animé depuis presque un an. En était-il finit du lierre grimpant ? Pas encore et cela ne serait le cas qu'après de multiples sacrifices et de difficiles combats, mais ils avaient mérités une pause. Arken Tabor leurs avaient donné rendez vous le premier jour de Mak'Cermië à la Cité des Exilés et ils avaient du temps devant eux. Le groupe se mit alors à deviser sur ce qu'il convenait de faire avant leur rendez vous. Sardacyan Tawârîkh voulait repasser voir des Goliaths mais acceptât de rejoindre Gustavo et Manolito à Valaverde après son court voyage. Samaïneyh comptait repasser près du lac à l'Est des Les cités libres afin de reconnecter avec la nature et les druides de la région.  

Samaïneyh

  La druidesse quitta le groupe le soir même décidant de faire route seule vers son pays natale. Profitant de sa forme d'aigle pour parcourir de longues distances, elle en profita pour savourer un périple en Nadarah. La vie d’ermite lui avait manquée. Suivant la migration estivale d'un groupe d'Etourneaumouths elle put apprécier la vision presque infini des Plaines de Qamah sous ses ailes. Lorsqu'elle parvint à destination, elle entreprit de convoquer les druides vivant sur les bord de lacs. Le grand ancien Simone Bardudui répondit favorablement à son appel et organisa une grande réunion. Samaïneyh ne parvint pas à convaincre les druides de rejoindre la lutte contre le lierre grimpant. Les mentalités ancestrales des praticiens leurs interdisaient d'intervenir personnellement. Ils appartenaient au monde d'avant et chacun avaient vécu d'incroyables aventures. Ce combat n'était cependant pas le leur, la nouvelle génération devait prendre le relais.   Lac de l'Enma   Dépitée mais déterminée, la druidesse se mit en route pour Vileverde et son université. Ses anciens Professeurs auraient beaucoup à apprendre de ses observations en Nadarah car si il y avaient parmi eux de formidables théoriciens, peu ou prou avaient pus se rendre sur place. Remportant une attention auprès des universitaire, la druidesse fut même invitée à dispenser des cours pour transmettre son expérience. Elle eu un succès fulgurant auprès du Recteur Stentor Amirado qui, bien que responsable d'une autre faculté, la recommanda en tant que professeur et l'aida dans ces recherches.   L'université de Vileverde   Le temps étant doux et paisible pendant cette période mais Samaïneyh le savait, bientôt viendrait Mak'Cermië et avec la fin de l'été, le moment d'en finir...    

Sardacyan

  Le sang de géant qui courrait des les veines de Sardacyan Tawârîkh frémissait en vue des montagnes. Manolito avait déposé le guerrier à Milothoné et avec Gustavo ils étaient parti vers La cité fortifiée de Valaverde rejoindre la famille de ce dernier. Sardacyan, lui, marchait seul. Il regrettait déjà intérieurement de devoir quitter la paix des montagnes et retourner dans le monde des Hommes pour ce qui serait, connaissant les deux zouaves qu'il avait quittés, une succession de fêtes et de jeux.   Il mit plusieurs jours à atteindre sa destination. Les larges flancs du toit-du-monde formaient un coupe vent naturel et une protection aux Goliaths et à leur village. S’arrêtant un instant au temple presque abandonné de Tâl Malyoon, il se remémora son objectif. Pourquoi fallait-il encore attendre ? Le but était proche... Rejoignant les Goliaths et leur chef Gongodol, il obtint d'eux la promesse de leur aide dans les plaines de Fingun'Elm mais aussi le fait qu'ils passeraient le mot aux autres Goliaths des montagnes de Krijia et du Pandapai.   Toit-du-monde   Conforté par sa réussite, il se mit alors en route pour Valaverde  

