Le marteau d’Enclumbourg (Sigvard Balder)

Alors qu'il n'avait que 15 ans, Sigvard était avec son oncle Barendd à l’extérieur de Behem (savoir approfondi). Barendd vendait les objets façonnés par son frère Strakeld et sa femme Vistra ; les parents de Sigvard qui travaillaient à l’intérieur de la cité naine.   Lorsque la guerre Jinane éclata, Behem ferma ses portes et nombreux furent les nains abandonnés à leur sort pour les prochaines trente-cinq années. Sigvard et son oncle furent de ceux-ci.   Sigvard grandi tant bien que mal dans le regroupement précaire de nain au nord-ouest de Behem, Enclumbourg. Cette bourgade était précaire mais permettait aux nains qui vivaient là de subsister dans l'attente de retrouver leurs proches et de rattraper le temps perdus. Partagé entre l'espoir de son oncle de retrouver sa famille, et la rancœur d'une politique couarde qui sacrifiait son peuple, Sigvard fit tous les travaux qui était utile pour le camp : Forger des outils, chasser, défendre le hameau, construire des habitats et même voler lorsque c’était nécessaire. Il finit même par trouver une épouse du nom d'Eldeth qui portait son enfant.   Alors que l'Empire Boréal venait d'arriver en Abrasia, nombreuses furent les tentatives d'annexion d'Enclumbourg. Mais Barendd s'opposa toujours farouchement à la protection impériale car la contrepartie était trop lourde et revenait à devenir des auxiliaires de l'Empire. Un jour où Sigvard rentrait d'une chasse fructueuse, il retrouva Enclumbourg en flamme et un amoncellement de cadavres au milieu des bannière de l'Empire. Son oncle et sa femme enceinte étaient parmi les multiples pendus... Sigvard dû assister à la scène de son fils mort-né pendant au cordon de son épouse, servant de cible de tir à des brigands venus piller le village après sa destruction. De rage, Sigvard chargea la troupe de charognards seul et ne dû sa survie qu’a l’intervention de Valadimir Blanc-Bois (un clerc de la main céleste) qui, horrifié devant la scène, porta assistance à Sigvard. Ce dernier eu une dette envers Valadimir depuis ce jour.   Sigvard passa trois jours à enterrer les siens, sans dormir ni se reposer. Et quand il n'y eu plus de larmes pour les morts, il ne restait que de la haine pour les vivants.   Sigvard pourchassa les derniers convois de l'Empire, étranglant les retardataires, décapitant les isolés qui faisaient leurs besoins ou les imprudents qui chassaient en arrière de l'armée. Il profita que les impériaux étaient persuadés d'avoir tués tout le monde à Enclumbourg pour exterminer le plus grand nombre de soldats avant de mourir. Mais il faut croire que les dieux étaient avec lui ce jour-là, car il réussit à les suivre jusqu'à leur campement de nuit et réussit à empoisonner leur nourriture. Alors qu'une grande partie des soldats se roulaient par terre de douleur, Sigvard joua de ces haches et n'eut aucune pitié pour aucune âme. 114 impériaux moururent ce jour-là.   Depuis ce jours, les soldats de l'Empire parlent de cet événement comme de la vengeance d'un spectre pour le massacre des nains, "le marteau d'Enclumbourg", c'est ainsi qu'ils nommèrent celui qui rodait prés des campements impériaux, à l'affût d'une opportunité de rendre la monnaie de sa pièce à l'Empire.   Afin de rembourser sa dette, Sigvard dû composer avec un groupe sélectionné par Valadimir. En leur compagnie, il se retrouva à la place de ceux qui massacre des innocents. Il fut vampirisé par un symbiote parasite qui exigé de lui du sang et qui l'entravait dans ces mouvements, maudit par le spectre de Ladagos Schwarzschild, tué et ressusciter en zombie, avant d’être réduit à l'état de manchot. Il trouva le repos (à défaut d'avoir sauver sa dignité) en se sacrifiant afin d’empêcher l'arrivée d'Orcus dans le plan d'Abrasia.