Los dos banditos

  Les deux compagnons étaient allés ensemble déposer le corps de Manolito. La prime que l'empire avait déposé contre sa personne allait ironiquement rapporté au Gnome une petite fortune. Gustavo était venu quand à lui comme conseillé financier. Ses recommandations consistaient principalement de conseiller à Manolito de lui rembourser se qu'il lui devait. Cette fois, le magicien avait été malin. Modifiant la mémoire de son ami, de son compagnon, de son frère, il avait implanté le souvenir que le remboursement avait eu lieu. Nul ne sait si Gustavo fut vraiment berné ou si plus tard, avoir fouillé ses poches il fit semblant (par pitié certain diront) mais, le Gnome put garder son argent et n'eut pas à rembourser sa dette.   Se furent deux compagnons ivres qui récupérèrent un Sardacyan navré le 22ème jour de Sindar'Cermië. Des bonnes nouvelles étaient arrivés dans la soirée, Jacopo Alidosi avait nommé son beau fils (et fils adoptif) commandante et prévoyait de se rendre, accompagné de Chiara Alidosi, Filippo Alidosi et Sighinolfo Alidosi au rendrez vous fixé par Arken Tabor. Le départ était prévu pour le surlendemain, ce qui arrangeait bien les membres des Cavaliers de Abrokälypse car Manolito avait apprit une grande nouvelle. En effet, Sankhit l'avait averti que le dernier jour du mois ce tiendrait l'élection du nouveau membre du Le cercle des mages en périphérie de Kulayn.  

L'élection

  Profitant du déplacement de la famille Alidosi et de la protection de ses condottieres, les Cavaliers de Abrokälypse quitte Valaverde par bateau le 24ème jour de Sindar'Cermië.   Le lendemain, alors que les paysages luxuriants mais emplis de dangers des Plaines de Qamah défilent alors que l'embarcation du groupe suit le fleuve Enma, une comète d'or traverse le ciel. Si nul ne sait alors qu'il s'agit d'un jour de deuil, celui de la chute d'un grand héro.   Quelques jours plus tard, nos trois compères et leur escorte dépasse le Domaine fortifié du Vaillant Balder qui semble emplit d'une vie nouvelle. Le domaine semble avoir été purgé des créatures qui y avaient élues résidence et est aujourd'hui en pleine transformation.   Le groupe finit par arriver à Etal le 38ème jour du mois de Sindar'Cermië. Les trois Cavaliers de Abrokälypse profitent alors de la pause pour se restaurer, Manolito et Gustavo se remémorant leur précédent passage dans la ville. Ils y avaient découvert Sankhit sous couvert de son identité de marchand et de cette rencontre était née une amitié qui avait amené à bien des aventures... Etal   Le groupe leva son verre en l'honneur d'une certaine dragonne qui était tombée lors de ces mêmes aventures puis se remit en route vers Kulayn. Il arrivèrent durant le dernier jour du mois et retrouvèrent dans la ville plusieurs mages, dont Sankhit, venus pour l'élection.   Kulayn   Le soir venus, le groupe se rendit dans la clairière sacrée, à quelques kilomètres de la ville.   La cérémonie débutât, présidée par Zarnaek Tomberose. Ce dernier explicat très clairement que l’organisation vivait une période difficile mais pleine d'opportunité, qu'un nouvel age d'or était possible pour peu que l'Empire Boréal continue d'aider le cercle. Il précisa également que le rôle de Palors Allimnik se doit de gérer les relation extérieurs du cercle et qu'il faudrait quelqu'un avec qui l'empire serait confortable. Ses paroles mielleuses et son ton doux ne dissimulaient à peine sa volonté de contrôle et sous entendait que le choix était déjà fait. Lorsque Zarnaek demanda à l'assemblée qui d'entre eux se portaient candidats pour le titre quatre personnes sortirent des rangs. Elidik Golestand, un alchimiste réputé basé à Erionth, Adéla Brumehivernelle, une magicienne basée à Blanchegarde et membre de la coure du Duc d'd'Arhmen, Victor Evadrim, un vieil homme vivant à Emésir et Manolito, que les lecteurs connaissent tous.   Zarnaek Tomberose tint alors le discours suivant :  

"Mes amis, regardez vous ! Tant de bonnes volontés et de courage, je suis fier de cette organisation ! Elidik, quitterais tu Salendys pour aller politiser avec la Noblesse, avec l'Empire Boréal ? Tu as vécu toute ta vie parmi les moins que rien, les laisseras-tu tomber ? Toi qui ne sais pas aligner deux phrases tu négocieras avec Luth ? Mon ami, rentre dans les rangs, ce titre n'est pas pour toi..."

Devant le regard faussement désolé du Néréteraï Alliminik, l'alchimiste tenta de baragouiner quelques phrases, mais finit pas se ranger dans les rangs. Zarnaek Tomberose porta alors son attention vers Adéla Brumehivernelle.

"Adéla, ma douce, laisseras tu tomber ton Duc ? Sauras tu abandonner cette guerre ? Il te faudra représenter autant Arhmen que Contemplation et cela, de nombreux mages ne l'accepteront pas ! L'Empire Boréal et l'arc-régente sont magnanimes, mais pas à ce point..."

Face à ces paroles, les yeux d'Adéla se mirent à briller d'un éclair de colère. Néanmoins, elle finit par s’asseoir dans les rangs ne laissant plus que deux candidats debout. Zarnaek Tomberose se tourna alors vers Victor Evadrim.

"Vieil homme, nous respectons tous ta sagesse mais le cercle a besoin de sang neuf. Nous ne sommes plus à l'époque des héros et des fantasmes d'un royaume qui n'a plus lieu d'être. Retourne dans les rangs et profite de ton age, loin des responsabilités... "

Victor retourna calmement s'asseoir aux cotés de ses compagnons laissant Manolito seul.  

"Alors quoi ? C'est tout se qu'il nous reste ? Un hors la loi, un bandit, un gnome recherché par l'Empire Boréal ? Jamais l'Arc-régente n’acceptera de collaborer avec un être aussi fourbe. Manolito, passe ton chemin, tu n'es pas le bienvenu ici !"

  Zarnaek Tomberose      Un silence de mort accueillit les paroles du Néréteraï Alliminik et alors que le Gnome préparait une réponse cinglante, un éclair illumina la clairière ou avait lieu la réunion. Un fracas retentit depuis les buissons dont surgit une silhouette. Un très vieil homme se mit à parler d'une voix caverneuse qui portait loin et raisonnait dans les collines alentours.  

Je suis Abner Dévénarym, enchanteur et magicien. Spécialiste de la Bordure(location:c214ba98-d6f8-491d-91e3-865544c73a83), des @[Steppes Gelées et des montagnes de Montagnes de Krijia. J'ai voyagé dans tout Abrasia, des montagnes jusqu’à Nadarah et je suis en retard car il semble que l'on ait oublié de me prévenir ! Bien sur, il se peut que mon absence soit souhaitée mais je me doute qu'il ne s'agit pas du comportement que l'on attendrait des membres de notre illustre institution !

  Abner Dévénarym adressa un salut discret à Sardacyan puis se dirigeant vers les Cavaliers de Abrokälypse il murmura à l'adresse de Sankhit : "J'espère qu'il est aussi bon que se que tu m'a dit, sinon nous allons passer pour des quiches en puissance..."    Puis, s'adressant à la foule :  

Mes amis, mes frères. A quoi servons nous ? Qui sommes nous ? Que voulons nous faire ? Autant de question que nous devons nous poser à l'instant ! Pire, nous devons y apporter des réponses ! Autrefois notre organisation était puissante et respectée. Nous guidions depuis des millénaires Abrasia vers, un monde meilleur, pour tous. La puissance alliée à la sagesse. La puissance, le déclin l'a considérablement réduite mais pis encore, nous l’avons volontairement abandonnée. Nous l'avions déjà cédée aux Ducs et aux Rois mais maintenant nous nous sommes vassalisés à l'Empire Boréal. Pour ce qui est de la sagesse, et bien regardez autours de vous. Une vingtaine de mages cachés dans une clairière refusant d'évoluer au grand jour, refusant d'assumer des décisions...  Aujourd'hui, ce soir, nous devons faire un choix. Devons nous poursuivre dans notre alignement aveugle à l'empire ou devons nous prendre la parti de tous les Néruviens ? Qui servons nous si ce n'est les faibles ? Alors, je vous le dit, ce soir nous prenons notre indépendance. Cela commence par laisser la fougue de la jeunesse prendre le pas. L'Empire Boréal ne l'acceptera pas ? Très bien, nous feront sans lui alors, mais nous ferons...   Mes frères et sœurs, l'heure est venue de prendre une décision, leurs est venue de prendre notre indépendance !

  Abner Dévénarym    Le discours du vieux mage est accueillit par un tonnerre d’applaudissements et d'encouragements. Zarnaek Tomberose, sentant la situation lui échapper accepte que Manolito fasse la démonstration de ses pouvoirs. Choisissant un immense rocher, le Gnome lance alors le sort désintégration  réduisant en morceau sa cible.    L'intensité des applaudissements ne laissent aucune place au doute. Le candidat absent de Zarnaek, Maeglin, vient de perdre et Manolito, de gagner. Le chef du cercle signifit alors au Gnome qu'il prendra ses fonctions officielles en 512 si il se rend à Erionth avant la fin du mois de Neru'Cermië  de l'année prochaine. Le ton de Zarnaek cache à peine une menace et avise le jeune mage des potentielles danger que le vieil homme mettra sur sa route.    

Ce n'est qu'un au revoir

  La chaude soirée d'été est témoin d'une belle fête dans le clairière au large de Kulayn. Alors que Gustavo, Sardacyan, Abner, Manolito et Sankhit festoient et célèbrent l'élection, le destin continue d'avancer.   Bien plus à l'Est, Samaïneyh continue ses recherches. Peut être dans les archives de la bibliothèque trouvera-t-elle de quoi aider le groupe pour faire face aux épreuves qui l'attendent ?    Plus au sud, Korg réunit son clan. Plus qu'un mois avant la réunion et Samaïneyh l'a prévenue que les sanctuaires sont réactivés. Arken Tabor a accepté sa participation mais l’a prévenu que les Orcs auraient du mal à se faire accepter. Comme d'habitude...   A l'Ouest,Ank'or  et Paellas font route vers la cité des Exilés depuis les Marais de Venim, le soleil se couchant derrière eux.   A Clairécume, Nalafinwë erre dans une taverne. Elle n'a pas revue les Cavaliers de Abrokälypse depuis bien longtemps... La recherche de ses origines l'obsède. Néanmoins, elle sera là quand le groupe aura besoin d'elle, toujours.   Léouci profite du clair de lune. Il n'est pas commun depuis quelques mois d'avoir le temps de profiter. Le jeune Tieffelin fait route vers le nord et les Mille-Crocs. Le refuge drakéide et ses secrets l'attendent...   Emésir est une piètre ville pour quiconque vit dans la pauvreté mais une vrai aubaine pour les plus aisés ! Valadimir Blanc-Bois, la Furieuse Lumière profite d'un excellent vin de Tomberuine, domaine clairesteing 422, une belle année. Son esprit quitte les jeune femmes qui discutent à sa table et se porte sur les bas quartier de la ville. La Main a du travail ici bas... Sur la table, un parchemin comprenant une invitation est déposé. Y répondra t il favorablement ? Bah, on verra cela demain sobre, et les bourses considérablement plus légères...   La solitude n'est jamais un fardeau pour un paladin. Pelador "Linthlen" Al'Amathkir suit la Lune Amarandil. Elle le guidera vers la Cité des Exilés et la bas sa prochaine aventure. Son esprit se tourne vers son frère l'objet secret de ses recherches. Encore une année sans nouvelle, songe-t-il amer. Il arrête Paellas, sa monture, un instant et regarde derrière lui. Une jeune homme fantomatique, lui souris amicalement et regarde la lune. Pélador soupire et reprend son chemin, son Dieu est avec lui.    Hops Feuilledefer est plein comme une barrique. Encore une formidable journée chez les Gnomes. Il relit pour la 120ème fois le parchemin que Pelador lui avait remis. Il fronce les sourcils et le jette au loin. Il prendrait sa décision, comme d'habitude, à la dernière minute.    Ryu le dragon, lâche un râle roque. La douce chaleur est confortable dans sa caverne. Tintallée la reine contemple les paysages de la féerie. Anubis, le porteur d'Agonie chevauche au clair de lune, Stentor Amirado compose un air de luth depuis son bureau. Georges fait la fête. Eladan Quïlae se met en route envoyé par les vontellis à la La Cité des Exilés. Anakis Troublorage bois une délicieuse bière. Fafnir réprimande un membre de son ordre tandis que Kardèn Xovak guide ses compagnons, Servil Personne et Nok Nok à travers des tunnels sombres.  Sur les contreforts d'une montagne perdue, le corps de Vynian Dreslard affiche toujours un sourire. Loin au sud, l'Esprit de la montagne garde Yoshua. Le garçon joue avec un bâton inconscient du pois qui pèse sur ses épaules.   Nous sommes le 30ème jour du mois de Sindar'Cermië et les Cavaliers de Abrokälypse ont accomplis leur mission. Le monde est il sauvé ? Pas encore. Mais, ce soir, comme tous les héros d'Abrasia, ils peuvent être fiers de se qu'ils ont accomplis. Nous les retrouverons bientôt dans une grande aventure mais en attendant, aimez vous les uns les autres, souvenez vous des bons moments comme des mauvais et faites la fête...